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vendredi 29 juin 2018

LE FESTIVAL DE FESSES EST A PARIS PENDANT 3 JOURS

Les dates : du 28 juin au 1er juillet 2018. Les sites : le Reflet Médicis, le cinéma Quartier Latin, Les 3 Luxembourg et le Lieu secret-Paris 14, situé au métro Pernety. Là, les réjouissances seront multiples, avec d'abord une copieuse rétrospective dédiée au cinéma japonais, dont la veine érotique est ô combien importante, à travers pas moins de six films de Tatsumi Kumashiro (notamment Les amants mouillés), parmi beaucoup d'autres, par exemple ceux de Sachi Hamano, l’une des seules femmes réalisatrices dans le genre, qui sera présente en chair et en os.
Outre une séance en Odorama – hé oui, miam ! – du déjà classique de Tsai Ming-liang La saveur de la pastèque  (2005), on suivra particulièrement la compétition de courts métrages, qui se compose cette année de 27 titres, venus du monde entier (environ 200 ont été reçus !) et répartis en trois programmes. Ils seront soumis à un jury intégralement féminin : la réalisatrice Caroline Poggi pour une fois en solo, la créatrice de mode Amélie Pichard et le tandem de jeunes actrices du décoiffant À genoux les garsd'Antoine Desrosières, qui fera du reste l'objet d'une séance spéciale : Inas Chanti et Souad Arsane
Parmi les courts métrages à voir, on citera Copa loca du Grec Christos Massalas (découvert à la Quinzaine des réalisateurs en 2017, photo de bandeau), l'animation La nuit des sacs plastiquesde Gabriel Harel, l'helvète Je fais où tu me dis de Marie de Maricourt (photo en bas à droite), Plein été de Josselin Facon (photo ci-contre) ou encore l'incontournable Coelho Mau/Mauvais lapin de Carlos Conceiçao (photo en bas à gauche), qui avait été vu pour la première fois à la Semaine de la critique l'année dernière et dont la troublante jeune actrice Júlia Palha, déjà vue dans John From de João Nicolau, est aussi un top-modèle très célèbre au Portugal.
La remise, forcément très attendue, des Fessées aura lieu à 19h dimanche soir et des installations, concerts, lectures et conférences animeront alors une prometteuse “fin de partie”.  
Source : Bref.Cinéma

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