Synopsis : James, âgé de 17 ans, se présente comme un psychopathe et tue régulièrement des animaux comme passe-temps. Il rencontre la rebelle Alyssa au lycée et décide qu’elle est la victime idéale pour son premier meurtre. Les deux adolescents vont alors se lancer dans un road trip d’enfer.
« Je m’appelle James,
j’ai 17 ans et je suis presque sûr d’être un psychopathe. », tout part de cette
phrase que James (Alex Lawter) prononce au début du film alors que jeune déjà
il s'amusait à torturer les animaux et notamment un chat à qui il va faire
couic (un peu comme dans Hearstone, les ados sont bousculés psychologiquement).
Et James dans cette histoire peut s'enorgueillir d'être un putain de futur
sérial killer s'il sent donne les moyens.
Mais voilà notre jeune adolescent va rencontrer l'amour en
la personne d'Alyssa (Jessica Barden) qui au début ne devait être qu'un cobaye,
mais va faire battre le cœur du petit puceau qui n'a jamais de sa vie pris son
plaisir qu'autrement de se regarder dans une glace, d'autant plus que cette
Alyssa est aussi borderline que lui, voir même plus.
Et à l'instar d'un Bonnie and Clyde ou de Thelma et Louise
les deux tourtereaux vont semer le chaos et se défouler sur ceux qui vont les
croiser y compris le père d'Alyssa (Steve Oram).
La série se dévore d'une traite en 8 épisodes de 20/25
minutes qu'on avale comme une friandise sucrée mais pétillante comme un mistral
gagnant, vous faisant tourner la tête et on se surprend à avoir de l'empathie
pour ces deux gosses, qui ne font rien comme les autres, ni dans leurs
intimités, ni dans leurs contacts avec les autres.
La série est assez étonnante dans le sens qu'elle nous
montre ce qu'on croit savoir de l'adolescence, croire avec nos certitudes, mais
ici elles nous les bousculent (comme dans Born to Kill d'ailleurs), nos
certitudes s'envolent en fumée et nos deux tourtereaux vont briser tous nos
rêves et nos cauchemars, car on est peut-être dans un rêve aussi.
James dès sa jeune enfance est troublé par la mort, ayant
assister sans rien faire au suicide programmé de sa mère dans sa voiture
plongée dans un étang. On prend l'info comme cela au début, mais cette phase
est tellement importante pour la fin de la saison 1 de cette série, peut-il
d'ailleurs avoir une deuxième saison avec les mêmes personnages quand on voit
la fin de la série, le dernier épisode est vraiment troublant, violent sans concession.
Mais malgré certaine scène de violence, la série est
complètement foldingue car les deux gamins ne se comportent jamais comme on le pensera,
avec James presque silencieux et son Alyssa bavarde jusqu'à l'épuisement, c'est
drôle, c'est décalé et on devrait voir un psy après pour savoir pourquoi on est
accroc.
Le réalisateur a également un parti pris dans la réalisation
et certaines scènes proche de combat dans les ruelles étroites des villes de
western.
La série tient aussi par la qualité de ses deux interprètes,
tout d'abord Alex Lawter (James) pas inconnu du tout, vu dans un épisode de
Black Mirror, dans l'excellent Departure, Le Monde de Nathan ou jouant
Cumberbacht jeune dans Imitation Game, militant de sa cause il est a beaucoup
de projet à venir. Quant à Jessica Barden a 25 ans elle a déjà 10 ans de
carrière derrière elle dont Lullaby ou The Lobster. Tous les deux qui ont 25
ans tous les deux jouent deux adolescents de 17 ans, la magie du cinéma.
Donc je vous conseille, de vous installer dans votre
fauteuil et de déguster d'une traite cette série faite sans publicité par
Netflix et qui est une des meilleures de ce début d'année dans la lignée de 13
Reasons Why.
NOTE : 17.10
FICHE TECHNIQUE
Show Runner : Jonathan Entwistle
Réalisation : Jonathan Entwistle et Lucy Tcherniak
Scénariste : Charlie Covell
Production ; Clerkenwell Films, Jonathan Entwistle et Dominic Buchanan Productions
Musique : Graham Coxon
Montage : Mike Jones III et Celia Haining
Photographie ; Ben Fordersman
DISTRIBUTION
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