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dimanche 21 janvier 2018

* 17.10 - MON AVIS SUR LA SERIE "THE END OF THE FUCKING WORLD" SUR NETFLIX

THE END OF THE FUCKING WORLD de Jonathan Entwistle est une Série Dramatique en Teen Movie.

Synopsis : James, âgé de 17 ans, se présente comme un psychopathe et tue régulièrement des animaux comme passe-temps. Il rencontre la rebelle Alyssa au lycée et décide qu’elle est la victime idéale pour son premier meurtre. Les deux adolescents vont alors se lancer dans un road trip d’enfer.


 « Je m’appelle James, j’ai 17 ans et je suis presque sûr d’être un psychopathe. », tout part de cette phrase que James (Alex Lawter) prononce au début du film alors que jeune déjà il s'amusait à torturer les animaux et notamment un chat à qui il va faire couic (un peu comme dans Hearstone, les ados sont bousculés psychologiquement). Et James dans cette histoire peut s'enorgueillir d'être un putain de futur sérial killer s'il sent donne les moyens.

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Mais voilà notre jeune adolescent va rencontrer l'amour en la personne d'Alyssa (Jessica Barden) qui au début ne devait être qu'un cobaye, mais va faire battre le cœur du petit puceau qui n'a jamais de sa vie pris son plaisir qu'autrement de se regarder dans une glace, d'autant plus que cette Alyssa est aussi borderline que lui, voir même plus.

Et à l'instar d'un Bonnie and Clyde ou de Thelma et Louise les deux tourtereaux vont semer le chaos et se défouler sur ceux qui vont les croiser y compris le père d'Alyssa (Steve Oram).

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La série se dévore d'une traite en 8 épisodes de 20/25 minutes qu'on avale comme une friandise sucrée mais pétillante comme un mistral gagnant, vous faisant tourner la tête et on se surprend à avoir de l'empathie pour ces deux gosses, qui ne font rien comme les autres, ni dans leurs intimités, ni dans leurs contacts avec les autres.

La série est assez étonnante dans le sens qu'elle nous montre ce qu'on croit savoir de l'adolescence, croire avec nos certitudes, mais ici elles nous les bousculent (comme dans Born to Kill d'ailleurs), nos certitudes s'envolent en fumée et nos deux tourtereaux vont briser tous nos rêves et nos cauchemars, car on est peut-être dans un rêve aussi.

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James dès sa jeune enfance est troublé par la mort, ayant assister sans rien faire au suicide programmé de sa mère dans sa voiture plongée dans un étang. On prend l'info comme cela au début, mais cette phase est tellement importante pour la fin de la saison 1 de cette série, peut-il d'ailleurs avoir une deuxième saison avec les mêmes personnages quand on voit la fin de la série, le dernier épisode est vraiment troublant, violent sans concession.

Mais malgré certaine scène de violence, la série est complètement foldingue car les deux gamins ne se comportent jamais comme on le pensera, avec James presque silencieux et son Alyssa bavarde jusqu'à l'épuisement, c'est drôle, c'est décalé et on devrait voir un psy après pour savoir pourquoi on est accroc.


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Le réalisateur a également un parti pris dans la réalisation et certaines scènes proche de combat dans les ruelles étroites des villes de western.

La série tient aussi par la qualité de ses deux interprètes, tout d'abord Alex Lawter (James) pas inconnu du tout, vu dans un épisode de Black Mirror, dans l'excellent Departure, Le Monde de Nathan ou jouant Cumberbacht jeune dans Imitation Game, militant de sa cause il est a beaucoup de projet à venir. Quant à Jessica Barden a 25 ans elle a déjà 10 ans de carrière derrière elle dont Lullaby ou The Lobster. Tous les deux qui ont 25 ans tous les deux jouent deux adolescents de 17 ans, la magie du cinéma.

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Donc je vous conseille, de vous installer dans votre fauteuil et de déguster d'une traite cette série faite sans publicité par Netflix et qui est une des meilleures de ce début d'année dans la lignée de 13 Reasons Why.

NOTE : 17.10




FICHE TECHNIQUE

Show Runner : Jonathan Entwistle
Réalisation : Jonathan Entwistle et Lucy Tcherniak
Scénariste : Charlie Covell
Production ; Clerkenwell Films, Jonathan Entwistle et Dominic Buchanan Productions 
Musique : Graham Coxon
Montage : Mike Jones III et Celia Haining
Photographie ; Ben Fordersman

DISTRIBUTION


  

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