Le réalisateur d’Hérédité et de Midsommar n’en a pas fini de traumatiser des rétines et se lance dans un nouveau projet hybride de quatre heures.
Le roi de l’ambiance anxiogène et délétère derrière Hérédité et Midsommar revient avec un tout nouveau projet, qui devrait cette fois faire durer le plaisir.
En plus de préparer un remake du déjanté Save the Green Planet de Jang Joon-hwan avec le studio coréen de Parasite (CJ Entertainment), Ari Aster planche sur une « comédie cauchemardesque », qui d’après ses récentes précisions livrées lors d’une interview avec les étudiants cinéphiles de l’AS Program Board de l’Université de Californie à Santa Barbara, devrait avoisiner les quatre heures.
Celui qui se qualifie de « cinéaste de genre » plutôt que d’horreur, a abordé cet ambitieux projet au cours d’une discussion en live sur ses films, relayée par le site académique Daily Nexus, évoquant notamment Midsommar, une expérience éprouvante qu’il refuse de catégoriser comme « effrayante ».
Sa nouvelle œuvre devrait encore bousculer les frontières du septième art, et jouer sur plusieurs tableaux. Comme il l’affirmait déjà en juillet 2019 à IndieWire, le réalisateur qui hésitait alors entre une comédie cauchemardesque et un mélodrame domestique, a visiblement opté pour la première option, dont il vient de dévoiler la durée.
Affirmant avoir terminé une première ébauche du long-métrage, dont il n’a pas dévoilé les détails – en ayant déjà indiqué que le trouble mental y tiendrait encore une place particulière -, il ajoute, « Tout ce que je sais, c’est que ça va durer quatre heures », tout en précisant que la limite d’âge de cet opus sera probablement fixée au-dessus de 17 ans.
Le cinéaste se réjouit également de sa participation – via son label Square Peg lancé en 2019 – à la nouvelle version de Save the Green Planet, film coréen de science-fiction sorti en 2003, dans lequel un homme persuadé que les aliens vont envahir la Terre enlève le PDG d’une entreprise de produit chimiques, qu’il soupçonne d’être le meneur des extra-terrestres. De belles promesses.
Source : Ciné Chronicle
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