Après son excellent
Comancheria McKenzie nous revient avec un grand film d’aventure, te qu'on le
voyait dans les 50/60 avec du bruit, de la fureur et du courage.
Le point de départ du film nous renvoie au film Braveheart
de Mel Gibson, en effet nous sommes en 1304 où William Wallace joué par Mel
Gibson dans Braveheart est arrêté et la noblesse autour du sauveur doit se
soumettre au Roi d'Angleterre. Et parmi cette noblesse se trouve Robert Bruce
(Chris Pine) qui va tenter de reprendre le chemin de son maître.
Dès le début du film on sait qu'on ne sera pas dans un film
épique à la manière de Mel Gibson, mais plus une attention sur le devenir des
hommes avec des plans serrés sur leurs visages burinés et inquiets de la
tournure des évènements, pas surprenant de la part de McKenzie qui nous
proposait le même postulat dans Comancheria, donc moins d'actions mais plus
d'histoire réel.
Car on le rappellera dans le film de Gibson il y avait
beaucoup d’erreur, William Wallace n'avait jamais rencontré Isabelle de France,
et au temps de Wallace le Kilt n'existait pas et tant d'autres, mais c'était
plus facile de placer Sophie Marceau dans le générique.
Après c'être soumis dans un premier temps aux royaumes
anglais, Bruce va prendre pour un temps et sans l'accord du pays envahisseur la
couronne d'Ecosse pour quelques temps et enrôlés une armée hétéroclite avec
dans son camp James Douglas (Aaron Taylor-Johnson) un guerrier qui ne se laisse
pas faire et combattant jusqu'à la mort de son ennemi ou de lui-même.
Bruce utilisera le corps décapité de Wallace pour ameuter les
troupes et de passer en résistance
On assistera alors à une chasse à l'homme qui voit
s'affronter les deux camps, avec des scènes d'anthologie de combat au corps à corps,
du sang, de la sueur et de la haine dans les deux camps.
Dans des Highlands de légende et des décors et costumes
reconstitués dans la perfection, McKenzie va nous emmener dans une histoire
sanglante ou l'amour n'a pas sa place et encore moins la douceur de vivre.
Chris Pine endosse les habits de Bruce énergiquement et se
donne le meilleur rôle de sa carrière, on y retrouve aussi Stephen Dillane,
Tony Curran, Florence Pugh et James Cosmo.
Netflix réussi son pari et ce qui ont de la chance d'avoir
des Home Cinéma, vont en prendre plein les oreilles et les yeux.
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : David McKenzie
Scénario : David Mackenzie, James MacIness, Mark Bomback et David Harrower
Direction Artistique : Donald Graham Burt
Décors : Laura Donnelly, Martin Kelly, Jason Konx-Johnston, Paul Maugier, Marco Anton Restivo et Adam Squires
Costumes : Jane Petrie
Photographie : Barry Ackroyd
Montage : Jake Roberts
Musique : Jim Sutherland
Production : David McKenzie, Gilles Berrie, Richard Brown et Steve Golin pour Netflix
Durée : 121 minutes
DISTRIBUTION
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire