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jeudi 11 septembre 2014

CHRONIQUE AU JOUR LEJOUR : FESTIVAL AMERICAIN DE DEAUVILLE : JOUR 6 MERCREDI 10/09/14


Cette année la seule chose que le festival de Deauville a vraiment obtenu c'est la présence du soleil pendant celui-ci, mais jusqu'ici également le qualité de plus en plus évidente des films en compétitions.

Car du côté des avants-premières c'est du vide sidéral, en entendant les festivaliers promenés leurs misères du côté des salles du CID,dénommée maintenant CID Anne d'Ornano,la vraie maire de Deauville, n'est ce pas Lionel Chouchan.

Cette année pas de chance, je suis à contre-courant du passage des vedettes (si l'on peut dire) à part Jessica le 1er jour, ou j'ai mangé mon pain blanc,depuis c'est la misère totale,quand en plus ou nous perturbe pas quand on arrive à avoir une bonne place, car sur le tapis rouge, il faut avoir une place au centre du tapis pour ceux qui arrivent à pied, et dans les derniers mètres pour les stars invités arrivant en voiture. Question de Timing.

Ou le Jury principal, passe le plus son temps, pendant ce festival, dans le CID ? au Ciros ? à la Villa Cartier ? à l'Hôtel Normandy ? que neni, il passe la majorité de leur temps dans les couloirs du Parking menant du CID au devant de l'hôtel Normandy pour éviter les quelques badots hystériques !!!! Heureusement que les jeunes, Lola,Christine, Clémence et Freddie s'amuse à être là et vive à fond leur festival, faut dire qu'ils ont peu l'âge soit des soirées alcoolisées (célèbres ici) et des soirées tisanes.

Toujours pas de Pierre Lescure à l'horizon (3ème jour) il doit être en tournage en Inde.

Côté compétition, celle-ci monte crescendo avec aujourd'hui deux vrais de compétitions ou les spectateurs peuvent se déchirer sur leur point de vue.

James Marks is Dead de Carter Smith avec Cameron Monaghan,Noah Silver, Morgan Saylor et Lyv Tyler entre dans cette catégorie. Car le film suit un chemin inattendu dans sa narration par rapport à son pitch.
En général, le réalisateur vient avec ses acteurs ou son producteur, cette fois , celui-ci avec une fan absolue qui suit son travail depuis les premiers photos sur la toile.

Un jour,une fille un peu nymphomane d'ailleurs qui vaque près d'une rivière trouve le corps d'un jeune adolescent dont le corps est presque nu et putréfié. Pendant quelques instants on peut penser que va partir sur une enquête pour trouver le coupable, car la rumeur parle de viol en plus. Petit à petit on apprend que le garçon était le souffre douleur de l'école, lui garçon introverti.

Un autre adolescent Adam lui également est bouleversé par cet acte, a t-il une raison de l'être ? il va s'approcher de la fille qui a découvert le corps, et faire une sorte de pèlerinage sur les lieux du meurtre.

Tout ce qu'on pouvait penser au début dans le scénario, avec une possibilité d'un côté sordide qu'on nous évite, car l'histoire dévient vers une autre forme.

Car ici on est pas dans un film de sérial-killers, mais dans Les contes de la crypte,ou des livres d'Edgar Allen Poe.Un soir Adam (Cameron Monaghan) va trouver dans le placard de sa chambre le jeune Jamie Marks (Noah Silver) dans les mêmes éléments ou il a été trouvé près de la rivière, nu ou presque, blessé, les yeux translucides, trempés, en fait le corps du mort était présent dans son corps,mais un mort qui lui parle, et qui veut se rapprocher de lui et lui essayer de lui faire comprendre ce qui lui est arrivé.

Certains retrouvent des E.T dans leur placard, Adam se contente d'un mort, cela peut gâcher des soirées, car ce dernier est omniprésent ,partout où va Adam, Jamie est dans ses pas.

Une étrange relation se noue entre les deux adolescents,fascination pour l'un, amour pour l'autre, car on sent bien que ce Jamie avait une passion pour ce garçon de son vivant, alors qu'Adam comme les autres ne l'avaient à peine remarqué.

Pourquoi Jamie harcèle de sa présence Adam, veut-il donner le nom de son coupable, ou tout simplement faire passer Adam de l'autre côté du tunnel (ici on voit un vrai tunnel avec des morts qui attendent dans l'anti-chambre), pour rester près de lui.

La vérité sera tout-autre aucun meurtrier dans le coin,seul un adolescent en mal de vivre, qui n'a pas trouvé sa place dans la société.

J'aime ce type de film, avec une ambiance poisseuse et flippante, ou les personnages sont plus compliqués que ce qui veule apparaître, ou peut parler encore d'isolement des adolescent mal dans leur peau, qui font des gestes incompréhensifs, même dans l'au-delà.

Côté comédien, on a le droit à un concours de sosie , Cameron Monaghan est un jeune Ben Foster, et Noah Silver un double parfait (surtout avec ses lunettes cassées) de Daniel Radcliffe à mi-chemin entre Harry Potter et La dame en noir.

Les deux jeunes acteurs amènent un souffle significatif dans ce film très bien réalisé et une musique pressante , mais la performance de Noah Silver attire l'oeil dans ce rôle de garçon torturé, qui hante vos nuits et vos jours et votre placard, une performance hors norme,pour un garçon de cet âge.

Noah Silver n'est pas un inconnu pour le grand public, c'est l'un des acteurs récurrents de la série des Borgia , puis dans les séries Tyrant et The Circle, on a même pu le voir dans un épisode de la série française Une famille formidable.

C'est un film pour les adolescents, et devrait trouver son public entre amateurs de frissons et de relations fortes sur des adolescents en perte de vitesse.


Note : 16.50

Avec un film de Gregg Araki "White Bird in a Blizzard",on s'attend évidement à un film d'adolescents plus accès sur la découverte et les relations entre eux sur le thème 9 fois 10 de sexe, sous toutes ses formes.D'ailleurs l'indice que les jeunes élèves invités chaque année ne soient pas présents à cette séance, donnait une image dans ce sens,et bien Araki s'est assagi , et nous film,un film très soft,qui devrait plaire aux jeunes adolescents américains avec leurs nouvelles idoles sur l'écran (Shalene Woodley) avec également Eva Green, Christopher Meloni, Shiloh Fernander, Gabourney Sidibe et Thomas Jane.

Kat Connors a 17 ans lorsque sa mère disparaît sans laisser de trace. Alors qu'elle découvre au même moment sa sexualité (dans les bras de Brock ou du détective vieux de 20 ans en plus Thomas). Kat semble a peine troublée par cette absence et ne paraît pas en vouloir à son père,un homme effacé. Mais peu à peu, ses nuits peuplées de rêves vont l'affecter profondément et l'amener à s'interroger sur elle-même sur les véritables raison de la disparition de sa mère.

Le roman initial éponyme de Laura Kassischkle, donnait déjà la couleur du synposis,avec les couleurs voyantes (comme dans un Almodovar),mais également le ton de jeu des comédiens, jouant à peine leur scène,position volontaire de l'auteur que Araki a repris à son compte.

Le titre du film "White Bird in a Blizzard" ne concerne pas l'héroïne, mais sa mère (Eva Green) dont on comprendre la sens à la fin du film.

Bien sur on est chez Araki, donc il y a du sexe, et Shalène montre tous ses avantages que ce soit avec l'un ou l'autre des beaux gosses du films,beaux gosses que l'on voit évidement nu ou torse nu (on ne se refait pas) et il y a un personnage secondaire (Shiloh), un garçon gay,mais une fille gay dans le livre copain de l'héroïne , une sorte de double d'Araki personnage déjà vu dans Mystérious Skin et la Grosse copine, la très mauvaise Gabourney Sidibe.

Etonnant de voir déjà Eva Green maman même d'une adolescente de 17 ans, femme qu'on a envie vraiment de faire disparaître, et qui ne peut manquer à personne. Et petit à petit on ne cherche même plus à savoir, ce qu'elle est devenue,même si l'héroïne se souvient de ces derniers moments avec elle et son père, et de son incapacité à être vraiment une mère et une femme au foyer.

Film très charmant, avec une bande son très originale, comme d'habitude chez Araki, avec une très bonne Shalène Woodley, qui est vraiment la découverte de l'année.

Mais ouf, Araki reste Araki , et nous gratifie dans une des scènes finales digne du réalisateur , au moment de la révélation du pourquoi de la disparition de la mère, qui a surpris tout le public devant la tendance du film, applaudissant cette scène surprenante, mais qui reste du Araki.

Note : 16.20




Raconté Légendes vivantes 2 en sortant de la salle à minuit, c'est comme chroniqué un Terrence Mallick moins de 8 jours après, il faut du temps.

Donc Légendes vivantes 2 de Adam McKay avec Steve Carrel, Paul Rudd, Christina Applegate et Will Ferrel est la suite des aventures de Ron Burgundy en 2004, que peut de personnes finalement avait vu en 2004 (un total de 2800 entrées en France, mais un carton US avec 86 millions de $ avec un budget de 26 pour le 1er, et 127 millions de $ de recettes pour le second pour 50 de budget, mais malgré cela ce film ne sortira jamais en France, allez comprendre pourquoi, alors qu'on nous sert des bouses mémorables du coté des jupes des filles ou autres. Il faut dire que Will Ferrel n'a jamais cartonné en France, mais quand même. C'est le 3e film à plus de 100 millions de $ de recettes qui ne sort pas en salles en France, une méthode qui va se multiplier dans les prochaines années, on en fait le pari.

Légendes vivantes donc, c'est le  présentateur télé, érotomanes, mégalo, macho et racistes, inspiré de Mort Grim présentateur à Détroit. C'est un présentateur nul qui se fait virer de chaque journal, mais fidèle avec sa banque de bras cassés, va être embauché par une petite télévision au début des années 80, qui ressemble à CNN. Et il va mettre les pieds dans le plate, et casser les pieds de tous ceux qui l'approche.

C'est 1h45 de délire verbale, et physique, ou je retiendrais 4 vannes en particulier :
- Prendre 5mn pour expliquer que c'est dur d'avoir une présentatrice noire, mais pas parce qu'elle est noire (à mourir de rire) plus le repas avec la belle famille.
- La bataille finale dans les jardins de la ville avec une multitude de vedettes (Will Smith, Liam Neeson, Kanye West, Marion Cotillard, Kirsten Dunst et Jim Carrey) pour venir casser la gueule à Ron, dans une surenchère de conneries énormes.
- Dans cette même battle, ou Carrel se retrouve avec un pistolet du Futur, ou Ron lui demande où il lui demande ce que c'est "Un pistolet du futur", et tu l'as trouvé ou ? "Mais dans le futur", c'est con mais cela me fait rire.
- Le plus drôle encore pour Carrel, ou dans le journal de Ron, il est présentateur météo, et essaie le fond vert , mais hélas il a mis et il en est fier un pantalon vert, et quand il se voit sur l'écran , il se voit sans jambes évidemment, et là il défaille "mon dieu je n'ai plus de jambes" et s'écroule. La salle a mis plusieurs minutes à s'en remettre, et quand je l'écris je me marre encore.

Une bonne dose de débilité assumé, et un politiquement incorrect.

Note : 15.30

QUELQUES PHOTOS EN PLUS


2 grandes stars de Deauville,Fabrice et Jean Claude

Carter Smith

Anne Berest

Carter Smith et me

Jean Pierre Jeunet

Claude Lelouch

Gregg Araki and me

Gregg Araki

L'ombre de son ombre

Christine and the Kings



Lola Bessis


Will Ferrel

La plus grande Fan de Will Ferrel



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