My Old Lady.
Mathias (Kevin Kline), la cinquantaine, new-yorkais, divorcé et sans ressources, débarque à Paris pour vendre la maison qu'il a héritée de son père à François Roy (Stéphane Freiss) un agent immobilier qui voudrait en faire un hôtel de luxe. Il découvre alors que ce magnifique hôtel particulier du Marais est habité par une vieille dame de 92 ans, Mathilde Girard (Maggie Smith), et sa fille, Chloé (Kristin Scott Thomas).
Cette dernière enseigne l'anglais, est assez acariâtre, n'a qu'une relation extra-conjugale avec Philippe (Stéphane de Groodt), un homme marié qui ne quittera jamais son épouse et ses fille pour elle, et réprouve la décision de sa mère d'héberger Mathias momentanément.
Un magnifique hôtel particulier que Mathilde a placé il y a bien longtemps en viager, coutume typiquement française que ne comprend évidemment pas cet Étasunien pragmatique, qui, non seulement se retrouve en plus à devoir payer une rente.
Pour apprécier la situation il va voir le Docteur Florence Horowitz (Noémie Lvovsky) le médecin de Mathilde qui lui confirme qu'elle est en pleine forme malgré son âge, et pour payer cette rente, il vent en cachette quelques meubles à Monsieur Lefèvre (Dominique Pinon) un sympathique brocanteur.
Peu à peu la vie quotidienne s'organise, laissant les secrets de famille se dévoiler, Mathilde ayant été autrefois le grand amour du père de Mathias...
Cette dernière enseigne l'anglais, est assez acariâtre, n'a qu'une relation extra-conjugale avec Philippe (Stéphane de Groodt), un homme marié qui ne quittera jamais son épouse et ses fille pour elle, et réprouve la décision de sa mère d'héberger Mathias momentanément.
Un magnifique hôtel particulier que Mathilde a placé il y a bien longtemps en viager, coutume typiquement française que ne comprend évidemment pas cet Étasunien pragmatique, qui, non seulement se retrouve en plus à devoir payer une rente.
Pour apprécier la situation il va voir le Docteur Florence Horowitz (Noémie Lvovsky) le médecin de Mathilde qui lui confirme qu'elle est en pleine forme malgré son âge, et pour payer cette rente, il vent en cachette quelques meubles à Monsieur Lefèvre (Dominique Pinon) un sympathique brocanteur.
Peu à peu la vie quotidienne s'organise, laissant les secrets de famille se dévoiler, Mathilde ayant été autrefois le grand amour du père de Mathias...
Le réalisateur Daniel Horowitz est un grand dramaturge qui a écrit quelques très bons scénari pour le cinéma, "Des fraises et du sang" (1970), "Sunshine" (1999), "James Dean" (2001) et "New York, I love you" (2008), et qui réalise ici son premier film. Ce grand amoureux de Paris, qui y a passé la moitié de sa vie, adapte ici une de ses pièces de théâtre, dans un tournage express de 24 jours, avant tout pour filmer cette ville qu'il aime tant. Pour rester au plus près de sa pièce, Israël Horowitz a choisi de privilégier les plans-séquences et les travellings, ce qui hélas ne permet pas de montrer à l'écran toute la beauté de cet exceptionnel hôtel particulier. Mais le propos n'est pas là.
En effet, il s'agit d'abord de montrer une situation cocasse, des dialogues ciselés, des souvenirs qui reviennent, des secrets qui se dévoilent (on comprend très bien la trame, et devine très tôt où le film nous mène)... Maggie Smith est éblouissante de malice, prouvant encore et toujours qu'elle est une très très grande actrice. Kevin Kline est tout à fait à la hauteur, et ne s'écroule jamais devant cette immense actrice. Leurs tête-à-tête sont un des joyaux du film. En revanche, selon moi, Kristin Scott Thomas est un peu faiblarde, et n'a de solution que d'élever la voix et d'opter pour un jeu plus "hystérique" pour exister à l'écran, dans ce rôle originellement destiné à Jane Birkin.
Heureuses apparitions de Dominique Pinon (un acteur que j'aime beaucoup) et de Noémie Lvovsky qui parviennent à exister à l'écran en quelques scènes seulement. Stéphane de Groodt et Stéphane Freiss sont plutôt transparents, mais leurs rôles sont si infimes...
J'ai peu de goût pour ce Paris "de carte postale" (le Marais, les quais de la Seine, Notre Dame...), mais je comprends la volonté du réalisateur (qui a 75 ans) de le montrer ainsi, sans doute conforme à ses souvenirs de jeunesse.
Au final, cette comédie est charmante, raffinée dans ses dialogues, servie admirablement par Maggie Smith et Kevin Kline au jeu desquels on se laisse séduire d'emblée. On passe, au gré des situations et des répliques, du rire au larmes, emporté par une délicatesse presque surannée.
Même si elle manque parfois d'espièglerie et véhicule quelques clichés, cette adaptation cinématographique modeste dans son intention (pas de pathos, pas d'esbroufe) de sa pièce de théâtre, permet à Israël Horowitz de nous offrir un agréable moment.
My Old Lay de Daniel Horowitz avec Maggie Smith, Kevin Kline, Dominique Pinon et Kristin Scott Thomas
Critique Chonchon
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