Le Labyrinthe du Silence (Im Labyrinth des Scheigens) est un film dramatique historique allemand coécrit et réalisé par Giulio Riccaiarelli.
A commencer par le sujet du film, je suis content d'apprendre un pan de l'histoire que je connaissais pas, en effet , j'étais resté sur le procès de Nuremberg avec cette centaine de Nazis arrêtés et jugés par les alliés, et les procès individuels (Barbie) initiés par l'état d'Israel et ses fameux chasseurs de Nazis, mais je ne savais pas que les allemands eux-mêmes avaient fait le ménage dans leur propre au début des années 60, peut-être qu'une dizaine, mais important pour la mémoire du pays.
Et dès le début du film, dans cette situation que héros du film, c'est à dire, le vieux principe que les hommes dans les camps ont obéit aux ordres, ce qui pour militaire est la base. D'un côté en 1960 on a ceux qui pensent au nom de l'unité allemande qu'il ne faut pas parler du passé, d'autres et pensez bien en 1960 ne savent ce que sont les camps de concentration, pensez bien aujourd'hui avec Internet qui diffusent des fausses informations sur cette période.
Le jeune procureur Johann Radman est un rigoriste de la procédure, pas d'état d'âmes , la loi c'est la loi, par pour rien qu'on appelle le Shérif, pas méchant mais il pense que le justice doit faire son nid.
Et puis on va lui confier une enquête par un procureur général revanchard, sur des hommes qui vivent librement dans le pays, qui auraient commis des crimes pendant la guerre, et pas seulement fait d'obéir, petit à petit le jeune procureur va changer de comportement , devenant de rigoriste à rigoureux, voulant absolument faire que justice soit faite, mais on est dans un pays, ou chaque homme est peut être un ancien nazi (comme son père) et la différence entre la justice et la pardon est mince comme un fil.
Cette parti de progression est exceptionnel aidé en soi par le jeune acteur Alexander Fehling (voir ma fiche) qui donne une puissance à son personnage haute en couleurs, il est certain que les studios américains, vont lorgner sur ce garçon avec un physique avantageux et une puissance rare.
J'adore aussi ces décors et ses costumes dans leur grande largeur comme dans les années 60, plus de largeur que de fond (visité l'ambassade de Russie à Paris à Paris, c'est étonnant), et ces touches de couleurs et de modernité amené par sa femme qui confectionne des robes dans cet Allemagne à peine sortie de la guerre, et pas encore rebelle, un mur en est la raison.
Magnifique film, qui nous apprend que l'histoire on en s'est pas grand chose, et ce type de film sert à cela, comme un documentaire fait d'images d'archives, aucune horreur montré donc pas de contemplatisme du malheur.
A voir pour les adolescents dans nos écoles, pour montrer que l'histoire n'est qu'in recommencement qi on n'y fait pas gaffe.
Note : 16.30
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Giulio Ricciarelli
Scénario : Elizabeth Bartel et Giulio Ricciarelli
Costumes : Aenne Plaumann
Photographie : Roman Osin
Son : Gunther Gries
Montage : Andrea Mertens
Musique : Sebastian Pille
Production : Jakob Claussen et Ulrike Putz
Durée : 120 minutes
DISTRIBUTION
ALEXANDER FEHLING / JOHAN RADMANN
ANDRE SZYMANSKI / THOMAS GNIELKA
FREDERIKE BECHT / MARLENE
JOHANNES KRISH / SIMON KIRSH
JOHANNE VON BULOW / OTTO HALLER
GERT VOSS / FRITZ BAUER
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire