Grâce à Dieu sortira bel et bien le 20 février 2019, comme François Ozon et son distributeur Mars Films l'avaient prévu. La justice leur a donné raison contre la défense du Père François Preynat, qui réclamait la suspension de la sortie du film au motif qu'il porterait atteinte à la présomption d'innocence de l'homme d'église, accusé d'agressions sexuelles sur mineurs et mis en examen depuis janvier 2016 pour ces faits. Son procès devrait se tenir en 2019.
Comme le précise le quotidien Le Monde, "le juge des référés du tribunal de grande instance de Paris considère que la demande de report n’est "pas proportionnée" à l’atteinte à la présomption d’innocence du père Preynat que pouvait représenter le film".
La demande de la défense de Preynat remontait à décembre 2018. Dans les colonnes du Progrès, l'avocat du prêtre ne déniait pas à Ozon son droit à la fiction, mais lui reprochait de relater "des faits correspondant à un procès qui va se tenir à court terme, et qui a été hyper-médiatisé au travers de la communication des victimes", concluant que c'était "quelque chose qui pouvait porter atteinte à la présomption d’innocence".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire