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dimanche 27 mai 2018

*15.30 - MON AVIS SUR PLAIRE,AIMER ET COURIR VITE DE CHRISTOPHE HONORE (Un an trop tard ou trop tôt)

PLAIRE,AIMER ET COURIR VITE de Christophe Honoré est un Film Dramatique Français

 Ce film a été présenté en compétition au Festival de Cannes 2018 et est reparti bredouille ni même avec la Palme Queer dont le sujet pouvait être un tremplin, mais le film d'Honoré aura se défaut d'arriver un an après 120 Battements par Minute sur la même période 1993 et un même sujet de fond ici , le Sida, ce qui fait que le public sauf les habitués d'Honoré pourront se sentir absent, pourtant le film a des qualités évidentes dans les histoires de ces personnages et si on ne connait pas la carrière du réalisateur peut sembler abrupt.

Le titre joli sur le fond est pas trop vrai, car à la place d'aimer (ce qui n’est pas beaucoup le cas ici) au départ c'était "baiser" qui correspond plus à la vie de ces garçons qui même s'ils s'entendent bien il y a pas d'amour au-delà de tout.

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Nous sommes en 1993, à Rennes, Jacques (Pierre Deladonchamps) joli trentenaire plait et aime Marco (Thomas Gonzalez) comme lui atteint du Sida à une époque où les traitements n'empêchaient pas la mort, et Marco est très atteint et se meurt à petit feu ; Jacques a un voisin Mathieu (Denis Podalydes) homosexuel cinquantenaire qui paient ces jeunes rencontrent pour un instant de plaisir tout en conservant sa liberté de vivre seul.

Mais un jour Jacques va rencontrer un bel adonis Arthur (Vincent Lacoste) en co-location non sexué dans un cinéma de province et va suivre  Jacques dans ce théâtre cher au personnage lui en venant de Paris. Arthur lui est un habitué des endroits de drague de Rennes et n'a pas l'intention de se caser et garder sa liberté de penser.

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La rencontre entre Jacques et Arthur va permettre une relation de courte durée, mais Jacques va permettre à Arthur de suivre sa passion de l'écriture et du théâtre et lui faire connaitre certains écrivains de cette époque très liés à cette épidémie.

Arthur en montant à Paris plusieurs temps après va continuer sa recherche d'un moment de sensation.

Mais ce jeune breton comme le réalisateur à qui on pense évidemment va assister à la déchéance de Jacques qui meurt à petit feu.

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Difficile comme je l'ai dit de passer après 120 Battements par Minute quoique qu'on en dise et si on ne connait pas Honoré, son milieu, ses copains vivants et morts difficile de s'y retrouver, moi je trouve peut-être à tort que ce film c'est son testament sur le sujet, car son premier film Léo seul contre tous traitait du même sujet, un jeune atteint de cette maladie, avec un frère qui regardait son frère se dépérir, ici on son fils qui voit son père mourir à petit feu.

C'est parfois charmant, cette petite musique bleutée chère a Honoré, mais parfois agaçant par la lenteur et l'étirement des scènes, et puis un petit point noir, cette scène ou son fils entre dans la chambre de son père en train d'avoir une relation, même si elle n’a rien de choquante, à une époque où il est difficile pour les jeunes couples homoparentales de sa faire entendre cette scène complique les choses.

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Maintenant à part quelques longueurs, le film reste autant touchant, charmant et instructif sur la situation des homosexuels dans ces années-là, entre qui souffrent et ce qui les voient mourir dont certains dans l'indifférence.

Alors que pensez de Vincent Lacoste dans ce rôle, le petit boutonneux des Sales Gosses à bien changé et est devenu un bien joli garçon bien fait de sa personne, mais si dans certaines scènes il est très bien, on sent quand même ces limites dans certaines scènes plus dramatiques et pas spécialement chaude, le réalisateur sachant bien mettre en scène ces entrechats. Mais Lacoste malheureusement a toujours tendance à minauder, montrant "vous voyez je suis beau gosse" alors je ne sais pas si ce rôle sera un tournant dans sa carrière, il faudra pour moi confirmer.

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En revanche Pierre Deladonchamps et surtout Denis Podalydes dans leurs rôles respectifs, même si un couple Garrel/Lacoste aurait eu du chien.


En fin de compte un bon film de Christophe Honoré pas pour tous les publics plus par son sujet que par ses convulsions et je préfère beaucoup plus Les Chansons d'Amour.

NOTE : 15.30




FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Christophe Honoré
Scénario : Christophe Honoré
Production : Philippe Martin, David Thion et Olivier Père
Maquillage : Anne Bergamaschi
Son : Guillaume Le Braz, Agnès Ravez et Cyril Holtz
Scripte : Maxime Rappaz
Costumes : Pascaline Chavanne
1er Assistant Réalisateur : Jean François Fontanel
Directeur de Production : Christian Lambert
Casting : Mathieu Telinhos
Décors : Stéphane Taillasson
Montage : Chantal Hymans
Photographie ; Rémy Chevrin

DISTRIBUTION



Vincent Lacoste

Vincent Lacoste
Rôle : Arthur

Pierre Deladonchamps

Pierre Deladonchamps
Rôle : Jacques

Denis Podalydès

Denis Podalydès
Rôle : Mathieu

Clément Métayer

Clément Métayer
Rôle : Pierre

Adèle Wismes

Adèle Wismes
Rôle : Nadine

Thomas Gonzalez

Thomas Gonzalez
Rôle : Marco

Quentin Thebault

Quentin Thebault
Rôle : Jean-Marie

Tristan Farge

Tristan Farge
Rôle : Louis

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