L’avantage avec Stephen King, c’est qu’il combine quantité et qualité. Alors, non, pas tout ce qu’il a fait ne mérite vraiment notre attention, mais la majorité est plus notable que dispensable. Une aubaine pour Hollywood, qui peut se faire un plaisir de piocher dedans en réanimant des titres connus (souvent parce qu’ils ont déjà eu une ou plusieurs adaptations) ou en misant sur d’autres moins populaires. Quasiment tout y passe, y compris ses nouvelles ou ses tentatives écrites sous le pseudo de Richard Bachman.
Au tour de La Petite Fille qui aimait Tom Gordon de revenir dans l’actualité. Publié à la fin des années 90, ce roman aurait pu être transposé plus tôt sur nos écrans par l’intermédiaire de George A. Romero. Le réalisateur avait pour idée de convoquer Dakota Fanning dans le rôle principal mais le projet est tombé à l’eau à cause d’un manque de financement. Qu’il est drôle de voir qu’aujourd’hui des gens sont prêts à mettre de l’argent dessus en réaction à la déferlante King en cours.
La Petite Fille qui aimait Tom Gordon narre les malheurs de la jeune Trisha, âgée de 9 ans. En randonnée dans la magnifique région des Appalaches avec son frère et sa mère, elle se retrouve au cœur d’une dispute. Énervée par la situation, elle s’éloigne de ses proches pour suivre son propre chemin. Mais elle va vite se rendre compte qu’elle est perdue dans la nature, sans moyen de communication. Équipée de sa radio portable qui lui sert à écouter les matchs de baseball de Tom Gordon (un joueur dont elle est fan), elle tente de survivre avec ses maigres moyens. Ainsi débute une aventure éprouvante, pleine de péripéties.
Elle va également se rendre compte que quelque chose la suit et cette menace pourrait être surnaturelle. On ne va pas vous en dire plus pour ne pas vous gâcher par avance le scénario du film mais vous aurez compris que cette histoire parle de survie. À une époque où les gamins sont à la mode (Stranger Things, Ça, S.O.S. Fantômes 3…), l’héroïne de La Petite Fille qui aimait Tom Gordon arrive à point nommé.
L’adaptation se fera avec Roy Lee à la production (déjà impliqué dans l’univers de King sur Ça et la série à venir Le Fléau), Jon Berg de Vertigo Films et surtout Christine Romero, l’une des anciennes femmes de George. Une manière de rendre hommage à la volonté de son ex-mari qui était intéressé par cette aventure. Aucun réalisateur n’est encore annoncé et nous avons une vraie envie de voir quelle actrice sera choisie pour tenir le rôle principal demandant à la fois une vraie présence et des capacités physiques pour encaisser le tournage.
Source Ciné Séries
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