Ce sont les producteurs de Vol 93 qui ont remis au goût du
jour un fait réels qui a 42 ans maintenant et qui a déjà fait l'objet de trois
films avant celui-ci "Victoire à Entebbe" et "Raid sur
Entebbe" les deux la même année en 1976 que les faits et Mission Yonathan
l'année suivante.
La différence avec les précédents films est qu'ici on a le
point de vue des terroristes et finalement peu des otages (contrairement au
titre) ce qui démontre combien que les points de vue sont plus divisés qu'à
l'époque.
Le fait se passe le 4 Juillet 1976 ou 2 allemands et 2
palestiniens détournent un Airbus A300 en provenance d'Athènes à destination de
Paris et prennent en otages les 239 passagers. Les palestiniens font partis du
Front Populaire de Libération de la Palestine, quant aux 2 allemands, ils sont
militants des Cellules révolutionnaires (Rosamund Pike et Daniel Bruhl), une
organisation terroriste d'extrême gauche ayant sévi en Allemagne de l'Ouest
pendant les années de plomb.
Après avoir forcé l'appareil à se poser à Entebbe en Ouganda,
les preneurs d'otages souhaitent exposer au monde entier la lutte du peuple
palestinien face à Israël. 83 ressortissants israéliens se trouvent à bord de l’avion,
poussant le gouvernement du pays mené par Yitzhak Rabin à organiser la
libération des otages dans ce qui deviendra "Opération Thunderbolt".
Les 4 pirates de l'air vont être confrontés au président
Amin Dada et sa folie sanguinaire (Nonson Anozie).
A Partir ou les cartes sont sur tables, on va pouvoir voir
que les choses ne se passait pas facilement comme chez les terroristes
allemands et palestiniens n'avaient pas le même point de vue de la finalité de
ce détournement, et également dans le gouvernement israélien ou Rabin et Peres
se déchiraient pour des bribes de pouvoir.
La partie ou on suit les terroristes est bien vu grâce
surtout à l'interprétation de Pike et Bruhl, mais on en apprend plus dans les
couloirs de la géopolitique qui se joue dans travées du pouvoir israélien,
alors que les précédents films se centrait plus sur le côté badas de la
libération des otages plus dans l'air du temps de l'époque.
On comprendra le pourquoi de l'assassinat de Rabin et de la
monter en politique de Benjamin Netanyahou à l'époque loin de ces arcanes.
Pas de parti pris dans le film, ce qui fait qu'on peut le
regarder comme un film historique et non pas comme un film d'action.
NOTE : 12.80
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : José Padhila
Scénariste : Gregory Burke
Musique : Rodrigo Amarante
Production : Tim Bevan, Kate Salomon, Eric Fellner, Ron Halpern et Michelle Wright
Cascades : Morgant Chetcuti
Effets Spéciaux : Mark Meddings
Costumes : Bina Daigeler
Casting : Fiona Weir
Décors : Kave Quinn
Directeur Artistique : Charlo Dalli
Montage : Daniel Rezende
Photographie : Lula Carvaho
DISTRIBUTION
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