Ce qui faut c'est bien décortiqué ce palmarès, de loin on a pas eu l'impression que les frères Coen ont été très influençables, Guillermo Del Toro a défendu son compatriote Miguel Franco ( ce qui doit faire rougir de honte les festivaliers) Gyllenhall et Sienne Miller ont donné l'impression de découvrir qu'il y avait de la misère autre part qu'en Afrique, misère sociale et humaine, dans des films pas enrobés par du clinquant, qui disait la même chose, mais pas du tout épuré, comme ceux qui sont au palmarès.
Il fallait regarder les yeux emboués de Xavier Dolan pour comprendre qu'il était le maître d'oeuvre de ce palmarès, pourquoi :
- La vengeance est un plat qui se mange froid, les américains n'ont pas voulu de lui, exit ceux-ci, les français lui ont fait un triomphe et un César à la clef, et bien on va y allez, et pour le social il n'est pas le dernier, je suis certains qu'il était le plus concerné et le plus apte à comprendre ces sujets.
Le Fils de Saul, pouvait donner des émotions à plus d'un, mais c'est un premier film, donc la Palme d'Or au plus grand réalisateur français actuel n'est pas surprenant, ne jugeons pas des films pour le moment des films , on ne les as pas vu, restons sur le triomphe du cinéma français grâce au génie d'un petit canadien, qui a l'air d'en avoir assurément.
Maintenant remettre un prix à Vincent Lindon, je vais leur montrer quelques films (Paparrazi, La crise, Belle Maman), et j'en suis sur que le prix qu'Emmanuelle Bercot a reçu n'est pas celui pour le film de Maiwen , mais pour le film d'ouverture n'est ce pas Xavier Dolan (on revient toujours à lui).
En tous cas, c'est l'image d'un monde et de la France pas très optimiste que nous montre tout cela, si on peut demander à notre chef d'état d'allez les voir, pour comprendre l'état de la France à travers ces films récompensés, et si à l'arrivée Xavier Dolan peut donner des idées de socialisme pourquoi pas.
PALMARES DU FESTIVAL DE CANNES 2015
Palme d'or : Dheepan de Jacques Audiard
Grand prix : Le Fils de Saul de László Nemes
Prix de la mise en scène : Hou Hsiao-Hsien pour The Assassin
Prix d'interprétation masculine : Vincent Lindon pour La Loi du marché
Prix du jury : The Lobster de Yorgos Lanthimos
Prix d'interprétation féminine : double prix ex-aequo, Rooney Mara pour son rôle dans Carol et Emmanuelle Bercot pour son rôle dans Mon Roi
Prix du scénario : Michel Franco pour Chronic
Palme d’honneur : Agnès Varda
Caméra d'or : La Tierra y la Sombra de César Augusto Acevedo
Palme d'or du court-métrage : Waves '98 d'Ely Dagher
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