En ces années troubles où peur et stigmatisation sont devenus des maitres mots ( jusqu’à empêcher Nicolas Boukhrief de sortir son film en salle), changer de regard, varier les points de vue, peut-être chose providentielle…
…Et quoi de mieux que le cinéma d’animation pour aborder des idées complexes en douceur. Disney semble nous proposer une entrée en matière avec son nouveau film ZOOTOPIE.
Certes, Disney a coutume de mettre en scène des animaux dans ses films d’animation et de leur prêter des caractéristiques humaines, mais ils ne sont pas toujours anthropomorphisés de la même façon. On distingue donc plusieurs cas :
– Celui des animaux dotés de parole mais avec des comportements sociaux d’animaux, comme dans Le Roi lion , film magistral qui a inculqué la notion de trahison à toute une génération ( Scar étant devenu le batard absolu dans tout l’univers ! )
– Celui des animaux dotés de parole et calquant le comportement humain, comme Basile, détective privé. Et en la matière, ZOOTOPIE est un cas d’école puisqu’il décrit une société entièrement composée d’animaux anthropomorphes. Un monde sans humanité à proprement dite. Et ce miroir déformant à quelque chose de génial, puisqu’il permet d’aborder des sujets tout à fait sérieux avec une âme d’enfant, même chez les plus grands.
– Celui des animaux dotés de parole et calquant le comportement humain, comme Basile, détective privé. Et en la matière, ZOOTOPIE est un cas d’école puisqu’il décrit une société entièrement composée d’animaux anthropomorphes. Un monde sans humanité à proprement dite. Et ce miroir déformant à quelque chose de génial, puisqu’il permet d’aborder des sujets tout à fait sérieux avec une âme d’enfant, même chez les plus grands.
La dernière bande-annonce du film illustre d’ailleurs à merveille le concept de ville-monde où toutes les espèces se cotoient ! une utopie atypique et qui file le sourire.
Ici, il sera donc question de cohabitation entre les espèces, avec un binôme emblématique digne de Rox et Rouky ! On suit en effet les aventures de Judy, une lapine inspecteur de police qui s’associe avec un renard espiègle (pléonasme) du nom de Nick, pour résoudre une enquête.
Sur fond de polar, la question du rapport prédateur/proie est abordée avec une double dimension, puisqu’au delà de leurs caractéristiques animales, les protagonistes ont aussi un comportement social. La relation entre les deux héros va aussi évoluer tout au long du film en amitié sincère, une façon de montrer que l’altruisme permet de dépasser bas instincts et différences. Bien sur nous sommes chez Disney, et donc loin de l’univers désabusé d’un inspecteur Canardo.
Sur fond de polar, la question du rapport prédateur/proie est abordée avec une double dimension, puisqu’au delà de leurs caractéristiques animales, les protagonistes ont aussi un comportement social. La relation entre les deux héros va aussi évoluer tout au long du film en amitié sincère, une façon de montrer que l’altruisme permet de dépasser bas instincts et différences. Bien sur nous sommes chez Disney, et donc loin de l’univers désabusé d’un inspecteur Canardo.
Le changement commence par nous semble-t’il. Alors au regard de notre actualité, où la tendance est à la méfiance et au repli-sur soi, une belle leçon de vivre ensemble dans l’humour et la bonne humeur… ça devrait faire du bien. Un noble enjeu donc pour ces animaux doués de raison.
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