Synopsis : Frankie un adolescent paumé passe un été misérable entre son père malade et sa mère qui insiste pour que celui-ci se trouve une petite amie. Le jeune homme tente d'échapper à son quotidien en traînant avec ses amis, une bande de délinquants et en flirtant sur le net avec des hommes plus âgés.
Un film qui flirte
avec le cinéma de Andréa Arnold ou de Larry Clark entre drogue, rock roll et sexualité,
avec un étonnant abordage de l'homosexualité pour ce jeune Frankie qui devant
les copains et sa mère va s'obliger une relation avec une copine de passage,
tout en faisant des rencontres virtuelles au départ sur Internet sur des sites
de rencontres avant de de passé du virtuelle au corps qui s'enlacent.
Mais Frankie pour autant n'assume pas ce qu'il est vraiment,
notamment envers ses copains, cette bande de loosers qui traine leurs désarrois
entre alcool, plage et sexe mais avec des filles, enfin en tous cas ils le font
croient.
Non Frankie à travers ces rencontres ne se prostitue pas, ni
essaie de monnayer quoi que ce soit contre ses relations, même s'il doit dire à
ses copains la vérité qu'il couche avec des hommes mais prend pour excuse qu'il
le fait pour avoir du shit, et dans cette idée et pour ne pas que ses copains s’éloignent
de lui, vont tendre un piège un homme de rencontre pour lui voler son shit et
le tabasser.
La réalisatrice avait ce qu'il faut dans son scénario, pour
en faire un sujet de société comme ses jeunes qui vivent plus du sexe que d'une
véritable orientation, "on couche avec des hommes pour le fun, mais on est
pas homo", oui le film est moins trash que chez Clark et Arnold, mais la
réalisatrice ne va pas au bout de son sujet et filtre qu'elle que fois avec le
ridicule dans certaines scènes.
Malgré tout ce personnage de Frankie un anti-héros en même
temps bourreau et victime, montre bien les contours d'une certaine adolescente
d'aujourd'hui paumée sans beaucoup de relations avec sa famille (ici les
dialogues entre la mère et le fils sont difficiles) et se pose bien la question
de savoir quand qu'elle monde on va laisser nos enfants, mi- ange, mi- démon,
qui vivent leurs pulsions avec passion, mais qui vont avoir du mal à contenir
les dangers.
Il y a du bien dans le mal (les relations mère/fils, le
questionnement de Frankie sur sa sexualité) mais on s'y perd un peu avec sa
relation avec ses copains eux tout le droit sorti de Larry Clark le trash en
moins.
NOTE : 8.20
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Eliza Hittman
Scénario : Eliza Hittman
Musique ; Nicholas Leone
Production : Andrew Goldman et Paul Mezey
Casting : Susan Shopmaker
Décors : Grace Yun
Montage : Scott Cummings
Photographie : Hélène Louvart
DISTRIBUTION
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