Isabelle Franquin démolit le long-métrage Gaston Lagaffe, adapté de l’oeuvre de son célèbre père, qui sort ce mercredi dans les salles françaises. La fille de l’artiste explique qu’elle n’est pas en mesure de s’opposer à la sortie puisqu’elle ne possède pas les droits de Gaston : « Je n’avais donc pas le pouvoir d’empêcher ce film, même si les acteurs sont mal dirigés, le scénario débile et le rythme des gags catastrophique », assure-t-elle au quotidien belge L’Avenir. « Ça fait mal, très mal même, car j’assiste impuissante au désastre, en espérant de tout cœur que le public saura distinguer le bon grain de l’ivraie, si je puis dire. »
Elle assure avoir lu la première version du scénario qui était « inqualifiable, pleine d’aberrations : Gaston y abandonnait son chat et sa mouette. Ou chauffait la start-up où il travaille en introduisant un tuyau d’arrosage dans le derrière d’une vache. Là, j’ai dit ‘niet'." De son côté, le réalisateur Pierre-François Martin Laval a réagi : « C’est une BD culte. Moi-même, si on m’avait dit : 'Tel réalisateur va adapter Gaston', je crois que j’aurais eu des préjugés. Pas la violence de certains, qui n’ont d’ailleurs pas vu le film. »
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