Le premier film que j'avais vu du réalisateur au Festival de
Deauville "State of Grace" m'avait beaucoup emballé et avait figuré
dans mon TOP10 de l'année 2013, et je savais déjà qu'il était un formidable
conteur mettant l'histoire avant le décorum et cela me plait.
Et ici il arrive à nous captiver de nouveau avec un histoire
judiciaire cher au cinéma américain dont il raffole (Netflix s'en est fait une
spécialité et de bonne qualité), nous montrant que la justice dans le pays le
plus puissant du monde, est aveugle sur la justice telle qu'elle est devrait être
donnée, d'autant plus quand elle est accompagnée de racisme tellement évident
de la part de certains juges que cela en fait peu, ce n'est pas une nouveauté,
mais cela fait toujours peur.
Ici il nous raconte l'histoire vraie de Bryan Stevenson un
des chantres de la défense des injustices qui sévirent dans ce pays avec l'aide
de Eva Ashley qui l'a aidée sur ce procès et qui elle aussi est une grande
défenseuse de ses scandales judiciaires
Le combat historique du jeune avocat Bryan Stevenson.
Après ses études à l’université de Harvard, Bryan Stevenson aurait pu se lancer
dans une carrière des plus lucratives. Il décide pourtant de se rendre en
Alabama pour défendre ceux qui ont été condamnés à tort, avec le soutien d’une
militante locale, Eva Ansley. Un de ses premiers cas - le plus incendiaire -
est celui de Walter McMillian qui, en 1987, est condamné à mort pour le meurtre
retentissant d’une jeune fille de 18 ans. Et ce en dépit d’un grand nombre de
preuves attestant de son innocence et d’un unique témoignage à son encontre
provenant d’un criminel aux motivations douteuses. Au fil des années, Bryan se
retrouve empêtré dans un imbroglio de manœuvres juridiques et politiques
Certains reprocheront peut-être que Creston n'en rajoute pas
des tonnes pour faire plaisir aux critiques de cinéma, mais il y a des
histoires comme celle-ci où la simplicité est plus importante, qui nous permet
de ne pas se distraire sur des fioritures.
De plus c'est excellemment joué par Michael B. Jordan qui y
trouve un de ses meilleurs rôles au côté de Jamie Foxx, on retrouve aussi pour
les amateurs de State of Grace, Brie Larson bien meilleure qu'avec un costume
de super-héros.
Une histoire pour le cinéma et du cinéma pour sublimer
l'histoire.
NOTE : 15.20
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Destin Daniel Cretton
Scénario : Destin daniel cretton et Andrew Lanham
D'après : Just Mercy A Story of Justice and Redemption de Bryan Stevenson
Direction Artistique : Peter Borck
Production : Asher Goldstein et Gil Netter
Musique : Joel P.West
Montage : Nat Sanders
Photographie : Brett Pawlak
Costumes : Francine Jamison Tanchuck
Décors : Sharon Seymour
DISTRIBUTION
- Michael B. Jordan (VF : Jean-Baptiste Anoumon) : Bryan Stevenson
- Jamie Foxx (VF : Lucien Jean-Baptiste) : Walter McMillian
- Brie Larson (VF : Élisabeth Ventura) : Eva Ansley
- Rob Morgan (en) : Herbert Richardson
- Tim Blake Nelson (VF : Yann Guillemot) : Ralph Myers
- Rafe Spall : Tommy Champan
- O'Shea Jackson Jr. : Anthony Ray Hinton
- Lindsay Ayliffe (VF : Philippe Peythieu) : le juge Foster
- C. J. LeBlanc : John McMillian
- Ron Clinton Smith (en) : Woodrow Ikner
- Dominic Bogart : Doug Ansley
- Hayes Mercure : Jeremy
- Karan Kendrick : Minnie McMillian
- Kirk Bovill (en) : David Walker
- Terence Rosemore : Jimmy
- Darrell Britt-Gibson (en) (VF : Alexis Ballesteros) : Darnell Houston
- Claire Bronson : Mme Chapman
- Marcus A. Griffin, Jr. : Charlie
- Drew Scheid : Linus
- Rhoda Griffis : la juge Pamela Bachab
- Michael Harding : le shérif Tom Tate
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