Show Must Goes On telle est la devise qui devrait rester
avec ce film, 26 après le décès de son chanteur et leader charismatique Freddie
Mercury, il était temps de raconter cette histoire sans précédent dans les
histoires d'un groupe musical.
Car oui et contrairement à ce que certains attendaient ce
n'est pas un Biopic de Freddie Mercury même s'il en est le point central, mais
un Biopic créatif sur l'histoire du groupe Queen, qui depuis sa sortie est le
King du Box-Office partout dans le monde et même aux States qui ne sont pas
très fan des Biopic en général.
Etant fan du groupe depuis toujours et ayant eu la chance de
les avoir vus deux fois au Palais des Sports de Paris et surtout à l'Hippodrome
de Vincennes, c'est dire comme j'étais attentif à cette sortie et contrairement
à des faux fans du groupe, je m'en foutais de voir et de savoir les frasques
sexuels de Freddie, car deux plus il n'a jamais été un militant , il était
point, et certains journaux du niveau de Closer ou Public, se plaignent que le
film est trop lisse, je leur dirais d'aller faire un autre métier et de se
rappeler la phrase phare "Quand la légende est plus belle que la réalité,
alors imprimons la légende" que l'on voit dans le célèbre L'Homme qui tua
Liberty Valance".
Alors oui imprimons la légende et non les rumeurs qui
relèvent de la vie privée, d'ailleurs comme le film est produit par deux des
membres du groupe Roger Taylor et Brian May, il ne fallait pas s'attendre quand
même que ces collègues le muent en membre pervers, et c'est tant mieux comme
ça.
Après un début difficile car le choix de Sacha Baron Cohen
devant et derrière la caméra se focalisant sur Mercury étaient un risque absolu
, c'est finalement Brian Synger qui allait reprendre le projet avec en tête de
pont l'acteur de Mr Robot "Rami Malek", mais là aussi les choses ne
sont pas passés aussi bien que cela , suite à un conflit d'ego entre Synger
(déjà empêtré dans d'autre souci) et Malek , ce qui a conduit le studio a viré
Synger pour le remplacer dans les deux dernières semaines de tournage par
Dexter Fletcher, mais les règles d'Hollywood font que seul Synger est crédité
au générique.
Alors laissons-nous allez et écoutons tous ces morceaux
d'anthologie du rock , avec la rencontre de ce petit bagagiste à Heathrow
"Farrokh Bulsara" un jeune paki qui va rencontrer les membres du
groupe Smille dont faisait partie Roger Taylor le batteur et le bassiste Brian
May l'âme du groupe , qui avec le départ de leur chanteur vont écouter et être
subjuguer par la voix et la présence de Farrokh qui aime se faire appeler
Freddie au grand dam de ces parents, on va suivre les premiers pas du groupe à
la recherche de bonnes âmes qui voudront les présenter dans leurs clubs et
surtout de faire ce premier disque.
On verra que les prétendants n'étaient pas nombreux, mais
des producteurs véreux comme Ray Foster (Mike Myers, quelle bonne idée d'avoir
donné ce rôle à Myers, pour ceux qui ont vu Wayne'S World qui rendait un
hommage appuyé à Bohémian Rhapsody) avaient sentis qu'il y avait un tiroir-caisse
derrière ce groupe.
On assistera à des constructions de chansons et de clip et
comment ils sont venus dans la mémoire collective comme bien sur le Bohemian
Rhapsody et We Will Rock You qu'on avait apprécié en prologue du film Chevalier
avec le regretté Heath Ledger.
La musique des 4 , va embellir nos oreilles pendant tout le
film avec le quart d'heure final avec le concert du Live Aid de 1985 ,
reconstitué (mais hélas en playback) démontrant tout le long du film la qualité
des acteurs qui forme ce quatuor comme Gwylim Lee (Brian May), Ben Hardy (Roger
Taylor) et Joseph Mazello (John Deacon) , qui entoure avec sérieux Rami Malek
dans le rôle de Mercury, qui si on a un peu de mal au départ , avec cette
prothèse dentaire et se visage particulier de Malek, mais petit à petit avec le
changement de look et de corps de Mercury, Malek entre très bien dans son
personnage mégalo et plus que talentueux, pour incarner ce petit paki humilié
et par ses origines et sa sexualité au début , et même pendant sa gloire par
les tabloïds malveillants anglais.
Bien sûr il y a quelques erreurs dans le film (comme le fait
qu'il se soit séparé, ou que Mercury i été le seul à faire un disque solo) mais
comme je l'ait dit u début, c'est un film sur une légende et la musique est le
point fondamental de cette histoire.
Singer restera sobre sur la sexualité de Mercury avec des
clins d'œil, et avec un hommage plus appuyé avec son dernier compagnon Jim
Hutton et laissera la place qu'avait son grand amour féminin Mary Austin (Lucy
Boyton).
Alors laissons-nous embarquer sur cette vague musicale comme
on l'aime et passons-nous en boucle la bande originale, jusqu'à plus soif.
NOTE : 15.10
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Bryan Singer et Dexter Fletcher
Scénario : Anthony McCarten
D'après : Anthony McCarten et Peter Morgan
Musique ; John Ottman
Production : Graham King, Jim Beach, Robert de Niro, Bryan Singer, Roger Taylor et Brian May
Costumes : Julian Day
1er Assistant Réalisateur : Jack Ravenscroft
Casting : Susie Figgis
Décors : Lucy Howe et Anna Lynch-Robinson et AAron Haye
Directeur Artistique : Aaron Haye, Hannah Moseley, David Hindle et ALice Sutton
Montage : Dexter Fletcher
Photographie : Newton Thomas Sigel
Effets Spéciaux : Mark Holt
Cascades : James O'Donnell
Maquillage : Jan Sewell
DISTRIBUTION
Aaron McCusker : Jim Hutton
Mike Myers : Ray Foster
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