C’est le film espagnol Entre dos aguas de Isaki Lacuesta qui a remporté le Coquillage d’or du meilleur long métrage. Entre dos aguas raconte l’histoire de deux frères roms, Isra et Cheíto. Le premier est envoyé en prison pour trafic de drogue tandis que le second s’est engagé dans les marines. Quand Isra est libéré de prison et que Cheíto revient d’une longue mission, les frères se retrouvent à San Fernando. Ils se remémorent la mort violente de leur père alors qu’ils n’étaient que des jeunes garçons… Il n’y a pas encore de sortie française prévue pour ce long métrage en France.
Le prix spécial du jury est allé au thriller philippin Alpha : the Right to Kill de Brillante Mendoza. Alpha : the Right to Kill raconte une immersion dans la lutte policière contre le trafic de drogues. Une violente bataille éclate dans les bidonvilles entre les forces de police et l’un des principaux trafiquants.
Le film argentin Rojo de Benjamin Naishtat (révélé par Historia del miedo) a semble t-il beaucoup plu au jury qui a décidé de lui décerner non pas un ni deux mais trois prix : mise en scène, interprétation masculine et photo (les autres réalisateurs en compétition apprécieront). Le pitch : Au cœur des années 70, un étranger arrive dans une calme petite ville de province. Dans un restaurant, sans raison apparente, il s’attaque à Claudio, un avocat renommé. Les personnes présentes dans le restaurant soutiennent l’avocat, humilient l’étranger et le jettent dehors. Plus tard, en rentrant chez lui, Claudio et son épouse Susana sont à nouveau interceptés par l’étranger, qui est déterminé à se venger de Claudio. L’avocat s’engage dans une voie de non-retour, de mort, de secrets et de silences… Rojo fera sa première française dans quelques jours au FIFIB
Le prix d’interprétation féminine est allé à la Norvégienne Pia Tjelta pour le film Blind Spot réalisé par la Suédoise Tuva Novotny. Blind Spot raconte l’histoire de Maria et Anders, parents de deux enfants, Tea et son petit frère Bjorn. L’harmonie parfaite de la famille est brisée lorsque celle-ci est confrontée à la maladie mentale de l’adolescente.
Enfin, le prix du scénario est allé ex-æquo au Britannique Paul Laverty pour Yuli et aux Français Jean-Claude Carrière et Louis Garrel pour L’Homme fidèle. Yuli est un biopic consacré au danseur cubain Carlos Acosta. L’Homme fidèle raconte l’histoire d’Abel qui retrouve Marianne à l’enterrement de Paul. La disparition de Paul va enfin lui permettre de reconquérir Marianne. Mais Joseph, le fils de Paul et Marianne, et Eve, la sœur de Paul, l’entendent d’une autre oreille. L’Homme fidèle sortira en France en février 2019.
La compétition New Directors, dont le jury était présidé par la productrice danoise Katrin Pors, a couronné le Japonais Jesus de Hiroshi Okuyama. Ce jeune réalisateur n’a que 22 ans. Jesus raconte l’histoire de Yura, un jeune garçon dont la famille quitte Tokyo pour vivre à la campagne. Il s’adapte peu à peu à son nouvel environnement, et notamment à son école chrétienne. Un jour, au milieu d’une prière, il voit apparaître un petit Jésus devant lui. Chaque vœu que Yura fait à Jésus devient réalité et il commence à croire au pouvoir du Seigneur…
Source : Le Polyester
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