Du 19 au 24 novembre se tiendra à Albi la 23ème édition du Festival Les Œillades, en partenariat avec CineChronicle. Au programme, plus d’une vingtaine de longs-métrages en avant-première, en majorité français, mais aussi belges, suisses, québécois et africains, une compétition de huit courts-métrages, une sélection de documentaires ainsi qu’un stage d’analyse filmique mettant à l’honneur la cinéaste et grande figure de la Nouvelle Vague, Agnès Varda.
La 23eme édition du festival du film francophone d’Albi, illustrée par le couple mythique d’À bout de souffle de Godard, débutera le 19 novembre dans les salles albigeoises (Arcé, Les Cordeliers et Lapérouse), avec quelques nouveautés et une sélection riche en découvertes et en émotions diverses.
Comme chaque année, durant une semaine, Les Œillades proposeront donc de multiples projections, rencontres et échanges aux nombreux festivaliers et amateurs du septième art. CineChronicle, partenaire de l’événement pour la seconde fois, vous présente la programmation dévoilée par les organisateurs de l’association Ciné Forum.
Porté depuis ses origines par Claude et Monique Martin et soutenu par la ville d’Albi, le Département du Tarn et la Région Occitanie, le festival a pour ambition d’ouvrir le regard et de construire l’esprit critique du spectateur, d’éveiller les consciences en valorisant l’éducation esthétique. De même, il poursuit sa mission auprès des jeunes par l’intermédiaire de projets avec les scolaires et les universitaires.
L’édition 2019 offrira au public des films qui interrogent, racontent des histoires mêlant l’intime, la connaissance historique, la dure réalité de notre monde.
Films en compétition
La particularité des Œillades est d’offrir chaque année au public la possibilité de découvrir des avant-premières prestigieuses, en présence d’un membre de l’équipe du film. Cette année, vingt-cinq longs-métrages ont été sélectionnés ; dix d’entre eux seront en compétition pour le Prix du Public.
Le réalisateur Léo Karmann viendra présenter La dernière vie de Simon pour l’ouverture de cette 23ème édition. Parmi les films en compétition, figureront Adam de Maryam Touzani (Maroc), La fille au bracelet de Stéphane Demoustier (France), Un fils de Mehdi Barsaoui (Tunisie), Je t’aime, filme-moi d’Alexandre Messina (France), Jeune Juliette de Anne Émond (Québec), Kongo de Hadrien La Vapeur et Corto Vaclav (France), Lola vers la mer de Laurent Micheli (Belgique), Revenir de Jessica Palud (France) et Tambour battant de François-Christophe Marzal (Suisse).
Autres avant-premières attendues, Gloria Mundi de Robert Guédiguian, Notre Dame de Valérie Donzelli, La Nuit venue de Frédéric Farrucci, Seules les bêtes de Dominik Moll, les documentaires Histoire d’un regard de Mariana Otero et Talking About Trees de Suhaib Gasmelbari, Long Time No See de Pierre Filmon, It Must Be Heaven d’Elia Seleiman, L’Esprit de famille d’Eric Besnard, Un vrai bonhomme de Benjamin Parent ou encore Sympathie pour le diable de Guillaume De Fontenay.
Les projections seront suivies de débats en compagnie d’acteurs, réalisateurs et producteurs.
Principaux invités du festival, les réalisateurs/trices Alexandre Messina, Jessica Palud, Anne Émond, Laurent Micheli, Frédéric Farrucci, Yamina Benguigui (pour son documentaire Le dernier poumon du monde), Sarah Suco, Pierre Filmon, Grégory Magne mais aussi les comédiens/iennes Martin Karmann, Camille Claris, Gérard Meylan, Laëtitia Eïdo, Mya Bollers, la coscénariste Sabrina B. Karine et le chef monteur Laurent Roüan pour ne citer qu’eux.
Hors compétition, le public pourra aussi découvrir Les Misérables (prix du jury au dernier Festival de Cannes) de Ladj Ly avec Damien Bonnard, sur le quotidien des policiers et des gangs de quartiers à Montfermeil. Les Parfums de Grégory Magne clôturera le festival.
Au menu également, la section coups de cœur de l’association Ciné Forum composée de onze films, donnant l’occasion de revoir ou de rattraper une sélection de fictions, documentaires ou films d’animation déjà sortis en salles et d’échanger avec les invités présents (réalisateurs, acteurs, producteurs ou distributeurs).
Parmi ces films, les spectateurs retrouveront notamment l’émouvant Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma, mais aussi Papicha de Mounia Meddour, Alice et le Maire de Nicolas Parisier, Les Hirondelles de Kaboul de Zabou Breitman et Eléa Gobbé-Mévellec, Roubaix, une lumière d’Arnaud Desplechin, Camille de Boris Lojkine, J’ai perdu mon corps de Jérémy Clapin, Adults in the Room de Costa-Gavras, La Cordillère des Songes de Patricio Guzmán, Les Éblouis de Sarah Suco et Percujam d’Alexandre Messina.
Huit courts-métrages sélectionnés par l’association Ciné Forum, Média-Tarn et les élèves de cinq collèges tarnais seront en compétition pour le Prix du Public et le Prix Jeune Public.
Le festival propose cette année une nouveauté : un concours de la meilleure affiche de cinéma francophone. Douze distributeurs ont répondu à l’appel des Œillades : Apollo Films (Les Invisibles), Docks 66 (A kind of magic ; Depuis Mediapart ; De cendres et de braises), K Films Amériques (Emma Peeters ; Cuba Merci Gracias ; La Coupable), KMBO (Jeune bergère ; Les Météorites), La 25è heure (16 levers de soleil), Les Acacias (Dans la terrible jungle), Les Amis de jusqu’à la lie (Jusqu’à la lie), Les Films du losange (Les Particules ; Haut les filles ; Vif-Argent), Origine Film (Trop belge pour toi) ; Pyramide (L’Ordre des médecins ; Le Grand bal ; Perdrix), Shellac (Genèse ; Sophia Antipolis ; Un Violent désir de bonheur), UFO (Bêtes blondes ; Daniel Darc, Pieces of My Life ; Tout ce qu’il me reste de la révolution).
Le vainqueur sera choisi par un jury professionnel présidé par le réalisateur Serge Korber et composé de Marie-France Dupagne (attachée de presse Festival de Namur – Belgique), Julie Joannoteguy (Digital Matte Painter – Canada), Marie-Claire Korber (monteuse – France), Lluis Valenti (directeur du Festival International de Gérone – Catalogne), Alexandre Messina (réalisateur – France), Nicolas Senegas (graphiste – France), Éléonore Yaméogo (réalisatrice – Burkina Faso). Le prix sera remis lors de la cérémonie d’ouverture du festival, le mardi 19 novembre au cinéma Les Cordeliers.
Dans le cadre de son action d’éducation à l’image, le festival s’implique fortement de l’école primaire au lycée. Avec le concours de Media-Tarn, le festival Les Œillades et La Ménagerie de Toulouse, les élèves d’une classe de CP réalisent un court-métrage qui sera projeté en salle. Les collégiens de cinq classes du Tarn travailleront cette année sur Papicha de Mounia Meddour.
Un stage d’analyse filmique, encadré par Alice Vincens, universitaire à l’ENSAV de Toulouse, et en présence des comédiens Serge Korber et Corinne Marchand, sera proposé aux lycéens à option cinéma de la région. Il mettra à l’honneur la cinéaste pionnière de la Nouvelle Vague Agnès Varda, disparue en mars dernier, et son film Cléo de 5 à 7.
Les Œillades 2019 promettent donc émotions et découvertes. À noter qu’un effort tout particulier est porté cette année sur la jeune création (Revenir, La Dernière vie de Simon, Sympathie pour le diable, Un vrai bonhomme) et notamment celle des jeunes réalisatrices qui portent haut et fort le combat des femmes pour leur dignité, pour l’égalité de leurs droits (Adam, Papicha, Les Hirondelles de Kaboul, Jeune Juliette, Portrait de la jeune fille en feu, Les Éblouis).
Source : Ciné Chronicle
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