Dans le cadre des Mille Films De Ma Vie , je vous propose Les Bêtes du Sud Sauvage de Beth Zeitlin (2012) avec Quvzenzahné Wallis, Dwight Henry, Levy Easterly, Lowell Landes
Hushpuppy (Wallis) une fillette de six ans, vit dans le Bayou, avec son père (Henry) ans une cabane délabrée et miséreuse avec d'autres abandonnés de la société américaine. Un jour, une violente tempête provoque la montée des eaux, mettant en péril leurs vies déjà fort précaires.
A partir de là, une grande aventure épique, héroïque et humaines, avec l'apparition de Aurochs libérez des glaces, la déchéance alcoolique du père mais reste volontaire et la petite fille à la recherche de sa mère, voit en clignotant dans les brumes électriques, un signe d'espoir de la revoir.
Pourquoi ce film : On a eu la chance de voir ce film au Festival du Film Américain de Deauville de 2012 avec une réputation flatteuse (Caméra d'Or à Cannes, Grand Prix du Jury à Sundance), et ce n’était rien à la claque qu'on allait prendre à la vision du film, qui va bouleverser nos cœurs et nos convictions en espérant que toutefois certains en ai gardé quelque chose, le film remportera sans surprise le Grand Prix par le Jury présidé par Sandrine Bonnaire et également le Prix Révélations.
C'était le premier film du réalisateur Beth Zeitlin et qu'elle réussite, en utilisant l'imaginaire d'un enfant pour parler d'une catastrophe pourtant si prévisible, mais derrière ce drame, il donne de l'espoir par le comportement combatif de la petite pour atteindre son but, et se débrouiller au quotidien au milieu des eaux.
Hélas rien depuis ce film, 8 ans de silence, il a bien un film intitulé Wendy en annonce pour cette année mais on n’en sait pas plus.
Je me rappelle une ovation de plus de 10 minutes, carrément une explosion de bonheur, le sourire et la débrouillardise de cette petite fille, parfaitement jouée par Quvzenzahné Wallis, nous envoie des ondes positives et un véritable bonheur qu'un jeune réalisateur a osé nous proposer avec certainement pas beaucoup d’argent, mais beaucoup d’inventivité, de grâce et je le répète de bonheur, 92 minutes où les poissons volent dans l'imagination de Hushpuppy.
Outre cette formidable aventure humaine, le réalisateur avec son décorateur (Dawn Masi) et son directeur de la photographie (Ben Richardson) y rajoute une grâce rare au cinéma qu'on a une fois par décennie sans qu'on s'y attende.
Un film ne qu’a pas dû voir un certain Président actuel aux States par rapport à la gestion de même type d'événement catastrophique.
Maintenant après la magie, il faut s'interroger dans les conditions que vivent certaines personnes dans ses régions abandonnées par les gouvernements successifs, fermant les yeux alors qu'il pourrait y voir des poissons volés.
Le film a obtenu 4 Nominations aux Oscars dont Meilleur Film, Réalisatrice et Actrice.
Pas grand-chose non plus pour la petite Quvzenzahné Wallis, une apparition dans Twelve Years a Slave et vedette du mauvais remake Annie. L'insouciance de la jeunesse passe.
A voir et ne vous fiez pas au synopsis dramatique, c'est beaucoup plus que cela, laissez vous embarquez par cette aventure imaginaire d'une petite fille à l'esprit plein d'animaux bizarres et d'explosion de joie.
DISTRIBUTION
- Quvenzhané Wallis : Hushpuppy Doucet
- Dwight Henry : Wink Doucet, le père de Hushpuppy
- Levy Easterly : Jean Battiste
- Lowell Landes : Walrus
- Pamela Harper : Little Jo
- Gina Montana : Miss Bathsheeba
- Henry D. Coleman : Peter T
SYNOPSIS
Hushpuppy, une fillette de six ans, vit dans le bayou de Louisiane avec son père au milieu de la mangrove, dans une cabane délabrée et miséreuse avec d'autres abandonnés de la société américaine. Un jour, une violente tempête provoque la montée des eaux, mettant en péril leurs vies déjà fort précaires. Les changements climatiques ont libéré des aurochs — auparavant prisonniers des glaces polaires — qui migrent jusqu'en Louisiane. Le père de Hushpuppy, alcoolique, violent et déboussolé, voit sa santé décliner, mais refuse, avec ses semblables, l'aide humanitaire. L'enfant, à la recherche de sa mère disparue, croit en voir les signes dans le clignotement d'un phare au large de la côte. Elle mène, grâce à une force de caractère instillée par l'éducation à la dure de son père, un combat quotidien de survie et de débrouillardise, mais cherche aussi des réponses affectives auprès de personnes rencontrées au gré de son errance.
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