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jeudi 25 février 2021

FILMS DU PASSE : LA CLE DE CAROL REED (1958)

 

Vu une découverte pour moi La Clé de Carol Reed (Le Troisème Homme) (1958) avec William Holden, Sophie Loren , Bernard Lee (M), Trevor Howard, Oskar Omolka, Kieron Moore, Bryan Forbes, Sidney Vivan, Noel Purcell Irène Handl et James Hayter.

Le film se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale. Des bateaux remorqueurs sont envoyés en mission dans des eaux dangereuses pour secourir des navires alliés endommagés. Un Américain du nom de David Ross se fait confier par le capitaine du premier remorqueur la clef de l’appartement où vit la séduisante Stella. S’il arrivait quelque malheur au vrai propriétaire de la clef, un membre de l’équipage du remorqueur, Ross pourrait se servir de celle-ci.

Etrange titre et pitch, ou une clef va servir d'entremetteur lors d'un conflit armé dans des eaux hostiles ou les alliés subissent les assauts de la marine ennemie, mais cette clef qui est celle d'un appartement va servir également pour ouvrir le cœur de la belle Stella, drôle de concept où plus des 2/3 du film se passe en mer, que on inclut cette histoire d'amour impossible car David Ross n'est pas un garçon facile à vivre, et d'en faire le titre d'un film.

Vous allez me dire que 40 ans plus tard on est parti d'une histoire d'amour de jeune gens pour raconter l'histoire d'un paquebot qui a vu trop près des Iceberg, peut-être que l'univers de l'eau à des vertus que je ne connais pas.

Le scénario de Cal Foreman est adapté du roman Stella de Jan de Hartog.

Le Capitaine Chris Ford va introduire avec cette clef, le désordre dans son couple et aurait mieux fait de laisser la serrure fermée à double tour, car la guerre à du des conséquences sur les perceptions de Ross et la maladie, le stress, le désarroi et surtout l'alcool vont avoir raison du couple éphémère où la guerre quand elle sera finie les éloignera l'un de l'autre. La scène finale même si elle est classique, elle dans le train à la fenêtre entrain de l'attendre et lui sur le quai dans les brumes de vapeur des locomotives est très belle à voir.

Terence Howard le capitaine du remorqueur a reçu un Bafta du meilleur second rôle pour ce film, et il est vrai qu'il est plus présent dans son rôle que Holden, pourtant bon acteur, moins à l'aise dans son rôle.

La clef restant le lien symbolique du film, celle qu'on confie à son meilleur ami, auquel on ne pourra rien reprocher de rester avec sa belle, cette Stella qui à chaque homme partant en mer sait que ce sera éphémère et que les hommes de sa vie partie sur le chemin de bataille, ici des vagues et des flux, vont peut-être disparaitre et la clef sera le seul lien entre eux.

Carol Reed nous montre avec sarcasmes les batailles sur le front des bateaux ceux qui vont devoir rendre cette clef au prochain chevalier servant ou amant suivant la situation.

Ah il parait qu'il y a Michael Caine à vous de le trouver mais pas dans le placard entre le costume des prétendants et des souvenirs.

Film singulier avec ce pitch, ni film de guerre, ni film romantique, plutôt une séance chez le psy pour nous expliquer la notion de la Clef.

NOTE : 13.20

FICHE TECHNIQUE


DISTRIBUTION


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