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lundi 4 mai 2015

CHRONIQUE DE LA SEMAINE : DU LARD ET DU COCHON

Pôvre de moi, une semaine où les films français essayait de combler les trous laisser par The Avengers 2 et Fast and Furious 7, avec des films comme Nos Femmes, Entre Amis, Connasse, Le Tournoi sans compter les Robin des Bois et Les Gorilles, et pourquoi au hasard je suis allez voir Le Tournoi, pas de pub, pas de promo, j'aurais du m'en douter. Je ne suis pas sur que les autres soit bien mieux, comme je vous l'avais dit avril et début mai avant Cannes ce sont les fonds de tiroirs, ou des films sortis à la va vite, à peine sortis de la table de montage.

Heureusement on peut toucher un film Européen au Loto des bons films, ce qui est le cas cette semaine avec un film d'histoire qu'est Le Labyrinthe du silence.

Dire que 7 films et pas moindre vont représenter la France au Festival de Cannes, donc c'est vrai pas la même catégorie de films de comédies, mais quand même cela fait peur, ah dès qu'un ou deux films marche, on se jette comme des lions, dans l'arène des salles de cinéma, cela me rappelle le début des années 70, ou les films se ressemblaient tous.

Donc vivement le 13 mai qu'on aille voir autre chose que ce type de daube.

Le Labyrinthe du Silence (Im Labyrinth des Scheigens) est un film dramatique historique allemand coécrit et réalisé par Giulio Riccaiarelli.

A commencer par le sujet du film, je suis content d'apprendre un pan de l'histoire que je connaissais pas, en effet , j'étais resté sur le procès de Nuremberg avec cette centaine de Nazis arrêtés et jugés par les alliés, et les procès individuels (Barbie) initiés par l'état d'Israel et ses fameux chasseurs de Nazis, mais je ne savais pas que les allemands eux-mêmes avaient fait le ménage dans leur propre au début des années 60, peut-être qu'une dizaine, mais important pour la mémoire du pays.



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Et dès le début du film, dans cette situation que héros du film, c'est à dire, le vieux principe que les hommes dans les camps ont obéit aux ordres, ce qui pour militaire est la base. D'un côté en 1960 on a ceux qui pensent au nom de l'unité allemande qu'il ne faut pas parler du passé, d'autres et pensez bien en 1960 ne savent ce que sont les camps de concentration, pensez bien aujourd'hui avec Internet qui diffusent des fausses informations sur cette période.

Le jeune procureur Johann Radman est un rigoriste de la procédure, pas d'état d'âmes , la loi c'est la loi, par pour rien qu'on appelle le Shérif, pas méchant mais il pense que le justice doit faire son nid.

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Et puis on va lui confier une enquête par un procureur général revanchard, sur des hommes qui vivent librement dans le pays, qui auraient commis des crimes pendant la guerre, et pas seulement fait d'obéir, petit à petit le jeune procureur va changer de comportement , devenant de rigoriste à rigoureux, voulant absolument faire que justice soit faite, mais on est dans un pays, ou chaque homme est peut être un ancien nazi (comme son père) et la différence entre la justice et la pardon est mince comme un fil.

Cette parti de progression est exceptionnel aidé en soi par le jeune acteur Alexander Fehling (voir ma fiche) qui donne une puissance à son personnage haute en couleurs, il est certain que les studios américains, vont lorgner sur ce garçon avec un physique avantageux et une puissance rare.

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J'adore aussi ces décors et ses costumes dans leur grande largeur comme dans les années 60, plus de largeur que de fond (visité l'ambassade de Russie à Paris à Paris, c'est étonnant), et ces touches de couleurs et de modernité amené par sa femme qui confectionne des robes dans cet Allemagne à peine sortie de la guerre, et pas encore rebelle, un mur en est la raison.

Magnifique film, qui nous apprend que l'histoire on en s'est pas grand chose, et ce type de film sert à cela, comme un documentaire fait d'images d'archives, aucune horreur montré donc pas de contemplatisme du malheur.

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A voir pour les adolescents dans nos écoles, pour montrer que l'histoire n'est qu'in recommencement qi on n'y fait pas gaffe.

Note : 16.30


Le Tournoi est un film français réalisé par Elodie Namer.

Si vous êtes passionnés par les échecs le film n'est pas pour vous, si vous aimez les grandes histoires d'amours le film n'est pas pour vous, si vous aimez le cinéma le film n'est pour vous.

Avec une introduction pareil, ce n'est pas engageant, Le Tournoi est censé suivant l'affiche parler d'échec, Echec oui mais c'est le film qui l'est, Mat c'est plutôt le garçon avec sa peau bronzé et huilé.





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Cal, qui a 22 ans est champion de France d'échecs et un génie immature (et légèrement autiste) , qui qu'en il se regarde dans la glace ne peut se dire "oh que je suis beau", combat des adversaires avec une puissance impressionnante, devenant même imbattable, le comparant à Fisher ou Kasparov (un peu vite d'ailleurs), et il va participer à un tournoi (d'ou au moins le titres) à Budapest (question de moyen probablement) avec l'équipe de France (Lou, Max, Aurélien et Matthieu) tous aussi immatures que lui.

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Car de Tournoi, point que neni, ou si peut, la réalisatrice a voulu mettre l'accent sur ce que font les personnages hors compétition, et quand on est geek comme eux c'est pas le pied, car oui Cal joue de sa beauté on le voit à poil très souvent dans toutes les coutures, un baiser entre garçon pourquoi ? Et une branlette de Lou sur Cal dans une baignoire, on voit la détresse de Lou de Laâge sur son visage, on est pas Larry Clark ou John Cameron Mitchell a tout bout de chemin.

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C'est pas vraiment un film sur les échecs, sur le sexe, sur les ados geeks , tout est ambigu et ambivalent ne sachant jamais ou la réalisatrice veut allez, et les comédiens mon dieu, mon dieu, je comprends pourquoi il n'y pas eu de promo, cela aura servi à rien.

La réalisatrice a commencé dans LOft Story comme technicienne (pourquoi cela me surpend pas)

Donc on oubliera vite dans nos mémoires ce film qui atteint la diagonale du fou comme moi je suis Kubrick.

ECHEC ET MAT

Note : 3.00

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