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mercredi 10 septembre 2014

CHRONIQUE AU JOUR LE JOUR DU FESTIVAL AMERICAIN DE DEAUVILLE 2014 : JOUR 5 MARDI 9 SEPTEMBRE 2014



Que se passe-t-il d'important au Festival de Deauville,et bien pas grand chose d'important, après les saillies de John McTiernan la veille sur le cinéma et la société américaine, que l'on retrouve mot pour mot dans son interview dans le magazine SO FILM, qui coûte finalement moins cher qu'un hébergement à Deauville et des prix des boissons.

Hier,seul Ray Liotta l'affranchi nous a gratifié enfin d'un numéro d'entertermainent , mais hélas sans moi, car cette année,je suis toujours dans les mauvais coups, je suis à contre-courant des autres.

Donc je me contente des films, ce qui est pas si mal d'ailleurs. Enfin, aujourd'hui 2 vrais films de festival, ou on peut discuter des heures de nos points de vues.

The Better Angels de A.S Edwards avec Jason Clarke,Diane Kruger, Brit Marling, Wes Bentley et Braydon Denwey. Un film d'un noir et blanc de 1h34 très contemplatif, car la grande surprise du festival, c'est de nous avoir présenté le dernier film de Terrence Mallick, caché sous le nom de A.S Edwards, tellement il y a des accointances avec son cinéma. Quand je pensais cela pendant la projection, je croyais pas si bien dire, car le film est produit par Terrence Mallick (comme quoi).

L'histoire se passe en Indiana en 1817,une nation américain à peine âgée de 40 ans, qui se relève difficilement de sa seconde guerre d'indépendance. Des hommes et des femmes qui pour survivre, mènent une lutte sans merci contre la nature et les maladies. Tel est le monde que découvre Abraham Lincoln à sa naissance. Sur une période de 3 ans, le film retrace l'enfance du future Président des Etats-Unis, sa famille, les difficultés qu'il a traversées et qui l'ont construit, la tragédie qui l'a marque à jamais, et les deux femmes qui l'aideront à accomplir son destin.

J'aime beaucoup ce film, même s'il ne passe pas grand chose,on est pas à la chasse des indiens et de la ruée encore vers l'or et les habitants venant tous d'Europe, vivent comme ils peuvent avec les moyens du bord. Le père de Lincoln éduque à la dure ses enfants et leurs cousins, ce qui a probablement forgé ce caractère très spécial qu'avait Lincoln et qu'il l'on amené à son destin hors du commun.

Intéressant de voir l'éducation d'un futur président, comme si nous on faisait sur la jeunesse d'un président du côté de Tulle, à l'époque vivant avec les sans-dents, avant de rencontrer les riches et leurs goûts.

Dans le film, le père sévère persévère dans son éducation à la ceinture, mais les enfants ne la haïssent pas ,bien au contraire, entourés de deux femmes douces qui leurs amènent des bons moments de tendresse. On voit aussi l'éducation religieuse, cher aux américains, qui font le fondement de leurs racines. Abraham a a faire à la pauvreté, mais ne côtoie que partiellement que l'esclavage, qui sera sa marque de fabrique plus tard. Le film est filmé en lumière naturelle (feu de bois, bougie et lumière du jour), j'ai cette impression que cette conception de mise en scène est volontairement minimaliste,pour allez au delà des fastes du film de Spielberg.

Côté acteur, Diane Kruger est lumineuse, mais hélas Jason Clarke est toujours aussi monolithique dans son jeu, mais je tiens à noter la grande performance de Daniel D.Lewis dans le rôle du jeune Lincoln (quel performance pictures !!!!!!).

C'est beau comme un tableau en charbon anthracite.

Note : 15.10

The Good Lie de Philippe Falardeau avec Reese Whiterspoon,Arnold Oceng, Ger Duany et Emmanuel Jal. Philippe Falardeau est un réalisateur canadien qui avait réalisé il y a deux ans M.Lazhard qui avait été jusqu'au Oscar pour son pays, avec le même thème , l'intégration d'immigrants improbables.

Inspirée de faits réels, l'histoire incroyable de quatre orphelins , survivants d'une attaque de leur village au Soudan. Ils parcourent près de 1000 kilomètres à pieds pour rejoindre un camp de réfugies des Nations-Unies et survivre. 10 ans pus tard,ils gagnent le droit d'immigrer au Etats-Unis à la suite d'un tirage au sort, commence pour eux une nouvelle aventure extraordinaire, dans un monde inconnu et surprenant.

Je suis partagé sur le film,l'histoire en elle même est incroyable et bien amenée , et les personnages sont extrèmement sympathique, mais je pense que comme l'histoire se passe au lendemain du 11 septembre 2001, on ne sent pas l'urgence de l'instant, ni à travers les personnages,ni à travers de ceux qui les accueillent.

Evidemment de mettre 3 pauvres immigrés dans une métropole découvrant une autre vie (McDo, portable, Travail....) fait rire et pleurer dans les chaumières, mais on peut se demander si on est pas pris en Otage, dans cette façon d'amener le film, car je pense pas que les vrais personnages ont été aussi à l'aise dans leurs pérégrinations américaines. La 1ère partie sur leur fuite et leur envie de survie, en devient finalement plus intéressante que ce voyage initiatique au pays du grand démon, car ces jeunes gens viennent du Soudan,ennemi des Etats-Unis en 2001.

Côté cinéma,Falardeau n'amène rien,ni au niveau narration et niveau mise en scène,il se contente de suivre et de filmer ses héros, et appuyer où il veut emmener les spectateurs.

Sans en faire un film larmoyant je pense que Falardeau aurait du mettre un peu plus de gravité de la situation dans son film. Dommage.

Note : 13.80



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