Vu le film Criminal Squad Panthera de Christian Gudegast (2025) avec Gérard Butler Evin Ahmad Ciryl Gane Meadow William Salvatore Esposito Rico Verhoeven Orli Shuka
Big Nick se déplace vers l'Europe
à la poursuite de Donnie, qui se retrouve désormais impliqué dans le dangereux
monde du vol de diamants en compagnie de la puissante organisation Pantera.
Ensemble, ils tentent de dérober le plus grand marché mondial de diamants.
Si vous cherchez un film où le
scénario se fait la malle plus vite qu’un braqueur en cavale, Criminal Squad
2: Panthera est fait pour vous. Il ne s'agit pas tant d'une suite que d'un
prétexte à enchaîner des fusillades, des explosions et des regards virils sous
testostérone. C'est du cinéma fast-food, sans le plaisir coupable du gras qui
croustille.
Dès les premières minutes, on
comprend que le scénariste a pris un congé sabbatique prolongé. L’histoire ? Un
casse, des flics, des truands, des coups de feu. Point final. Le développement
des personnages est aussi dense qu’un post Instagram d’un influenceur en quête
de likes. Et pourtant, le film s’acharne à donner une illusion de profondeur,
entre plans serrés sur des mâchoires crispées et dialogues qui oscillent entre
le minimalisme et le néant.
Et que dire de Gérard Butler ?
Fidèle à lui-même, c’est-à-dire fidèle à un jeu d’acteur qui oscille entre la
lassitude et l’envie pressante de rentrer chez lui. On pourrait croire qu'il
fait de son mieux, mais son "mieux" ressemble surtout à un acteur
coincé dans un mauvais direct-to-video. À ce stade, il ne tutoie plus les
sommets, il creuse en contrebas.
Bien sûr, Criminal Squad 2
ne manque pas d’action. Ça tire, ça explose, ça cogne. Mais l’action sans
tension dramatique, c’est comme un plat sans assaisonnement : fade et
répétitif. On regarde ces scènes comme on scrolle sur son téléphone, sans réel
investissement émotionnel.
En sortant de la salle, une seule
envie : qu’un agent de Men in Black nous efface la mémoire. Dommage, la
technologie n’existe pas encore.
NOTE : 4.40
FICHE TECHNIQUE
- Réalisation et scénario : Christian Gudegast
- Décors : Sébastien Inizan
- Costumes : Cristina Sopeña
- Photographie : Terry Stacey
- Montage : Roberth Nordh
- Musique : Kevin Matley
- Producteurs : 50 Cent, Gerard Butler, Mark Canton, Alan Siegel et Tucker Tooley
- Producteurs délégués : Glenn D. Feig, Grégoire Gensollen, Jonathan Kier, Christian Parent, Swen Temmel, Philip Waley et Meadow Williams
- Sociétés de production : Atmosphere Entertainment MM, Diamond Film Productions, eOne, G-BASE Film Production, G-Unit Film & Television, Palma Pictures, Shaken Not Stirred, et Tucker Tooley Entertainment
- Sociétés de distribution : Lionsgate (États-Unis), Metropolitan Filmexport (France)
- Gerard Butler : Nicholas « Big Nick » O'Brien
- O'Shea Jackson Jr. : Donnie Wilson
- Evin Ahmad : Jovanna
- Salvatore Esposito : Slavko
- Meadow Williams (en) (VF : Emma Santini) : Holly
- Swen Temmel (en) : Milan Lovren
- Michael Bisping : Connor
- Orli Shuka (en) : Dragan
- Cristian Solimeno : Florentin
- Nazmiye Oral : Chava
- Yasen Zates Atour : Hugo
- Giuseppe Schillaci (VF : Alessandro Gazzara) : Moussa
- Dino Kelly : Volko
- Rico Verhoeven : Vigo
- Velibor Topić : Mirinko
- Antonio Bustorff : Tamy
- Ciryl Gane : Pape
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