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samedi 6 septembre 2014

CHRONIQUE DU FESTIVAL DE DEAUVILLE AMERICAIN 2014 JOUR 1


C'a y est le Festival du Film Américain de Deauville 2014 a débuté ce vendredi 05 Septembre.

Avant de me métamorphoser en Festivalier assidu et en attendant les amis fidèles des planches, j'ai eu le droit à un petit pic de l'organisation du Festival, à qui je suis allez à la rencontre, n'ayant pas beaucoup aimé mes petites saillies sur leur page Facebook, l'après-midi en allant chercher mon pass, j'ai donné mon explication en parlant d'amour du festival, et comme tout en amoureux en s'est senti frustré du cadeau offert pensant avoir un diamant, oubliant que tout cadeau est un signe d'amour. Dont acte.

Le soleil lui ne s'est toujours pas posé obstinément sur la ville, se cachant derrière les nuages, donc en cette première journée outre les contacts renoués, on attendait les vedettes qui allaient fouler le tapis rouge le soir même ou dans les jours à venir.

Le premier aura été Costa-Gavras, puis tous le jury à l'exception de Emmanuelle Béart (excusé car en tournage en Inde !!!!!....) , non j'ai rien dit ..... et les invités défilèrent les uns après les autres comme sur les perles sur un collier de chez Cartier.

Et puis le diamant brut (ou plutôt rousse) jailli d'une voiture "Jessica Chastain" qui d'une gentillesse extrême signa tous les autographes qu'on voulaient (à Hollywood) , avec votre serviteur j'ai pu obtenir mon selfie, malgré ma position derrière un pot de fleurs ou elle s'est finalement aventuré.


La journée commençait bien, j'ai eu le droit aussi ma pose avec Zoé Félix qui m'a dit "Encore vous" ah bon !!!!,je ne me souvenais pas de l'avoir faites en photos ,Alzheimer peut être.

Et on se dirigea tout droit vers la cérémonie d'ouverture, après avoir constaté que tous les copains sont là.

Au début hommage émouvant et pas feint de Lionel Chouchan à son ami André Halimi disparu l'année dernière, et qui avait créer avec lui il y a 40 ans ce festival, qui lui voulait faire payer les américains pour créer ce festival !!!!!!!!!! Puis vint l'hommage à Lauren Bacall et un hommage appuyé à Robin Williams , le clown triste qui venait de disparaître dont les festivaliers se souviennent encore de ces facéties sur les planches, et comme le capitaine Keating on se leva pour rendre ce bel hommage,qui sera pas le dernier dans toutes les cérémonies de cette fin d'année.

Puis vint l'hommage du Festival , fait par Pierre Lescure (il prend ces marques pour Cannes) à la belle et réjouissante Jessica Chastain dans une robe rose, comme dans un paquet de bonbon de Quality Street.

Jessica revenant dans la salle, pour voir le nouveau Woody Allen, et puis les américains regardent le travail des autres et ne font pas que prendre un trophée et s'en aller, cela j'adore.

Woody Allen n'était pas là ,mais il a laissé une message (je pense qu'on en verra beaucoup comme cela) espérant si on continue de l'inviter de venir un jour fêter le festival. On espère, on espère .....

Commence donc la projection du nouveau Woddy Allen "Magic in the Moonlight" avec Colin Firth, Emma Watson et Jacki Weaver, qui est une jolie comédie policière romantique entre "Match Point" pour son côté British et " Le Secret du Scorpion de Jade" pour le côté ambiance.

On est dans les années 30, ou un prestidigitateur chinois Wei Ling Soo qui se considère comme le plus grand magicien de son  époque,n'est en réalité que le nom de scène de Stanley Crawford (joué par Colin Firth so british) anglais arrogant et cassant mais qui ne supporte pas les charlatans. Et le premier pari venu,il court dénoncer les supercheries et montrer qu'il est toujours le meilleur (un Majax des temps modernes en somme), dans le midi de la France , son soleil,ses cigales , ses fourmis et la lavande, et le jolie minois d'Emma Watson qui se prétend médium au côté d'une mère omnipotente, qui n'a qu'au pour seul intention briser le coeur d'un play boy du coin et faire main basse sur sa dote.

A partir de là va se jouer, un jeu du chat et de la souris,entre la belle et le beau, chacun voulant démontrer à l'autre ses talents, surfaits pour l'un ,illusoire pour l'autre.

Sachant que les illusions de la vie, sont aussi celle du coeur. 

Ou classer ce Woody Allen, ni dans les meilleurs, ni dans les plus mauvais, dans la moyenne finalement de sa filmographie,toujours la qualité de sa bande originale,qui colle comme du papier mouche à l'écran, mais un manque de rythme (peut être le soleil du midi) , qui sied bien souvent à Allen, avec de long dialogues.

Cette fois pas de psychanalyse ou de message politique, tout est limpide et simple, cela plaira beaucoup aux spectateurs français (qui l'adore), dans un film qui révolutionne ni le scénario , ni la mise en scène,mais ou chacun trouvera son moment d'illusion parfaite

Colin Firth est parfait dans le rôle de se dandy mal dégrossi et grognon, et j'aime beaucoup l'actrice qui joue le rôle de sa mère,entremetteuse et soutien dans l'ombre de son fils.

Un joli Woody Allen sans plus, mais pas désagréable.

Note : 12.80

Costa Gavras

Richard Anconina

Zoé Félix and Me

Zoé Félix

Michel Hazavanicius

Stéphane De Groodt

Bruno Wolkowich

Cut Killer

Bérénice Béjo

Michel Hazavanicius and me










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