Cela fait deux ans que je vous le promettais, oui enfin le
court-métrage de Matthieu Moerlen "Aux Chiottes" est enfin disponible
sur YouTube.
La raison que cela a duré aussi longtemps, est dû au succès
que le film a eu dans différents festivals à travers le monde d'Italie au
Mexique et sur tous les continents (ou presque), avant sa présentation sur la planète
Mars grâce à Thomas Pesquet (lol) il faut bien cela ;
J'ai été un privilégié d'avoir vu ce court-métrage
complètement dingue en avant-premières avec les protagonistes et quelques
invités de marc, pardon marque.
Matthieu Moerlen qui déchire sur le net depuis quelques
années avec son double Joaquim Delmotte avec La Vie Absurde de Deux Connards et ses courts comme Les Anciens l'appelaient Chaos, Dick, 3 Days in Seoul ou I
Will Ferrel (pour ceux qui fréquentent Deauville en Septembre), nous amène dans
sa nouvelle folie tel que seul il nous propose aussi déranger du bulbe que talentueux
;
Alors je vous laisse le plaisir de suivre Alfred (Alfred
Servoz) artiste peintre en transit dans un aéroport parisien ; Il est usé, il
ne peint plus, au grand désarroi de son manager (Matthieu Moerlen) qui se ronge
les ongles du manque d'implication de son poulain, pour qu'il peigne une
nouvelle toile (l'appât du gain) et également de sa jeune copine qu'il trimbale
comme un trophée (L'Ours et la Poupée). Ce trio ne va pas être invisible
longtemps dans cet aéroport faisant le bonheur ou la stupeur des autres
voyageurs en transit.
Alfred va alors se réfugier dans les toilettes (non ce n’est
pas Terminal de Spielberg), autant pour être tranquille que vouloir déféquer,
d'où l'avoir l'avantage d'avoir des toilettes dans les aéroports (sinon
imaginez-vous), ou coincer entre des rouleaux de papier culs roses (pourquoi
rose mystère, un signe politique ?), Alfred va avoir une vision qui va lui
permettre de remettre la main à la pâte, mais quand on est artiste et on n'a
pas de pinceaux, on fait avec les moyens du bord ;
Non Alfred, ne va pas utiliser son zizi comme Brent Ray
Frazer, mais ses mains et son cerveau pour réaliser une œuvre pleine de jets,
de spasmes, de fulgurance artistique à l'aide de peu d'éléments en sa
possession comme des produits ménagers, du papier cul ou surtout du savon et va
essayer si on ne l’emmerde pas de construire son œuvre.
Après donc après son tour du monde, ses récompenses vous allez
enfin découvrir ce court-métrage complètement loufoque du au talent de son
metteur en scène et ce qu'il a dans son cerveau (il y a du bordel) et son
interprète Jack Servoz artiste peintre de rue qui grâce à une rencontre
fortuite avec le réalisateur a permis à tous de s'exprimer.
Il n'est pas interdit de le regarder plusieurs fois pour
amortir le budget astronomique de 9000 € et les autres œuvres du sieur Moerlen
avant son Long Métrage bientôt j'en suis sûr. Budget dont une grosse partie est dû à l'achat de rouleau de PQ rose bien sur distribué à l'avant-première (lol), Robert Rodriguez a bien fait son premier film avec 9000 $ (mais sans budget papier Q) alors qui sait.
Pour voir et apprécier il faut allez sur YOUTUBE et cliquez sur :
Pour voir et apprécier il faut allez sur YOUTUBE et cliquez sur :
https://www.youtube.com/watch?v=w2212pnAwUM
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