Le réalisateur de Logan, un des meilleurs films de
Super-Héros avec des griffes, montre une nouvelle fois ici son talent de
metteur en scène, développement les scènes d'actions sur les circuits avec une
dextérité exemplaire.
Le film raconte un moment de la vie des circuits automobile,
l'affrontement entre le géant américain de l'Automobile Ford dirigé Henry Ford
II plus considéré comme l'héritier que comme un novateur et le géant des
circuits automobile Ferrari lui dirigé par Enzo Ferrari lui considéré comme un
grand bâtisseur.
Pour venir sur le terrain de Ferrari sur les circuits, Ford
va tenter de fusionner avec celle-ci, mais Enzo va faire capoter le projet pour
ce lié avec Fiat dirigé par la famille Agnelli, on assiste à ce petit moment
d'histoire dans le film.
Ulcéré Henry Ford va confier la mission au visionnaire
Carroll Shelby (Matt Damon) de créer une structure afin de battre Ferrari sur
son terrain lors des 24 Heures du Mans 1966, contre l'avis des seconds couteaux
de Ford, Lee Iacocca (John Bernthal) et Leo Bebbe (Josh Lucas) il va embaucher
Ken Miles (Christian Bale) un fou du volant mais l'un des meilleurs sinon le
meilleur, mais incontrôlable qui vit avec sa femme Mollie (Caitriona Balfe) et
son fils Peter (Noah Jupe) dans des conditions difficiles ou ses inventions son
saisie par des créanciers.
Le but est de construire une nouvelle voiture pour détrôner
Ferrari de la première place, et permette aux américains de gagner enfin les 24
heures du Mans.
Entre les moments intimes de la famille avec une nouvelle
fois un formidable Noah Jupe, et les relations conflictuelles avec l'état-major
de Ford, Mangold nous emmène dans un monde inconnu pour moi qui ne suis pas de
tout ce qui est sport mécanique, dans un monde d'homme au service d'un projet,
d'une aventure humaine, ce qui est une des forces du film.
Car tout le long du film on est imprégné de sueurs, de
cambouis, d'essence qui coule du réservoir, de poussière de taule
froissée,
Les essais ou sur les circuits sont d'une force incroyable,
à l'ancienne comme si on était dans Grand Prix de John Frankheimer, en gros
plan sur les visages des conducteurs dont souvent Bale, on est pas comme dans
des films récents dans un jeu vidéo, non on voit vraiment les bolides foncés
sur ses courbes et ligne droite et les scratch ont vraiment eu lieu dans le
tournage , il est vrai que les jeunes spectateurs qui non pas leurs fameux fond
verts sont déçus et perdus, non ici cette façon de filmer donne plus de forme à
cette histoire vraie et met l'humain à hauteur du bitume.
Matt Damon et Christian Bale forment un duo explosif humain
avec sa dramaturgie très liée à ce sport sans que Mangold en face des tonnes.
Tracy Letts est un formidable Henry Ford II et tous les seconds rôles sont
parfaits et puis on a un petit bout de France avec ce circuit du Mans.
Ne regarder pas sur Wikipédia de ce qui s’est passé
réellement et laisser vous conduire vers l'émotion.
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : James Mangold
Scénario : Jez Butterworth er John-Hnery Butterworth et Jason Keller
D'après : A.J Baime
Musique : Marco Beltrami et Buck Sanders
Production : James Mangold, Peter Chernin et Jennon Topping
Effets Visuels : Olivier Dumont
Costumes : Daniel Orlandi
Casting : Ronna Kress
Décors : Françaois Audouy
Montage : Michale McCusker et Andrew Buckland II
Photographie ; Phedon Papamichael
Cascades : Robert Nagle
DISTRIBUTION
- J. J. Feild : Roy Lunn
- Benjamin Rigby : Bruce McLaren
- Jack McMullen : Charlie Agapiou
- Corrado Invernizzi : Franco Gozzi
- Ian Harding : Jimmy
- Wallace Langham : Dr Granger
- Ray McKinnon : Phil Remington
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