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lundi 22 février 2021

FILM DU PASSE : L'ANNEE SAINTE DE JEAN GIRAULT (1976)


 Revu 45 ans plus tard L’Année Sainte de Jean Girault (1976) avec Jean Gabin, Jean Claude Brialy, Danielle Darrieux, Henri Virlojeux, Nicoletta Machiavelli , Tommy Dugan, Maurice Teynac, Billy Kearns, Monique Tarbès, Chantal Nobel , Jacques Marin et Michel Fortin

Max Lambert est un vieux truand coriace. À la prison centrale de Melun, il rencontre Pierre Bizet qui lui parle d'aller récupérer un magot d'un demi-milliard en or, enterré près d'une petite chapelle aux alentours de Rome. Marcel Scandini, ex-associé de Max, organise leur évasion. Max se déguise en évêque et Pierre, censé être son secrétaire, en abbé. Il s'agit de profiter de l'année sainte pour se glisser au milieu des pèlerins et récupérer le magot. Mais l'avion qui doit les mener à Rome est détourné sur Tanger par des pirates de l'air.

C’est le dernier film de Jean Gabin décédé quelques mois après la sortie du film en 1976, c’est à cette époque que je l’ai vu au Berlitz Gaumont. C’est aussi la seule collaboration entre Jean Girault (réalisateur fétiche de Louis de Funès à et Gabin.

On voit très vite que Gabin est usé et fatigué, les déplacements sont minimalistes, si on est attentiste on s’apercevra que quand il remonte dans l’avion il trébuche sur une marche et finalement voir Gabin au ralenti nous rend triste, et pour une comédie policière cela marque un peu.

Le scénario est dans la lignée de ceux de Girault et Jacques Vilfrid les deux compères de la comédie à la française, mais Gabin plus à l’aise avec des dialogues de Audiard semble peu à l’aise et je trouve que son duo avec Brialy ne fonctionne pas. D’ailleurs c’est Bernard Menez qui était prévu à la place de Brialy mais trouvant le scénario faible refusa le film.

45 ans plus tard, on ne peut que constater que le film a bien vieilli, mais voir Gabin en face à face avec Danielle Darrieux donne les meilleurs moments du film à ne pas louper.

Et puis on essaiera de reconnaître Chantal Nobel, Monique Tarbès ou Corinne Lahaye la femme de Jean Pierre Darras.

Maintenant même si le scénario est léger et avec des moments impossibles, cela se laisse voir comme un dimanche soir, qui a fait les beaux jours de la TV dans les années 80.

L’Année Sainte venait de la Journée consacrée par Paul VI pour les croyants, impossible aujourd’hui. Le film a quand même fait plus d’un million d’entrée à sa sortie.

NOTE : 8.70

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