Soulagement ce matin
quand on s'aperçoit que le film est reparti bredouille de Cannes, la notion
sociale propre à la France avec ses manifestations au quotidien n'ont pas
intéressé le Jury International, ni même Léa Seydoux mais papa n'a pas voulu
(lol) mais Robert Guéguidian n'a pas eu de poids, et finalement c'est bien
comme ça.
Malgré de lourds sacrifices financiers de la part des
salariés et un bénéfice record de leur entreprise, la direction de l’usine
Perrin Industrie décide néanmoins la fermeture totale du site. Accord bafoué,
promesses non respectées, les 1100 salariés, emmenés par leur porte‑parole
Laurent Amédéo, refusent cette décision brutale et vont tout tenter pour sauver
leur emploi.
Le film est une accumulation de propagande cégétiste (la
CFDT est absente par exemple), avec les patrons sont les truands, les non-grévistes
les brutes et les syndicats les bons, pendant 110 minutes ce n'est que ça
menant le film comme un documentaire comme si la caméra de Brizé filmait en
mode militant avec des gens passant devant la caméra pour faire plus vrai.
Aucun scénario crédible, des dialogues à l'emporte-pièce et
incompréhensible, tout le monde parlant en même temps pour faire plus vrai, non
Brizé n'est pas Ken Loach et c'est tant mieux.
Une publicité tout le long du film pour BFMTV chaîne en
général honni par les syndicats et les partis de gauche, on n’y comprend rien
et surtout on n'arrive pas à avoir d'empathie pour les grévistes, ni de haine pour
les patrons, tant les ficelles sont grosses.
Si on considère En Guerre comme du cinéma, je n'y comprends
rien, que ce soit un manifeste utile et justifié pourquoi pas mais du cinéma
que nenni.
Ce type de cinéma me fatigue et on perd tout envie de le
défendre, et puis sortir un film sur une grève pendant les grèves c'est trop
facile.
A oublier totalement, même pour Lindon acteur en colère le
jour, bourgeois le soir et le week-end.
A l'arrivée un show Lindon produit par Lindon ou il y a
marqué tout le long du film, donné moi un deuxième César.
NOTE : 5.00
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Stéphane Brizé
Scénario : Stéphane Brizé, Olivier Gorce, Xavier Mathieu, Ralph Blindauer et Olivier Lemaire II
Musique : Bertrand Blessing
Producteur : Christophe Rossignon et Philip Boeffard et Vincent Lindon
Montage Son : Hervé Guyader
Son : Emmanuelle Villard
Scripte : Marion Pin
Costumes : Anne Dunsford
1er Assistant Réalisateur : Emile Louis
Directeur de Production ; CDhristophe Desenclos
Casting : Coralie Amedeo
Décors : Valérie Saradjian
Montage : Anne Klotz
Photographie ; Eric Dumont
DISTRIBUTION
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