J'ai attendu un peu et de poser mon esprit avant de parler
du film, car je ne voulais pas mentir et d'avoir mon nez grandir et passer par
la fenêtre et de ne plus être confiné sans attestation.
Car de cette histoire qu'on connait par cœur surtout grâce
au film de Disney où Geppetto est un pauvre charpentier Italien. Sous la
coupe du propriétaire de théâtre de marionnettes Mangiafuoco, il décide de
fabriquer une marionnette de bois pour faire le tour du pays et gagner un
peu d'argent. Durant la fabrication, l'homme se rend compte que sa création
prend vie. Il décide le nommer Pinocchio et le considère comme son fils,
il nous faut de l’émotion, or cette émotion est absente du film ou trop exacerbée
au début du film par Benigni (Geppetto) qui fait du Benigni, malheureusement
pour lui on n’est pas dans La Vie est Belle, même si la dernière séquence sauve
un peu les meubles.
Pas d'émotion à cause des personnages qui sont affreux à un
point que ce n'est pas possible comment peut-on croire derrière ses acteurs
grimés comme dans Cats, on a Le Chat, Le Renard et le petit Lapin (non pas de
lapin on n’est pas chez Lafontaine).
Dans un film qui dure quand même deux heures (alors pour
faire patienter les gamins ce n’est pas gagné) il faudra se payer une heure de pleurnicherie
et ewoks en papier.
On est loin de Dogman du même réalisateur, qui était aussi
une fable d'une marionnette humaine qui essayait de trouver une place dans la
société, mais on est loin de la réussite de Dogman sur le plan émotionnel,
alors oui les décors sont magnifiques, le son et le montage mais c'est bien
tout (le film a reçu 5 Dona di Donatello récompense des César Italiens).
Je ne crois pas à cette marionnette en bois, qui a l'air plus
d'un petit garçon en vrai passé dans les mains des maquilleurs de Cats, que d’une
vraie marionnette en bois qu'on aurait pu faire en effets spéciaux.
En gros , je suis passé à côté peut-être parce que je n'ai
pas sur grand écran et son de qualité, car le film restera dans les annales de
notre époque, pendant longtemps producteur et distributeur rêvait de Cannes et
l'un et l'autre ne sont pas des fervents des nouvelles plateformes et des
sorties DVD inutile, donc on se prenait à attendre de meilleur jour pour que le
film sorte en salles, et qu'elle ne fut pas notre surprise quand on a appris
que Le Pacte avait vendu le film à Amazon Prime (l'ennemi des distributeurs)
pour le projeter rapidement sur leur plate-forme, bien-sûr on comprend qu'il y
a un problème de survie , mais si on pouvait s'empêcher de toujours critiquer
les plateformes , alors que tous ont besoin d'eux, les studios, les distributeurs,
les ayants-droits, seuls les exploitant peuvent tirer la gueule; Comme
Pinocchio leur nez à grandi grandi grandi.
Comme on le dit il ne faut jamais insulter l'avenir
Malheureusement dans ces conditions le film va passer
inaperçu
NOTE : 11.80
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Matteo Garrone
Scénario : Massimo Ceccherini et Matteo Garrone
D'après le Roman de : Les Aventures de Pinocchio de Carlo Collodi
Production : Paolo Del Brocco, Matteo Garrone, Anne-Laure Labadie, Jean Labdie, Jeremy thoma
Montage : Marco Spoletini
Costumes : Massimo Catnini Parrini
Décors : Dimitri Capuani
Direction Artistique : Francesco Sereni
Musique : Dario Marianelli
DISTRIBUTION
- Federico Ielapi (it) : Pinocchio
- Roberto Benigni : Geppetto
- Rocco Papaleo : le chat
- Massimo Ceccherini : le renard
- Marine Vacth (doublée par Domitilla D'Amico (it)) : la fée aux cheveux bleus, adulte
- Gigi Proietti : Mangiafuoco
- Alida Baldari Calabria : la fée au cheveux bleus, enfant
- Alessio Di Domenicantonio : Lucignolo
- Maria Pia Timo (it) : l'escargot
- Davide Marotta (it) : le Grillon / la marionnette Pantalone
- Paolo Graziosi : Mastro Ciliegia
- Massimiliano Gallo : Docteur Corbeau / le directeur du cirque
- Guillaume Delaunay : l'homme le plus grand du monde
- Ciro Petrone : le commissaire-priseur de Mangiafuoco
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