Le film est un film
autobiographique de la réalisatrice (Éric Métayer est son compagnon à la ville)
adapté de la pièce d'Andréa Bescond " Les Chatouilles ou les danses de la
colère" qu'elle jouait elle-même sur scène. Andréa Bescond est une très
grande danseuse de danse contemporaine.
Il est étonnant de n'avoir pas renouveler le titre au
cinéma, car la danse à son importance dans la thérapie et ne peut au moins ici
être dissocié.
Le film avait été présenté au Festival Américain de
Deauville où il avait obtenu le Prix d'Ornano, et on avait assisté à une
étrange promotion par le comportement des uns et des autres un peu bordélique
et iconoclaste, et j'ai la même impression à la vision du film, un sujet fort
et difficile mais mis en abyme par une mise en scène étonnante.
Le film aborde le sujet plus que délicat des attouchements
sexuels que subissent plus de 150 000 enfants par an en France , pays soi-disant
civilisé par le personnage de Gilbert (Pierre Deladonchamps) jeune trentenaire
et ami de la famille Le Nadant avec le père (Clovis Cornillac) et la mère
(Karin Viard) qui profite de cette proximité pour avoir des relations
inappropriés avec leur fille de 13 ans Odette (Cyrille Mairesse) qui subit les
assauts de cette immonde bête perverses et sans foi ni loi, mais Odette (au
moins dans le film) qui n'a pas vraiment de bonnes relations avec une mère
possessive et castratrice , mais complètement aveugle, ne fera pas le geste
qu'il faut pour mettre fin à cet enfer.
Plus tard Odette (Andréa Bescond) devenue une grande
danseuse nationale de danse contemporaine (les ballets sont de très grande
qualité) va enfin après de longues années dire ce qui s’est passé à une
psychologue (Carole Franck) qui a pour but de lui faire ouvrir sa mémoire afin
qu'elle le dise à son entourage.
Le film aurait pu parler d'un message pour les enfants ou
comment reconnaître ce type de personnage, et surtout de l'indifférence totale
de la mère devant les indices qui menaient à cette vérité totalement dans le
déni, c'est malheureusement survolé, le film se dirigeant plus par une thérapie
de la réalisatrice à travers la danse et son comportement excessif dans sa vie
de tous les jours.
Beaucoup de sujet sont survolés comme la réponse de la
justice sur ce sujet complètement à la ramasse, mettant en doute de la
victimisation de la jeune Odette et cela ne change pas, cela existe toujours on
l'a vu encore dans des procès récents.
Comment ne pas oublier qu'il n'y a aucun Droit de l'enfant
dans le monde dans la constitution, les laissant dans le groupe
"humain".
Donc oui le sujet est difficile et on peut se poser la
question de la nature humaine et aurait pu atteindre son but si la mise en
scène sur les nombreuses séquences de danse et l'hystérie d'Odette dans ces
répétitions ne nous faisait perdre le fil du sujet. Le film devrait être montré
aux filles et aux garçons dans les écoles avec un accompagnement.
Heureusement les gestes ne sont que suggérés et pas montrés,
ce qui fait que le film peut être montré aux jeunes.
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Andréa Bescond et Eric Metayer
Scénario : Andréa Bescond et Eric Metayer
Musique : clément Ducol
Production ; Denis Pineau-Valencienne et François Kraus
Son : Margot Testemale et Thomas Desjonqueres, Thomas Lascar
Scripte : Dianne Brasseur
Costumes : Isabelle Pannetier
Directeur de Production : Marianne Germain
Décors : Eric Barboza
Montage : Valérie Deseine
Photographie : Pierre Aïm
DISTRIBUTION
Cyrille Mairesse (Odette Jeune)
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