Les visIcitudes et les arrangements que connaissent tous les
réalisateurs dès qu'il travaille pour un Studio et encore plus aux States où
les studios avaient la mainmise sur le Final Cut.
Le film raconte les difficultés que le réalisateur Michael
Curtiz, l'un des plus grands et prolifiques du cinéma, malgré son arrogance,
mais déterminé à composer avec les désirs et les intérêts du Studio (Warner
Bros) pour tourner un des chefs-d’œuvre du cinéma "Casablanca".
Pourquoi un film hongrois, vous allez me dire, car Michael
Curtiz était hongrois d'origine et juif (important ici dans la manière de
conduire son film).
Il devra composer sur le film au changement de scénario,
indiqué par le représentant des frères Warner, mais sans en tenir compte,
notamment sur le rôle de Victor Laszlo joué par Paul Henreid dans le vrai film
parce que la production croyait plus en lui que sur Bogart.
Le réalisateur bien avant #metoo avait des habitudes
honteuses avec la moindre actrice qui montrait le bout de son nez, et de plus
il devait gérer la présence de sa fille, à qui il avait du mal à parler.
Tout le film est centré sur Curtiz ses défauts humains mais
un visionnaire au niveau du cinéma ;
Ce qui lui reprochait les frères Warner en conflit avec
leurs Hal B. Wallis d'être un grand réalisateur mais jamais récompensé. Ce qui
sera fini ici avec 3 Oscars (Film, Réalisateur et Scénario)
Filmé avec un noir et blanc, très imprégnant par rapport à l’original,
très bien joué par
Ferenc Lengyel dans le rôle de Curtiz, mais que l'ombre de
Bogart et la présence invisible de la Diva Bergman qu'on ne représente pas même
en ombre.
Bien aimé, pas assez au fait pour savoir le tenant et
l'aboutissement, mais cela m'a intéressé dès qu'on parle de cinéma.
NOTE : 13.20
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