Après Noomi Rapace et
Rooney Mara c'est Claire Foy qui reprend le rôle et même si elle sent sort
bien, je n’ai pas l'impression que le rôle de Lisbeth Salander était fait pour
elle.
C'est un spécialiste du film d'Horreur le réalisateur Uruguayen
qui a repris les manettes du film, sans toutefois être une suite du film de
David Fincher, Alvarez a réalisé Don't Breathe et Evil Dead avant d'être aux
commandes de Dante' Inferno.
Dès les premiers moments du film on voit vite qu'Alvarez
n'est pas Fincher, mettant son objectif sur Salander oubliant un peu le
personnage principal du roman Mikael Blomkvist et sa façon destroy de mener une
enquête.
Cette fois on suit un chercheur en intelligence artificielle
suédois Frans Balder (Stephen Merchant) qui va faire appel à notre chère
Lisbeth toujours prêt à défendre la veuve et l'orphelin (et sans gilet jaunes)
afin de récupérer un logiciel qu'il a créé qui permet de prendre le contrôle
d'armes nucléaires.
Mais les gentils de la NSA et également un groupe de
terroristes mené par Jan Holster (Claes Bang vu dans The Square) veulent
également le logiciel pour leurs bonnes causes. Ne pouvant plus assurer seul
Lisbeth va faire appel à son ami le journaliste Mikael Blomkvist (Serrer
Gudnason) qu’elle n’a pas vu depuis 3 ans (et on appelle cela un ami) pour
faire face à tous ses ennemis réunis.
De la version et de l'ambiance du film d'origine de Niels
Arden Oplev, il ne reste plus grand chose et encore moins de celui de David
Fincher, même si on reste en Suède il manquerait plus que cela, le film est
trop américanisé en faisant un film d'action et oubliant les vraies raisons de
l'œuvre de départ.
La jolie Salander punk rebelle s'habille maintenant en cuir
noir, mais le plus lui est beaucoup moins noir que les autres, en faisant une
version light des romans.
Les scénaristes du film et le nouvel auteur ont démolis et
haché menu la vie de Lisbeth lui inventant un nouveau passé, on se demande
pourquoi, notamment avec son père, ce qui fait pour ceux qui ont lus les livres
ou vu les précédents opus ne s'y retrouvent pas, c'est vraiment dommage de
tirer la corde avant qu'elle lâche (à voir le BO de cette farce).
Sans compter Blomkvist devient beau gosse, alors qu'il
devrait vieillir pour attirer les demoiselles suédoises pour les faire craquer
comme des allumettes, mais il n'y a plus de logique, sans compter que
l'intrigue tient sur un carambar.
Voilà un film raté malgré le côté technique très travaillé
notamment sur la photographie, mais le reste est ennuyeux à souhait, on a
plutôt tendance à compter le nombre de spectateurs dans la salle.
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Fede Alvarez
Scénario : Steven Knight, Fede Alvarez et Jay Basu
D'après le roman de / david Lagercrantz
D'après les personnages de Stieg Larsson
Musique : Roque Banos
Producteur : Scott Rudin, Ole Sondberg, Soren Staermose, Berna Levin, Amy Pascal, Elizabeth Cantillon et Eli Bush
Effets Spéciaux : Gerd Nefzer
Costumes : Carlos Rosario
1er Assistant Réalisateur : Alex Oakley
Casting : Carmen Cuba
Décors : Eve Stewart
Montage : Tatiana S.Riegel
Photographie : Pedro Luque
DISTRIBUTION
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