Le cinéaste italien
Vittorio Taviani qui, avec son frère Paolo, a signé certains des grands films
du cinéma transalpin est mort à Rome, à 88 ans, ont annoncé dimanche 15 avril
les médias italiens, citant des sources familiales.
Le cinéaste, malade depuis longtemps, avait réalisé avec son
frère une quinzaine de longs métrages, dont le plus célèbre, Padre padrone,
avait reçu la Palme d'Or du Festival
de Cannes en 1977.
Né le 20 septembre 1929 à San Miniato en Toscane (centre de
l'Italie), Vittorio était âgé de deux ans de plus que son frère Paolo, avec qui
il a formé un duo quasi unique dans l'histoire du Septième art.
Fortement inspirés par le maître du néo-réalisme Roberto
Rosselini, les deux frères, fils d'un avocat antifasciste, se sont intéressés
dès leurs débuts dans les années 1960 aux thèmes sociaux.
Leur cinéma atypique, marqué par un style très littéraire,
mêle histoire, psychanalyse et poésie.
FILMOGRAPHIE
- 1962 : Un homme à brûler (Un uomo da bruciare)
- 1963 : Les Hors-la-loi du mariage (I fuorilegge del matrimonio)
- 1967 : Les Subversifs (I sovversivi)
- 1969 : Sous le signe du scorpion (Sotto il segno dello scorpione)
- 1971 : Saint Michel avait un coq (San Michele aveva un gallo)
- 1974 : Allonsanfan
- 1977 : Padre padrone
- 1979 : Le Pré (Il prato)
- 1982 : La Nuit de San Lorenzo (La Notte di San Lorenzo)
- 1984 : Kaos, contes siciliens (Kaos)
- 1987 : Good Morning, Babilonia
- 1989 : Le Soleil même la nuit (Il Sole anche di Notte)
- 1992 : Fiorile
- 1996 : Les Affinités électives (Le Affinità elettive)
- 1998 : Kaos II (Tu ridi)
- 2001 : Résurrection (Resurrezione) - Film TV
- 2004 : La Sanfelice (Luisa Sanfelice) - Mini-série télévisée
- 2007 : Le Mas des alouettes (La Masseria delle allodole) (d'après le roman d'Antonia Arslan Le Mas des alouettes : Il était une fois en Arménie)
- 2012 : César doit mourir (Cesare deve morire)
- 2015 : Contes italiens (Maraviglioso Boccaccio)
- 2017 : Une affaire personnelle (Una questione privata)
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