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dimanche 11 août 2019

* 12.10 - MON AVIS SUR NEVER GROW OLD DE IVAN CAVANAGH

NEVER GROW OLD de Ivan Kavanagh est un Western Américain

C'est le premier film du réalisateur irlandais Ivan Kavanagh dans la grande tradition de ces anciens comme John Ford qui ont foulé cette terre irlandaise et à l'origine des plus beaux westerns du cinéma, même si celui-ci au niveau ambiance et mise en scène est plus proche d'Impitoyable de Clint Eastwood ou dernièrement de Brimstone.

D'ailleurs le film a été tourné dans la région des terres et des lacs du Connemara, terre natale de John Ford et mis en musique par Michel Sardou.


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Kavanagh qui a posé son histoire avant la Guerre de Sécession en 1849 pendant la célèbre Rué vers l'Or, montre une ville et une vie bien loin de l'image d'Epinal des westerns traditionnels avec ses rues propres et ses ballots de paille qui traversent la rue, ici on en est loin, les rues sont sales, pleines de boues (donc impossible pour nos ballots de paille de roulés) privilégiant à fureur et la noirceur de l'époque que le falbala des belles lumières dans un Texas lointain.

D'ailleurs même le personnage principal du film un jeune charpentier et entrepreneur de pompes funèbres irlandais Patrick Tate (Emile Hirsch) où il vit avec sa jeune famille à la périphérie d'une petite ville sur la route de la Californie pendant la rué vers l'Or.

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La vie est dure mais paisible, malgré les injonctions divines d'un pasteur qui veut que ses brebis soient toujours dans le rang des idées de la communauté, mais l'arrivé de Dutch Albert (John Cusack) et sa bande de Hors-la-loi qui va tout faire basculer et l'obliger à protéger sa famille, mais aussi l'aubaine d'avoir du boulot en tant que croque-mort. Mais la prospérité de Tate avec l'argent des combines de Dutch Albert va faire éclater le couple.

Dans le cinéma le croque-mort, notamment est une référence obligatoire dans les westerns, mais souvent en deuxième plan comme dans les BD de Lucky Luke, mesurant ses futures clients et faisant fortune dans ses habits en noirs, là pas de changement, le look y est mais cette fois il est au-devant de la scène, mais la fortune ne lui sourit pas, car on est pas dans un film de cartes postales.

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Un film plus européen qu'il y apparait, un héros venant d'Irlande et sa femme française (Deborah François) accepte cette vie fait de travail à la dure et d'un mode vie emplit de religion gérée par le pasteur avec interdiction d'alcool, le jeu et la prostitution pourtant cher au film sur cette époque.

Un western bien noir par son ambiance, la lumière de Piers McGrail très apocalyptique à certain moment et même les habits de Dutch Albert tout de noir vêtu comme Yul Brynner dans les 7 Mercenaires qui démontrent souvent que c'est le chef et le méchant de l'histoire, mais ce n'est qu'un aspect de ce film crépusculaire bien fait dans l'ensemble même si avec quelques lourdeurs de la situation des uns et des autres dans la société du film, mais globalement le film est très intéressant à regarder pas du niveau de Impitoyable, mais profitons qu'il est sortie en salles.

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Côté acteur même si hélas Deborah François n’est pas trop mise en valeur, le duo Emile Hirsch (heureux de le revoir dans un bon film) et le toujours juste John Cusack s'affronte avec bruit et fureur sous les sunlights nocturnes.

NOTE : 12.10




FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Ivan Kavanagh
Scénario : Ivan Kavanagh
Musique : Aza Hand, Will Slattery et Gast Waltzing
Production : Jacqueline Kerrin, Nicolas Steil et Dominic Wright
Maquillage : Véronique Dubray
Son : Carlo Thoss
Costumes : Jackye Fauconnier
Casting : Emma Gunnery
Directeur Artistique ; Marc Ridremont
Montage : Dermot Diski et Bernard Beets
Photographie ; Piers McGrail

DISTRIBUTION










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