Synopsis : La vie de Katja s’effondre lorsque son mari et son fils meurent dans un attentat à la bombe.
Après le deuil et l’injustice, viendra le temps de la vengeance.
Le film parle de terrorisme et de vengeance,
mais pas le terrorisme islamique mais celui de l'extrême droite allemande qui
terrorise les étrangers en Allemagne dont notamment la communauté turque dont
il est question ici.
Fatih Akin prend le sujet d'une façon biblique, œil pour œil,
dent pour dent, avec Katja qui ne croit pas en la justice et veut donc se faire
justice elle-même avec une dernière scène loin de la moralité qu'on peut avoir
dans de telles circonstances, et tout le monde baigne dans cette complexité des
sentiments qui petit à petit gêne aux entournures, montrant que Katja se met au
même niveau que les assassins de son mari et de son fils.
On n’aborde pas le sujet, car le réalisateur s'est focalisé
sur la souffrance et les pleurs de Katja, très bien jouée par Diane Kruger,
dont on voit la souffrance sur le visage, mais près d'une heure sur ce principe
c'est compliqué.
Il n'y pas d'autres intrigues dans le film que la souffrance
de Katja, ce qui fait qu'on s'ennuie à mourir et on espère finalement presque
que le film s'arrête de cette façon, car en plus avec ses cadrages
interminables comme dans The Square, cette caméra à l'épaule pour faire genre
mais qui fait mal à la tête en plus d'un son et musique bruyante, trop c'est
trop.
Alors à part la performance de Kruger, on passera le chemin,
pour arrêter de se regarder dans un miroir en train de filmer comme le fait
Fatih Atkin.
NOTE : 11.10
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Fatih Atkin
Scénario : Fatih Akin et Hark Bohm
Musique : Josh Homme
Production : Herman Weigel, Fatih Akin, Nurhan Sekerci
Costumes : Katrin Aschendorf
Casting : Monique Akin
Décors : Tamo Kunz
Montage : Andrew Bird
Photographie : Rainer Klausmann
DISTRIBUTION
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