Pages

dimanche 17 mai 2020

* 9.10 - NE CROYEZ SURTOUT PAS QUE JE HURLE DE FRANK BEAUVAIS

NE CROYEZ SURTOUT PAS QUE JE HURLE de Frank Beauvais est un Documentaire

Sortir du confinement après plus de 50 jours et ce payé dès la fin, un film où un homme s'enferme dans une maison dans un village d'Alsace pour se reposer d'une dépression à haute pression (et encore lui a pas subi les infos déprimantes de cette période de confinement (un mal pour un mal), faut être complétement maso de ma part.

"Janvier 2016. L'histoire amoureuse qui m'avait amené dans le village d'Alsace où je vis est terminée depuis six mois. A 45 ans, je me retrouve désormais seul, sans voiture, sans emploi ni réelle perspective d'avenir, en plein cœur d'une nature luxuriante dont la proximité ne suffit pas à apaiser le désarroi profond dans lequel je suis plongé. La France, encore sous le choc des attentats de novembre, est en état d'urgence.
Je me sens impuissant, j'étouffe d'une rage contenue. Perdu, je visionne quatre à cinq films par jour. Je décide de restituer ce marasme, non pas en prenant la caméra mais en utilisant des plans issus du flot de films que je regarde." 

Frank Beauvais réalise ici son premier film, lui l'ancien conseiller musical comme sur les films Odete, Home, ou Suzanne film déjà très radical ; On a l'impression pendant tout le film d'assister à un suicide en direct, se payant le luxe (si on peut dire) et de visionner près de 400 films pendant 6 mois en Octobre 2016. 

Pour le spectateur lambda (si on ne travaille pas au Inrocks) on souffre de cette narration spéciale (faite par lui, évidement il s'est isolé) où il raconte sa vie, ses amours, ses emmerdes et le départ de son compagnon qui la larguer comme une merde. A ce point Beauvais nous narre son histoire à travers des images très courtes de films qu'il a visionné pendant cette période, pour le spectateur on cherche notre boite de Lexomil, car c'est difficile, on ne reconnait aucun film (peut-être pour les spécialistes) ce qui fait qu'on ne fait que supposer ce qu'il nous impose.

Une souffrance de 75 minutes notamment la voix monocorde, mais cependant on peut féliciter le travail formidable du monteur Thomas Marchand et de Frank Beauvais pour le travail et le soin des images.

Si le film se termine avec un brun d'optimisme nous on évitera de traverser au feu vert.

Je ne suis pas là pour souffrir !!


Pour ceux qui lisent les Inrocks à toutes les pages et notamment cinéma

NOTE :9.10

Cinéma : « Ne croyez surtout pas que je hurle », un long ruban de ...http://www.slate.fr/sites/default/files/styles/1060x523/public/0886799.jpgNe croyez surtout pas que je hurle de Frank Beauvais (2019 ...https://www.telerama.fr/sites/tr_master/files/styles/xl_980x490/public/921296_0.jpg?itok=3OafHO-aNe croyez surtout pas que je hurle »: un poème introspectif aussi ...Ne croyez surtout pas que je hurle de Frank Beauvais – SpoutnikL'ACID - Ne croyez surtout pas que je hurle


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire