Get On Up de Tate Taylor avec Chadwick Boseman, Nelson Ellis, Dan Aykroyd, Viola Davis, Octavia Spencer et Lennie James. Quel claque que ce film, mais dans le mauvais sens,quel claque car le film est extrêmement mauvais à tous les points de vue. Car de Mister Dynamite,il ne reste qu'un pétard mouillé à peine dangereux pour une venue de Mick Jagger.
Ou est passé dans le film le talent, la vie intrépide et complètement folle du roi de la Soul, qui a inspiré nombre de rock-star de Mick Jagger à Michael Jackson.
Oui bien sûr, et on aurait du s'en douter on est dans un biopic (formule déjà casse-gueule) mais en plus produit par Imagine Entertainement (Brian Grazer et Ron Howard) et le film réalisé par Tate Taylor (réalisateur de la Couleur des sentiments), tous spécialistes de films bien huilés,tous publics, sans sang sur la scène,sans bouton de couture qui dépasse, de peut d'écorner le mythe.
Mais c'est surtout la performance de Chadwick Boseman en autres qui fait tomber le film dans les profondeurs de nullité cher à James Cameron, lui il aura pas besoin d'exorcisme pour sortir de son rôle, tellement il est mauvais,faisant que singer (même si je n'aime pas le mot) James Brown étant un pale imitateur du chanteur Please,Please, Please.
Et pourtant nous qui connaissons sous ne nombreux pseudonymes "Mr Dynamite", "Le parrain de la Soul", on s'attendait à revoir à l'écran le travailleur acharné qu'il était sensé être.
Né dans une grande pauvreté en Caroline du Sud,au beau milieu de la Grande Dépression en 1933, James Brown a survécu à une jeunesse émaillée d'abandon, d'abus sexuel, de centres de redressement et de prison. Personne ne lui a jamais appris les règles du jeu,il était destiné à les briser. De son expérience de boxeur amateur ou de chanteur de rue, il a sur canaliser chaque coup dur en un rythme qui se fit l'écho de sa rage de vivre. Il est devenu l'un des interprètes les plus influents qui marquèrent la scène soul ou funk. Artiste le plus samplé de l'histoire, il continue d'inspirer la plupart des artistes reconnus d'aujourd'hui.
Inspirés oui, mais pas notre réalisateur (Tate Taylor) qui nous ressert la même photo et le même tempo que dans "la couleur des sentiments" (ou il retrouve beaucoup de ses acteurs), avec une platitude dans la mise en scène sans rythme (c'est un comble avec James Brown), passant sur la plupart des vrais sujet (nous faisant des poses caméras vers le spectateur énervante à souhait, comme si on était complice) , et nous donnant un biopic mal ficelé et sans consistance, et faisant passé Cloclo pour un chef d'oeuvre des studios américains (c'est peu dire).
Et comme Chadwick Boseman se croit dans "Incroyable talent" ce qu'il n'est pas, on passe 2h19 de souffrance,il n'y a pas de 20 minutes de trop, mais 2h19.
Oubliés vite, et refaites vous Les Doors de Oliver Stone ou Control pour voir ce que c'est un biopic et un acteur habité.
Si Chadwick Boseman obtient un Oscar pour ce rôle, je brûle mes disques de Dorothée.
Note : 8.80
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