C'est le deuxième film du réalisateur qui avait également intégré le sport dans son film Les Petits Princes avec l'excellent Paul Bartel II mais c'était hélas à peu près la seule chose de vraiment bien, mais il est également à la tête de l'excellente série Les Grands sur OCS qui elle ne parle pas de sport, mais des crises d'ados.
Donc pour son deuxième film Lebasque adapte sur notre sol, un fait
divers qui s’est passé aux Jeux Olympiques de Sydney en 2000 ou l'équipe
d'Espagne avec son équipe de Basket de déficients mentaux avait foulé l'idéal
olympique ayant dans son équipe que deux seuls joueurs réellement déficient mentaux,
déficient mentaux c'est quand on a un QI faible, ce qui implique la majorité
des comédies françaises qui eux ne vont pas aux JO.
Donc ici Martin (Jean Pierre Darroussin) fait face à une
série de forfait pour participer aux Jeux Olympiques de Sydney et représenter
la France, il ne lui reste plus qu’eux joueurs Freddie (Vincent Chalambert) et
Yoan (Clément Langlais) qui vivent dans leurs propres mondes et leurs propres
règles (ils sont acteurs à la Compagnie Du Cristal, qui font jouer des jeunes personnes
handicapées), il devra allez chercher des loosers qui cherchent un billet de
banque pour finir leurs mois.
Parmi deux copains en collocation Stan (Ahmed Sylla) et
Pippo (Olivier Barthélemy) qui joue au basket sous le métro parisien avec une
complicité acquise depuis leur enfance, avec eux André (l'insupportable Estéban)
et surtout l'excellent Michel (Jérémie de Nicola) jeune benêt toujours en short
court en tout circonstance qui ne trouve sa joie que dans le basket, a première
vue on penserait que ce garçon fait partie de la catégorie déficient mentaux,
et bien non De Nicola c'est un jeune mannequin beau et talentueux qui fait du
théâtre, il est excellent dans le film.
Ils vont donc apprendre à se connaître, et surtout jouer les
benêts sans vraiment d'effort et sans vraiment de contrôle de la part des
autorités sportives.
C'est sur ce point que cela pêche, car cela semble peu
crédible et les scènes de test sont assez casse gueules et ne montre pas le
talent de chacun et Darroussin est peu convainquant dans ce rôle qui ne colle
pas à sa peau, probablement dû à un scénario et des dialogues très faible et la
mise en scène de Lebasque qui donne l'impression d'être absent.
Oui c'est un film sympa et on a envie d'aimer ces
personnages, mais parler du handicap, en postulant sur la tricherie, ce n’était
pas bon signe, surtout qu'un autre film "Champion" montrait le
handicap sous un autre jour.
Rire des autres ou rire avec, c'est toujours le problème
dans ce type de films, ce qui marchait bien avec Intouchables, reste au bord
d'un bon film avec Chacun pour Tous.
NOTE : 8.40
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Vianney Lebasque
Scénario : Vianney Lebasque et Frank Bellocq
Sur une idée de : Caroline Hermand
Musique : Audrey Ismael et Bastien Burger
Production : Jean Yves Robin, Marc Stanimirovic et Marc-Etienne Schwartz
Son : Romain de Gueltzi
Scripte : Clémence Colombani-Lentheric
Costumes : Marion Moules et Matthieu Camblor
1er Assistant Réalisateur : Aurélien Fauchet
Décors : Alain Delgrange
Photographie : Martin de Chabaneix
Maquillage : Julia Floch et Romaric Colombini
DISTRIBUTION
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