Alad'2 c'est la suite du déjà très mauvais Aladin et seul la
vanne sur le titre de cette suite est drôle, le reste fait très peur du niveau
des comédies françaises, alors pour le moment les spectateurs chers à Hanouna y
vont, mais est-ce que cela durera, je n’en suis pas si sûr et la chute sera
dur, surtout pour Kev Adams ou on s'aperçoit que quand il sort de cette zone de
confort, le public ne suit pas.
Après avoir libéré Bagdad de l’emprise de son terrible
Vizir, Aladin s’ennuie au palais et ne s’est toujours pas décidé à demander en
mariage la princesse. Mais un terrible dictateur, Shah Zaman, s’invite au
Palais et annonce qu’il est venu prendre la ville et épouser la
Princesse. Aladin n’a pas d’autre choix que de s’enfuir du Palais… Il va
tenter de récupérer son ancien Génie et revenir en force pour libérer la ville
et récupérer sa promise.
Alors on va oublier ce pitch, car sur l'écran on ne voit
rien qui correspond à l'histoire des mille et une nuits, avec ce retour à notre
époque avec une série de vannes débiles dans un avion avec un gosse insupportable
et un Kev Adams hystérique qui en fait des tonnes.
Des chansons et des danses low coast, tellement nul qu'elle
semble plein de gras mais peu sucrée, ce qui est indigeste, avec des acteurs
qui ne savent pas chanter et danser, et comme les chansons sont nulles, on perd
notre temps et notre argent (heureusement que 98 minutes), mais en plus on doit
se dépatouiller avec des scènes pas drôles interminable, comme s’ils
cherchaient la chue qui ne viendra pas.
Des effets spéciaux fait avec un tube de colle (qui ne colle
pas) et du carton-pâte, on y croit pas du tout sur les décors, on a
l'impression de voyager à travers les dédales d'une maquette.
Des vannes et situations limite sexiste et homophobe (mais on
ne les changera pas, cela devient systématique), des caméos (Depardieu et
surtout Frédéric Lopez, il manquait plus que Plaza) dont on se demande l'utilité.
Et comme les comédiens s'y on peut dire (Kev Adams,
Debbouze, Guide et Ramzy) ont font des tonnes et ne savent toujours pas jouer,
mais en plus ils ne font pas rire et sont d'une lourdeur indéfinissable.
Alors on se demande pourquoi, aujourd'hui même on mais un
budget dans un tel film (on se demande où est l'argent sur l'écran) et combien
de temps l'arnaque va continuer.
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Lionel Skeketee
Scénario : Daive Cohen
Musique : Michael Torjdman et Maxime Desprez
Production : Daniel Torldman, Ardavan Safaee et Jonathan Blumenthal
Son : Nicolas Porvost
Scripte : Rachal Corlet-Soulier
Costumes : Sandrine Bernard
Directeur de Production : Guinal Riou
Décors : Maama Ech-Cheikh
Montage : Frédérique Olszak
Photographie ; Stéphane Le Parc
DISTRIBUTION
Booder
Michael Cohen
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