Supercalidelapetitehistoiredeparis
Dans le film de René Clément "Paris-Brûle-t-il" dont le titre proviendrait de la phrase donné à Hitler vosciférant sur Von Choltitz, gouverneur de Paris nommé par lui, après l'attentat commis contre le chancelier allemand.
Mais on peut voir cette scène et en hommage à Alain Resnais qui vient de nous quitter à 91 ans, dans le 1er tableau de "On connait la chanson" où Von Choltitz après l'appel chante "J'ai 2 amours" de Joséphine Baker.
Si on considère que pour le film de Volker Schlondorff (Le tambour) "Diplomatie avec Niels Arestrup et André Dussolier, l'histoire réel s'écrit en pointillé, car la rencontre décrit ici comme dans la pièce de Cyril Gély n'a jamais eu lieu entre Dietrich Von Choltitz (Gouverneur de Paris) et le consul de Suède en France Raoul Nordling (André Dussolier), on peut penser que Nordling et la conscience de Von Choltitz qui ne c'est pas encore quel choix il doit prendre.
Von Choltitz avait été nommé pour détruite totalement Paris, comme il l'avait fait pour plusieurs ville, dont totalement la ville hollandaise de Rotterdam.
La débâcle était à son plein parmi les troupes, les alliés étant au Porte de Paris (Saint Cloud) et menaçait les dernières troupes allemandes fait de jeunes soldats.
Pendant ce temps, Von Choltitz demande à sa garde rapproché et à un ingénieur français de piégés tous les monuments de Paris , tous les ponts (pour ralentir les troupes), puis le Louvre, Notre Dame, La Tour Eiffel etc..
Cyril Gély auteur de la pièce et du scénario du film, ont imaginé une rencontre dans la dernière soirée décisive entre Von Choltitz et Nordling, qui par mots et maux interposés essaient chacun de convaincre l'autre de sa position et des idées.
Von Choltitz seul décidera finalement à ses risques et péril de ne pas mettre la menace à éxécution, et Paris, la ville lumière sera sauvée.
C'est un brillant playdoyer à la tolérance, c'est écrit comme si Patrick Buisson avait enregistré l'entretien, avec des dialogues savoureux, entre un Officier Allemand nerveux, doutant et antipathique (réputation de Arestrup, n'est-ce pas Myriam Bouyer) et un Ambassadeur plein d'empathie pour ses prochains (comme l'est André Dussolier), les 2 acteurs se donnent coup pour coup avec une préférence pour Arestrup (de plus en plus monstres sacrés).
Volker Schlondorff évite dans sa mise en scène, le côté trop théâtrale , en incluant vie extérieur de la chambre de l'hôtel Meurice (Rue de Rivoli) et des images d'archives, qui donnent une fluidité au récit.
Du grand art, bien écrit et de très bon comédien.
Note : 16.90
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