Un film qui parle de notre chère Cathédrale Notre Dame avant
qu'elle brûle et qui parle aussi de Paris confiné mais libérez par suite d’un
évènement chimique, il y a quand même pour la pauvre Valérie Donzelli pour
plomber la sortie de son film et le faire apprécier.
En prenant le soin du recul et en faisant abstraction de ses
précédents films plutôt plombant (pardon pour la vanne), j'ai apprécié le côté
bordélique du scénario et de ses personnages clownesques qui entoure l'héroïne.
Maud Crayon, est née dans les Vosges mais vit à Paris.
Elle est architecte, mère de deux enfants, et remporte sur un énorme malentendu le grand concours lancé par la mairie de Paris pour réaménager le parvis de Notre-Dame…
Entre cette nouvelle responsabilité, un amour de jeunesse qui resurgit subitement et le père de ses enfants qu’elle n’arrive pas à quitter complètement, Maud Crayon va vivre une tempête. Une tempête, qu’elle devra affronter pour s’affirmer et se libérer.
Elle est architecte, mère de deux enfants, et remporte sur un énorme malentendu le grand concours lancé par la mairie de Paris pour réaménager le parvis de Notre-Dame…
Entre cette nouvelle responsabilité, un amour de jeunesse qui resurgit subitement et le père de ses enfants qu’elle n’arrive pas à quitter complètement, Maud Crayon va vivre une tempête. Une tempête, qu’elle devra affronter pour s’affirmer et se libérer.
Déjà s'appeler Crayon quand on est architecte, la vanne
commence au bon niveau, léger tout au long du film avec la réalisatrice dans le
rôle principal qui s'avère une comédienne aussi de comédie efficace, même si le
scénario s'éparpille un peu partout, mais le rythme est des dialogues savoureux
donne ce ton léger sans jamais se départir.
Autour de Donzelli, l'inusable Philippe Katherine plus en
recul ici, un Pierre Deladonchamps dans un autre registre que chez Honoré ou
Téchiné et surtout la révélation depuis ans dans les comédies décalées le
génial par moment Thomas Scimeca et parfois agaçants, le genre gendre ou mari
qui te colle à la peau des années comme un sparadrap ;
Des moments chantants agréable (Donzelli et Scimeca s'en
sortent plutôt bien), pas la comédie du siècle mais par les temps qui courent
....
C'est le dernier film tourné sur le parvis avant l'incendie.
Un petit Bonus ou l'acteur Dominique Zardi dans un reportage
télévisé se plaignait des colonnes de Buren (culte) et une caricature de la Maire de Paris de bonne aloi.
NOTE : 12.10
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Valérie Donzelli
Scénario : Valérie Donzelli et Benjamin Charbit
Production : Alice Girard et Edouard Weil
Superviseur Musical : Matthieu Sibony
Musique ; Philippe Jakko
Montage : Pauline Gaillard
Photographie : Lazare Pedron
Costumes : Elizabeth Mehu
Décors : Gaëlle Usandivaras
Durée : 90 Minutes
DISTRIBUTION
- Valérie Donzelli : Maud Crayon
- Pierre Deladonchamps : Bacchus Renard
- Thomas Scimeca : Martial
- Bouli Lanners : Didier
- Virginie Ledoyen : Coco
- Isabelle Candelier : la maire de Paris
- Philippe Katerine : Martin Guénaud
- Claude Perron : Monique Delatour
- Samir Guesmi : Greg
- Pauline Serieys : Agathe
- Fabrice Michel : le cameraman de la télévision
- Franc Bruneau : l'ingé son de la télévision
- Lionel Baier : le présentateur du journal télévisée de France 3 Régions
- Michel Bompoil : un ingénieur
- Louise Blachère : une des journalistes de la conférence
- Marion Lécrivain : la veilleuse
- Mikaël Alhawi : un militaire
- Daniel Buren : lui-même (image d'archives)
- Dominique Zardi : lui-même (image d'archives)
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