Ça y est c'est la fin
après 6 saisons de la série qui a révélé Netflix au monde et qui a changé la
donne et la façon de raconter des histoires pendant une saison, et cette
dernière saison en 8 épisodes est donc son épilogue.
Imaginez un couscous sans semoule, un Pinocchio sans Gepetto
ou une cerise dans le gâteau, et c'est ce qui se passe avec cette nouvelle
saison qui a été très compliqué à mettre en ligne, avec déjà une saison 5
moindre depuis le départ du créateur Beau Willimon, le départ de Kevin Spacey,
ou plutôt de la façon qu'à été viré à la suite des révélations qui faisaient
suite à l'affaire Wenstein, à plombé totalement les scénaristes qui ne savaient
plus sur quel pied danser.
Car House of Cards sans Frank Underwood c'est tout le sel de
la série qui s'en va d'un coup de mistral, alors oui il reste une Underwood à
la tête du pouvoir, et pas n'importe laquelle la femme de l’ex-président Claire
Underwood, mais même si Frank n'était plus à la tête du pouvoir, il manipulait
dans les coulisses comme Gepetto avec Pinocchio.
Au départ de cette saison 6, Frank est mort dans des
circonstances mystérieuses, ou comme dans une Agatha Christie, tout le monde
peut être ou coupable ou la raison de la mort de Frank, avec en tête la
Présidente. Claire va alors faire face à toutes une série de personnage qui
veulent la voir évincer du pouvoir, la faisant chanter, la manipulant,
déclenchant des attentats ou des fakes news bien diligentés et manœuvrés, mais
il y manque le piment des autres saisons , peut-être que notre époque nous fait
plus douter de rien et qu'à la tête du même pays en réel on en a un qui n'a
rien à envier aux Underwood, mais la série ne rebondi pas dessus et c'est bien
dommage, il y avait de quoi faire sans y rajouter.
La série était diligenté sur le couple que Claire et Frank
formait mais surtout sur leur rivalité, leurs mensonges et coup bas l'un envers
l'autre et l'absence de l'un fait comme si on ne se battait que contre un mur
qui ne répond pas.
Le problème de cette saison, est l'apparition fortuite des
frères et sœurs Bill et Annette Shepherd (Greg Kanner et Diane Lane) qu’on n’a
jamais vu dans les autres épisodes, qui viennent faire chanter la présidente
pour une dette contractée par Frank et que Claire refuse de payer, ce qui nous
impose des flash-backs inutile et confondants qui nous ennuie un peu, mais il
fallait bien meubler l'absence de celui qui les manipulent dans sa tombe toute
fraîche.
Reste que Robin Wright enfin au centre de cette histoire est
parfaite, et il est quand même amusant de voir une série ou une femme prend le
pouvoir mais se révèle plus dangereuse que son homme pas vraiment le mari
idéal.
A voir pour finir cette histoire mais la fin manque de
véritable coup de théâtre nécessaire à ce type de séries, mais il était temps
de savoir finir.
J'adore le personnage de Doug Stamper joué par Michael Kelly
manœuvrant dans les coulisses et qui finira dans le salon ovale de la Maison Blanche en face à face avec Claire, lui indiquant les raisons de la mort de Frank, lui le fidèle des fidèles de l'ex-président.
A L'arrivée le fantôme de Underwood absent, la peur à changé de camp.
NOTE : 12.50
FICHE TECHNIQUE
Scénario : Melissa James Gibson, Frank Pugliese, Jason Horwitch, Jerome Hairston, Charlotte Stoudt; Tian Ju Gu et Sharon Hoffman.
Réalisation : Robin Wright, Alik Sakharov, Ami Canaan Mann, Louis Friedberg, thomas Schlamme et Stacie Passon.
DISTRIBUTION
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