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mercredi 14 novembre 2018

*7.70 - MON AVIS SUR KURSK DE THOMAS VINTERBERG (Touché, Coulé)

KURSK de Thomas Vintenberg est un Drame Belge/France

 A l'affiche Thomas Vitenberg le chantre du Dogme95 derrière la caméra et Mathias Schoenaerts, Léa Seydoux ou Colin Firth devant cela nous attirait, d'autant plus que le film parait d'un fait divers qui s’est passé à Koursk en Russie en 2000, le temps de réflexion était bon.

Mais voilà en quelques minutes, notre intérêt va fondre vite, dès le début on apprend que le film est produit par Europacorp par Luc Besson et Ariel Zeitoun, et alors que tout le film se fasse en Russie, tous les acteurs parlent anglais avec un casting international et que deux acteurs russes, bon il est vrai on pense bien que les autorités russes n'auraient pas donner leur aval, mais bon j'aurais dû voir le film en VF pour éviter de me poser des questions.

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Donc le 10 Août 2000, le Sous-Marin Kursk qui fait deux fois la taille d'un Boeing 646 et grand comme un terrain de football est l'un des fleurons de la marine Russe où ce qu'il en reste, part en manœuvres en mer de Barents dans le plus grand secret et avec des moyens pour ne pas le détecter. Fait important par la suite (et pas utiliser par le réalisateur).

Deux explosions vont envoyer au fond de la mer, le sous-marin et ses 118 hommes d'équipages, dont 23 survivent dans un premier temps aux flammes et à l'eau, mais dans des conditions difficiles. 

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Et c'est là que le bât blesse, Vinterberg nous joue Titanic en ré mineur, s'intéressant avec gros effets à la survie de ces 23 marins, passant de pièce en pièce au détriment de leurs vies et commençant sérieusement à avoir des problèmes relationnels, cela aurait pu être intéressant , si trop souvent Vinterberg s'échappe pour suivre une femme et son fils en attente des nouvelles de son mari , de crier en bas d'une montagne d'immeuble qu'elle vient pourtant de descendre les escaliers, mais cela fait genre, des plans très Bessoniens ou Lelouchiens pour faire pleurer dans les chaumières.

On va donc suivre pendant deux heures, une histoire que l'on connaît en surface et ou on nous donne une version que ce qui aurait pu se passer en bas, car aucun survivant n'a échappé à ce drame, et surtout pas une lettre ou des notes de ce qu'aurait écrit un des marins, essayez de laisser des écrits dans l'eau très longtemps. Donc on suppose et suppute et on sent la gêne.

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Le film est l'adaptation du livre du journaliste Robert Moore " A Time to Die : The Untold Story of the Kursk Tragedy" par le scénariste Robert Rodat celui d’Il Faut Sauver le Soldat Ryan, avec donc que des hypothèses scientifiques.

On attendait de la part de Vinterberg un film politique qui aurait dénoncé plus fort ce que le film promet, un brûlot sur la relation de l'état Russe avec ces concitoyens qu'ils soient dans leurs armées ou pas, et le salaud Général Petrenko (Max Von Sydow) méritait plus de recherches sur ses motivations, à aucun moment le film ne tape jusqu'au sommet de l'état.

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De parler aussi de ce qu'on pense de l'armée Russe, en tous cas Marine, dans un état désespéré faisant prendre des risques inconsidérables à ces marins.

Le Capitaine David Russel qui a conduit le sauvetage pour la Royale Navy à participer au tournage et cela se voit, car c'est les seuls moments ceux de sa partie, qui semble crédible.

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A l'arrivée Vinterberg a fait qu'un film catastrophe, oubliant l'aspect humain et politique (pas peur de froisser) et les acteurs font le peu qu'on leur demande ;


Seule scène marquante quand les enfants des marins refusent de serrer la main de ce Général.

Vinterberg est prêt pour un film de commande à Hollywood.

NOTE : 7.70



FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Thomas Vintenberg
Scénario : Robert Rodat
D'après le roman de : Robert Moore II
Musique : Alexandre Desplat
Producteur : Ariel Zeitoun, Luc Besson, C.Thomas Paschall, Ray Wu et Liza Ellzey
Montage : Sigurdur Eythorsson
Son : Jan Deca, Jean Paul Hurier et Guillaume Bouchateau
Costumes : Catherine Marchand
Casting : Gigi Akoka, Hervé Jakubowicz et Toby Whale
Décors : Thierry Flamand
Montage : Valdis Oskardottir
Photographie ; Anthony Dod Mantle

DISTRIBUTION


Matthias Schoenaerts
Rôle : Mikhail Averin
Léa Seydoux
Rôle : Tanya Averina
Colin Firth
Rôle : Commodore David Russell
Peter Simonischek
Rôle : Amiral Viacheslav Gruzinsky
August Diehl
Rôle : Anton Markov
Max von Sydow
Rôle : Vladimir Petrenko
Magnus Millang
Rôle : Oleg Lebedev
Matthias Schweighöfer
Rôle : Pavel Sonin

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