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lundi 2 mai 2016

QUATRE FILMS PRODUITS PAR DES DICTATEURS OFFICIELS !!!!

Nous sourions des magnats hollywoodiens qui aboient leurs ordres tels des dictateurs mais saviez-vous que certains financent parfois l’industrie cinématographique ? Michael Bay pourrait presque passer pour un enfant de chœur !


‘Le lion du désert’
Financé par : Muammar Qaddafi


Ce film d’action datant de 1981 met à l’honneur Anthony Quinn interprétant le leader libyen Omar Mukhtar, Rod Steiger jouant Mussolini et Oliver Reed dans un second rôle. Le film se déroule dans les années 1930.  Celui-ci a été financé par le tyran Libyen Qaddafi qui a investi 24 millions de livres dans ce projet et a prêté à la production 5 000 militaires. Ce film est l’un des flops les plus légendaires et n’a rapporté qu’un million de livres. Il a été interdit en Italie après que le Premier Ministre ait expliqué qu’il portait atteinte à l’honneur de l’armée italienne. Il n’est paru sur les écrans qu’en 2009 après que Kaddafi se rende en Italie pour une visite officielle.
‘Le triomphe de la volonté’
Financé par : Adolf Hitler


La réalisatrice Leni Riefenstahl (ci-dessus) s’est rapprochée d’Hitler en 1932 et s’est trouvée embrigadée dans la machine de propagande. Après avoir rencontré le leader nazi, Riefenstahl s’est vu proposer un job de réalisatrice pour le film (‘la victoire de la foi’), film d’une heure retraçant le rallye de Nuremberg en 1933. La réalisatrice créa par la suite ‘Triomphe de la foi’ en 1934. Ce film retrace le congrès du parti nazi en 1934 et fut entièrement financé par le parti. Hitler fut nommé producteur exécutif. Riefenstahl, qui a toujours nié l’existence de l’Holocauste, a vécu jusqu’à l’âge de 101 ans et est morte en 2003. Elle a également nié le fait d’avoir participé à la propagande nazie même lorsqu’elle tentait d’exporter aux USA son documentaire ‘Olympia’ en 1936. Elle nommait également Hitler « le plus grand homme de l’univers ».
‘Pulgasari’ (aka Korean Godzilla)
Financé par : Kim Jong-Il


Le dictateur nord-coréen était enclin à utiliser le cinéma comme arme de propagande. Il ordonna le kidnapping de deux réalisateurs sud-coréens Shin Sang-ok et Choi Eun-hee pour recréer des films occidentaux destinés à un public nord-coréen. Il les a séparés pendant cinq ans puis les a réunis en 1983. Leur ‘chef d’œuvre’ s’intitule ‘Pulsagari’, un dérivé de Godzilla à la sauce communiste. Après avoir gagné la confiance de Kim Jong-II, le duo a été autorisé à se rendre à Vienne pour élaborer une superproduction basée sur la vie de Genghis Khan. Ils en ont profité pour prendre la fuite et ont trouvé asile à l’ambassade américaine. Ils vivent désormais protégés par la CIA aux Etats-Unis et ont réalisé de nombreux films pour Disney, tels que les Ninjas 3.
‘Général Idi Amin Dada : autoportrait’
Financé par : Idi Amin


Le réalisateur Barbet Schroeder réalisa un documentaire sur le dictateur ougandais et son armée en 1974. On voit Amin tout sourire œuvrer à ses affaires pendant que des corps sont brûlés en douce. Le réalisateur créa deux versions du film : l’une était destinée au public ougandais tandis qu’une autre, plus longue, relatait les sombres exactions du dictateur. Amin envoya des espions à l’étranger pour découvrir la teneur des scènes supplémentaires. Lorsqu’il saisit l’ampleur des divulgations, 200 français furent pris en otage dans un hôtel en Ouganda et Amin leur donna le numéro de téléphone de Schroeder afin que ces derniers expliquent au réalisateur que leur survie dépendait de sa bonne volonté à retirer les scènes jugées trop sulfureuses par Amin.


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