Aujourd'hui dans les Mille Films de ma Vie, je vous propose Diamants sur Canapé de Blake Edwards (1962) avec Audrey Hepburn, George Peppard, Patricia Neal, Mickey Rooney et Martin Balsam.
Deux hommes un riche et un pauvre écrivain s'intéresse à la belle Holly (Hepburn) jolie croqueuse de diamants. Après un scandale la concernant, elle devra choisir entre le luxe et l'amour.
Pourquoi ce film : Déjà un petit clin d'œil au bijoutier Tiffany que l'on voit dans le film dont arpente le trottoir Holly et dans le titre du film US qui vient d'être racheté par le Groupe Arnault.
Un film branché sur 220 volts grâce à la pétulante Audrey Hepburn qui nous nous secoue dans ce tourbillon de vie, drôle, enlevée, un minois adorable, elle conquit les spectateurs dès son apparition et on ne lâchera plus son regard jusqu'au mot fin.
On se rappellera cette séquence d'ouverture où Holly dans une jolie robe noire de Givenchy mange un croissant devant une vitrine, mythique et sublime, comme cette chanson finale "Moon River" qui reste dans notre tête, sur la musique d'un fidèle de Edwards, le compositeur Henry Mancini (La Panthère Rose).
Le film reçu deux Oscars pour la chanson et la musique et Audrey Hepburn a été nominée comme meilleure actrice. Truman Capote qui a écrit la nouvelle souhaitait Marilyne Monroe, avant Hepburn, Kim Novak ou Shirley MacLaine.
Ce film reste probablement le film le plus abouti d'Audrey Hepburn avec Vacances Romaines.
Jolie comédie romantique pour les amoureux de la vie.
DISTRIBUTION
- Audrey Hepburn (VF : Jacqueline Porel) : Holly Golightly
- George Peppard (VF : Roland Ménard) : « Fred » Paul Varjak
- Patricia Neal (VF : Sylvie Deniau) : « 2-E » Mrs. Failenson
- Buddy Ebsen (VF : Georges Hubert) : Doc Golightly
- Martin Balsam (VF : Claude Péran) : O. J. Berman
- Mickey Rooney (VF : Alfred Pasquali) : Monsieur Yunioshi
- José Luis de Vilallonga (VF : René Bériard) : José da Silva Pereira
- John McGiver (VF : Maurice Dorléac) : le vendeur de Tiffany
- Alan Reed (VF : Henry Djanik) : Sally Tomato
- Stanley Adams : Rusty Trawler
- Elvia Allman (VF : Marie Francey) : la bibliothécaire
- Claude Stroud (VF : Lucien Bryonne) : Sid Arbuck
- Dorothy Whitney : Mag Wildwood
- Beverly Powers : la danseuse au night-club
- Orangey : « Chat »
RESUME COMPLET
Tôt un matin, un taxi s'arrête devant la célèbre vitrine de Tiffany's à New York. Une jeune femme élégante, Holly Golightly, en sort et flâne devant la vitrine en prenant son petit-déjeuner qu'elle a apporté dans son sac. Après avoir regardé la vitrine quelque temps et finissant son petit-déjeuner, elle se met à rentrer tranquillement à la maison à pied. Plus tard, réveillée par un nouveau voisin, Paul Varjack, elle pousse la sonnette pour le laisser rentrer dans l'immeuble. Ils se mettent à bavarder pendant que Holly se prépare à sortir.
La carrière du jeune écrivain Paul Varjak s'enlise depuis longtemps (il n'a rien publié depuis plusieurs années) sans qu'il connaisse de soucis financiers grâce aux bons soins de sa riche maîtresse, une femme mariée connue sous le surnom « 2-E », numéro de la coquette garçonnière new-yorkaise qu'elle a louée pour lui et où il vient d'emménager.
Holly Golightly est une jeune femme sophistiquée qui ambitionne un riche mariage et rêve de trouver une vocation et un foyer, se comparant à une SDF comme le chat de gouttière qu'elle a recueilli. En attendant, elle vit de ses charmes et organise des fêtes déchaînées dans son appartement, au grand dam de son voisin japonais et photographe, Monsieur Yunioshi. Apparemment excentrique, voire calculatrice, elle est profondément angoissée (état qu'elle appelle « mean reds » en référence à l'expression « avoir le blues »), et nostalgique de son Texas natal qu'elle a pourtant fui. Elle souffre aussi de l'absence de son frère parti pour l'armée, « Fred », surnom qu'elle donne affectueusement à Paul sans vouloir reconnaître les sentiments amoureux qui naissent entre eux.
On découvre peu à peu son enfance misérable, son mariage annulé à cause de son jeune âge et sa détermination à trouver l'homme qui la mettra à l'abri du besoin et la protégera. Elle croit le trouver dans un riche Brésilien, José da Silva Pereira, mais celui-ci s'avère trop soucieux de sa réputation et incapable de la comprendre : quand Holly, par naïveté, est impliquée dans un trafic de drogue, il s'enfuit à toutes jambes. Alors qu'elle s'apprête une fois de plus à courir après ses rêves en partant rejoindre José au Brésil, Paul, profondément épris d'elle, la met face à son destin : « No matter where you run you just end up running into yourself » (« Où que tu fuies, tu finis toujours par te retrouver face à toi-même »).
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