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vendredi 10 avril 2020

* MILLE FILMS DE MA VIE : HENRY, PORTRAIT OF A SERIAL KILLER DE JAMES McNAUGHTON

Dans le cadre des Mille Films de ma Vie, je vous propose Henry, Portrait of a Serial Killer de James McNaughton avec Michael Rooker, Tom Towles, Tracy Arnold.
Henry (Michael Rooker) tue. Il rencontre Otis (Tom Towles), un dealer avec qui il se lie d’amitié. Il s’installe dans son appartement où vit également sa sœur Becky (Tracy Arnold). Henry raconte à Otis ses crimes et ce dernier devient son complice, jouissant par procuration des atrocités commises par le maniaque avant d’en devenir lui-même acteur...
Pourquoi ce film : Parce que je suis fan de l'univers des Serial Killers, qu'il déguste votre foie au chianti, ou mange votre cadavre, ce type de personnage me passionne car j'aimerais entrer dans leur tête (un peu comme Mindhunter) pour comprendre le pourquoi et le comment.
C'est le premier film du réalisateur James McNaughton (Mad Dog et Glory et surtout SexCrimes) qui devait avec l'argent d'un producteur faire un film avec du sang et du sexe (Sexcrimes 12 ans plus tard aurait été bon pour le service). C'est pourquoi il s'est intéressé à l'un des plus grands (si on peut dire) sérial Killer des States "Henry Lee Lucas" dont on ne sait pas s'il était un mytho où un véritable pervers comme son complice Otis à part le meurtre de là sa mère à l'âge de 24 ans.
Lucas revendiquait 360 meurtres, après des décennies la justice ne lui en reconnaît que 3 et le condamna pourtant pour 19 meurtres.
Même dans le film on ne sait pas quand il parle de son histoire à Otis et Becky, notamment sur son enfance avec sa mère, qui justifierait son acte, s’il n'a pas inventé tout ce qu'il dit et avoir fait.
Le film présenté au Festival de Chicago en 1986, mais ne sortira en salles que 4 ans plus tard à cause de la censure, et comme tout film interdit il deviendra culte.
Le film il est vrai, plus que dérangeant, nous mettant dans la situation de spectateurs au beau milieu de ce duo, ou la vidéo (VHS si si cela a existé) est un élément important du film, notamment ce moment où on voit dans un flou bizarre granuleux des meurtres des deux compères, sauf qu'on regarde une vidéo sur la télé assis à côté d'eux voire entre les deux.
McNaughton c'est approprié cette histoire en mettant son grain de sel, appuyant encore plus sur l'hémoglobine et le visuel crad et hard. Pas de complaisance il faut déranger le spectateur, et c'est là la réussite du film, nous broyés les intestins avec une cuvette à côté de nous.
Souvent la réalité est souvent bien pire que le cinéma, même si ce dernier d'approprie souvent ce type de personnages, par exemple la célèbre poupée Chucky est une partie de l'imagination de l'auteur en Lee Lucas.
On va découvrir dans ce film pour son premier rôle une gueule Michael Rooker qui a 31 ans montrait que sa gueule allait donner des sueurs froides aux spectateurs (Mississipi Burning, Mélodie pour un meurtre, JFK).
Son alter ego Tom Towles est resté dans le film de genre (La Nuit des Morts Vivants, Fortress, Halloween). Les étiquettes ....
Alors si vous avez le cœur bien accroché (où ce qu'il vous en reste) vous pourrez regarder ce film étonnant et surtout très dérangeant mais intriguant à comprendre.
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