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dimanche 21 septembre 2014

CHRONIQUE : APRES LE TAPIS ROUGE ON SE COUCHE

Voilà le tapis rouge s'est replié sur lui même, et il a fallu rattraper le retard dans les films sortis depuis ces vacances. Comme on a voter la confiance pendant cette période, et même depuis si j'en crois mon compteur, je vais continuer à vous informer et trouver des idées de développement et de rubrique.

Bon,comme en plus on a répondu "NO" pour que je puisse écossés des petits pois, j'ai du temps.

Pour cette semaine et en attendant les grosses sorties à partir de la semaine prochaine, je vous conseille de prendre un bon oreiller et du Guronsan, car la chronique va être longue, faisant mon papier en sortant de la salle, et non plus uniquement le dimanche après-midi ou je mélangeais tous, et ma mémoire des vannes à la con, flanchait un peu.

Pour une fois, ma semaine sera très éclectique, et il n'y a pas de thèmes bien précis, mais à l'arrivée sans être une semaine fantastique, on a passé de bons moments.

Dans le cinéma actuel, quand on parle de films sociaux, nous avons trois aspects, le Documentaire genre légitime fait d'images d'archives et de témoignages , dont les américains sont les meilleurs par leurs libertés de ton,il y a les films que je nommerai Docu-Fiction, qui ne sont en réalités que du bidonnage pour nous faire croire à une réalité, et de nous dire, via les sites bobos intellectuels et les magazines du même genre que c'est du vrai cinéma, spécialité que ce sont fait les français (Part Girl, Mange tes morts ....) qui sont d foutage de gueule. Et puis il y le cinéma anglais, qui depuis les années 60, produisent à l'aide souvent de la BBC et de capitaux français, de vrais bijoux sensibles et profond, tel que Lindsay Anderson, Ken Loach, Stephen Frears, Tony Richardson ou Bill Douglas.

Le film d'aujourd'hui "Pride" de Matthew Warchus avec des stars anglaises du cinéma, de la télévision et du théâtre,Bill Nighy, Paddy Considine ou Ismelda Stauton et avec de jeunes comédiens déjà aguerris à la Télé anglaise George McKay, Dominic West et Adam Scott.

Déjà le film n'a pas été aimé par les Inrocks et Télérama ce qui est bon signe, les deux journaux les plus homophobes que la France connaisse, où certaine fois je me demande pour qui il roule.

Comme tous les films anglais, le réalisateur y va a fond, et n'hésite pas de mettre les pieds dans le plat, et de faire des piqûres de rappel, à ceux qui ont oublié ou veulent oublier, que l'on retrouve même dans cette communauté.

A l'époque de cette histoire vraie, les Gays et Lesbiens était plus des combattants (en pleine période du Sida) que avant les années 80 ou aujourd'hui ou on fait dans le festif sans se préoccuper des autres et de son avenir, brûlant les chandelles par les deux bouts.


L'histoire se passe l'été 1984, alors que Margaret Thatcher est au pouvoir, le Syndicat National des Mineurs vote la grève. Lors de la Gay Pride à Londres,un groupe d'activistes gay et lesbien décide de récolter de l'argent pour venir en aide aux familles des mineurs en grève Mais l'union nationale des mineurs semble embarrassée de recevoir leur aide. Le groupe d'activistes ne se décourage pas. Après avoir repéré un village minier au fin fond du pays de Galles,ils embarquent à bord d'un minibus pour aller remettre l'argent aux ouvriers en mains propres. Ainsi débute l'histoire extraordinaire de 2 communautés que tout oppose qui s'unissent pour défendre la même cause.

Avec un tel sujet, on pouvait s'attendre à un film pathos sur les conditions des mineurs sous l'ère Thatcher où des gays à l'époque avec le Sida, et bien le réalisateur ne nous emmène jamais vers le côté pathétique des sujets, effleurant à peine les sujets, le plus important étant de vivre un moment de solidarité et de apprivoisage de chacun des deux camps,mais qui est encore un reflet de notre société à ce jour, voir "La manif pour tous" qui déchiré le pays pendant plusieurs mois et qui donne encore ses relents de haine. En 1986, après cette histoire les Travaillistes au pouvoir en Angleterre votèrent l'égalité des droits des Homosexuels grâce au vote des représentants du Syndicat des mineurs, chose qui n'a jamais eu avec aucun syndicat en France même après 68.

Bien sûr tout est fait pour qu'on est de l'empathie pour les personnages , mais il en serait moindre, car c'est un film de militant, mais pas trop, et tans pis s'il est fait de bons sentiments, même si la vie hélas nous rattrape au vol.

Pride voulant dire Fierté, je crois que le réalisateur et les comédiens ont atteint leurs buts.

A ne pas manquer la descente dans les bars interlopes de Londres de ces vieilles dames dignes et indigne cherchant à voir tout ce qu'elle peuvent,un grand moment. Le concert avec Bronski Beat (pour de faux ici) n'est pas mal non plus.

Pris sur le ton de l'humour doux, le film se déguste comme des PumpCakes à tous les parfums.

Aucune choquante qui puisse bouleversée la censure américaine de surcroît comme pour Love Is Strange dans le même registre.

Un film joyeux et solidaire.

En espérant, que ce film fasse bouger les mentalités.

Note : 16.50



Pour le film SIN CITY 2 de Frank Miller et Robert Rodriguez avec une pléiades de stars (Mickey Rourke, Josh Broslin, Joseph Gordon Lewitt, Power Boothe, Bruce Willis, Denis Haysbert, Eva Green, Rosario Dawson, Jessica Alba ou Christopher Lloyd,il faudra un jour qu'on comprenne pour quoi Sin City : j'ai tué pour elle, à fait un bide à ce point aux Etats-Unis avec à l'arrivé un score de moins de 10 millions de Dollars.

Alors que le film est conforme au n°1 et respectueux de l'oeuvre de Frank Miller, et dans un format de 100 minutes qui rebute pas les américains,juste d'avaler leurs Popcorns de 500g.

Ce bide total, plus la mauvaise santé plus qu'évidente de Frank Miller, que l'on a vu en très mauvais état, au Festival de Deauville,nous donne peu de chances de voir un jour les Opus 3 & 4.
Je noterai également que Ray Liotta pourtant présent au Festival de Deauville, où il a été présenté en clôture de celui-ci n'est pas venu défendre le film,ni même voulu de ce qu'on m'a dit , signé des jaquettes ou photos du films, où il est vrai un rôle modeste.

Le film a été tourné en 3D, et Sin City est le film idéal pour ce type de format, mais une 4D et un Son Dolby Atms donnerait encore plus de rendu, mais c'est bien l'une des seuls fois ou j'ai apprécié le 3D, pour lequel je suis en général réfractaire.

L'histoire se passe comme dans le 1er opus, dans une ville où la justice est impuissante, les plus désespérés réclament vengeance, et les criminels les plus impitoyables sont poursuivis par des milices. Mary se demande comment il a fait pour échouer au milieu d'un tas de cadavres. Johnny,jeune joueur de poker sur de lui, débarque à Sin City et ose affronter la plus redoutable crapule de la ville, le sénateur Roark. Dwight McCarthy vit son ultime face à face avec Ava Lors, la femmes de ses rêves,mais aussi de ses cauchemars. De son côté Nancy Callahn est dévastée par le suicide de John Hartigan, qui par son geste, a cherché à la protéger. Enragée et Brisée par le chagrin,elle n'aspire plus qu'à assouvir sa soif de vengeance. Elle pourra compter sur Marv....

Le graphisme du film sont d'une exceptionnel qualité ce qui fait la force du film, les dialogues sot d'une justesse digne des romans du Fleuve noir , à aucun moment on se croirait dans une BD et pourtant, ce qui donne aux 2 réalisateurs comme pour les films d'animations classiques un scénario débridé , barge, bien sûr violent (on est chez Miller et Rodriguez) sans concession, ou les doigts, les yeux, les coeurs sont arrachés sont précaution.

Si je pouvait trouver un défaut au film c'est la chronologie du scénario, ou les scènes s'empilent sans logiques, surtout que des personnages sont morts dans le 1er, et également troublant le changement d'acteur entre les 2 opus.

Si Mickey Rourke ou Bruce Willis, on a des nouveaux venus soit dans l'histoire, Joseph Gordon Lewitt ( le meilleur moment dans le film dans les parties de poker), Eva Green dans le rôle d'Ava Lord (rôle promis à Angeline Jolie au départ) et qui n'a même pas fait de test.

Jamie Chung remplace Devon Aoki dans le rôle de Miho en raison de la grossesse de cette dernière. Dennis Haysbert reprend quant à lui le rôle de Manute (excellent) incarné par Michael Clarke Duncan en raison du décès de ce dernier.

Josh Brolin ( un acteur fait pour Rodriguez) remplace Clive Owen dans de Dwight. Jérémy Piven lui remplace Michael Madsen qui incarnait Bob dans le 1er film.

Seul le rôle de Shellie, incarnée par l'actrice Britanny Murphy dans le 1er film,aurait pu figurer dans e voler, mais la mort de l'actrice, le personnage n'est pas inclus.

Et puis comme les filles sont sexy,même si elles sont utilisées dans l'histoire comme de la chair fraîche mis en valeur sur l'étale, on boude pas notre plaisir,à condition qu'elle fasse le ménage et la cuisine en plus.

Les jeunes filles étant pures et peu habillées,je plains par contre les acteurs qui ont du subir des heures de maquillage (surtout Mickey Rourke).

J'ai bien apprécié le film les auteurs restant fidèles au 1er et à la BD , et je ne comprends pas ce bide monumental.

Note : 15.50

Pour le film Bon rétablissement de Jean Becker avec Gérard Lanvin, Jean Pierre Daroussin, Fred Testot, Swann Arlaud, Anne-sophie Lapix, Daniel Guichard et Maurane, on est à l'opposé de Hippocrate, ou on parlait d'urgence, ici on sent un peu le confort, ou le malade (Lanvin) est mis aux petits soins par toutes les équipes de l'hôpital, et ou on entre dans sa chambre, comme dans un hall de gare, ou dans la queue pour allez voir la Joconde au Louvre.

Autre avantage pour ce film qui se passe dans un hôpital et non qui parle de l'hôpital, c'est qu'on a la chance de ne pas avoir Vincent Lacoste, même si on a Fred Testot pour une fois sobre, mais toujours pas acteur, il devrait faire appel à un S.A.V.

Ce film sent la France profonde chez à FR3 régions, comme tous les films de Jean Becker d'ailleurs, même si ce film (et rare chez lui) ce passe à Paris.

Le film aurait du s'appeler "Bons sentiments, ou Bonne journée", qui correspond plus à l'ambiance du film.

Suite à un accident , Pierre (Lanvin) la soixantaine, se retrouve cloué au lit à l'hôpital , une jambe dans le plâtre. Misanthrope au caractère bien trempé rêvant de silence et de solitude, voilà que le monde s'invite à son chevet. Il assiste alors impuissant à la valse quotidienne des médecins, infirmière,personnels hospitalier, puis de ses proches dont son frère Hervé et des parasites. Au fil de rencontres inattendues, drôles et touchantes, Pierre reconsidère certains à priori et pose sur les autres un regard différent. Et, contre tout attente, ce séjour à l'hôpital finit par ressembler à une renaissance.

Le film à la qualité de ses défauts , et les défauts de ces qualités, dès qu'on ai dans le coté bougon de Lanvin (spécialiste en la matière, à chacune des sorties de ces films) refusant son âge, son hospitalisation, qu'on le touche, et les parasites qui le gonflent menus.

Par contre, certaines situations avec justement parasites,sont des fois too much, le flic emphatique, le prostitué homosexuel qui l'a sauvé de la noyade ou la fille  de 14 ans grosse mais également enceinte (!!!!) qui squatte son ordi, cela fleur bon la morale du journal de 13 heures de TF1.

On retrouve au générique pour la 1ère fois Anne-Sophie Lapix (ça va) ou le pardessus râpée du vieux (sic) Daniel Guichard, qui je pense pas à l'instar de Dave, ou Michel Delpech obtenir de César de Meilleur Jeune espoir masculin à plus de 60 ans (mais ce c'est déjà fait).

Darroussin excellent et Lanvin trouve l'un de ces meilleurs rôles depuis longtemps, même si pour jouer les râleurs il n'y a pas beaucoup de composition (qu'Angélique est loin heureusement).

Le film tient aussi par les dialogues de Jean-Loup Dabadie très en verve.

Note : 14.00




Après "Bon rétablissement",nous continuons nos programmes de FR3 et cette fois la région Normandy, adoubé par le journal de TF1 de Jean Pierre Pernaut, voici donc Gemma Bovery de Anne Fontaine avec Fabrice Lucchini, Gemma Arterton,Niels Schneider et Isabelle Candelier.

Un film de Anne Fontaine se trouve assez facilement, il s'agit souvent d'histoires de couples ou d'amants qui se défont et se défont,n'hésitant pas à touchez des tabous Homosexualité (Nettoyage à sec) ou Inceste entre belle-famille (Perfet Mothers) , les jeunes filles sont souvent des canons de féminité assez volage et on a toujours des jeunes hommes nus en entiers pour faire plaisir à son public.

Donc cette fois-ci on a droit à Gemma Arterton (Hansel et Gretel ou Players) dans le rôle du fille assez volage passant de mari en amant,comme d'un pommier normand à un camenbert,devant ce pauvre Lucchini qui n'aura droit malgré sa jalousie à aucune part du gâteau , ou plutôt de la brioche (étant boulanger).

Martin est ex-bobo parisien reconverti plus ou moins volontairement en boulanger d'un village normand. De ses ambitions de jeunesse, il lui reste une forte capacité d'imagination, et une passion toujours vive pour la grande littérature celle de Gustave Flaubert en particulier. On devine son émoi lorsqu'un couple d'anglais,aux noms étrangement familiers,,, vient s'installer dans une fermette  du voisinage. Non seulement les nouveaux venus s'appellent Gemma et Charles Bovery, mais encore leurs comportements semblent être inspirés par les héros de Flaubert. Pour le créateur qui sommeil en lui, l'occasion est trop belle de pétrir (outre sa farine quotidienne) le destin de personnages en chaire et en os. Mais la jolie Gemma Bovery, elle n'a pas lu les classiques et entend bien vivre sa propre vie

On a beaucoup de Lucchini dans ce film, lui qui est fou de littérature et qui veut la faire aimer à tous de Céline à La Fontaine, comme à son fils inculte dans le film.

Mais voilà a force de lire ses romans son imagination déborde et voit des Mme Bovary partout ou à la fin du film des Anna Karénine (grand moment), et sa vie est plus dans celle des autres et des livres que de la sienne,Tristan et Emma ne sont pas réels.

Film charmant grâce à Lucchini (bon client à la télé, et qui devrait faire une émission littéraire comme celle de Pivot, ce serait quelque), de la belle et pimpante Gemma Arterton et du beau fessier de Niels Schneider pour vous mesdames.

Note : 13.80



Nos étoiles contraires de Josh Boone est un film dramatique tiré du roman homonyme de John Green en 2012 avec les nouvelles stars des jeunes américains Shallene Woodley (Divergente, White Bird) et Ansel Elgort (Carrie et également Divergente), William Dafoe et Laura Dern.

Ce film très mélodramatique a fait un carton surprise aux Etats-Unis, faisant pleurer les adolescentes du pays, mettant au firmament ses deux acteurs.

On est avec Nos Etoiles contraires, dans le gros mélo pour faire pleurer avec des messages de condescendance non feintes.

Si on aime les films qui se finissent mal, malgré 2 heures d'amour impossible entre deux jeunes malades en sursis, c'est pour vous,si vous aimez les belles histoires des romans de Barbara Cartland c'est pour vous.

Par contre,si vous aimez un film d'action ou les sentiments n'existent pas, c'est pas pour vous, déjà que le film est plombant par son sujet, le film sur 132 minutes ce qui en fait en film interminable sur la fin.

L'histoire raconte celle de deux adolescents atteint de cancer. Hazel Grace Lancaster, la narratrice âgée de 16 ans,survit grâce à un traitement expérimental. Ses parents l'obligent à fréquenter un groupe de soutien. Durant les séances, elle fait la connaissance d'Auguste Waters d'un an son aîné qui souffre d'ostéoracome et est en rémission. Les deux ados se passionnent pour un roman de Peter Van Houten, lui aussi consacré à une jeune fille atteinte d'un cancer, qui se termine brusquement au milieu d'une phrase. Curieux du sort des personnages, Hazel et Auguste envisagent de se rendre à Amsterdam afin de rencontrer l'auteur. Une histoire d'amour se crée entre les deux malades.

Les deux jeunes acteurs du film sont parfaits et on probablement un bel avenir dans le cinéma,mais en sortant de la projection, on a plus envie de sauter dans la Seine, que d'allez à Eurodisney.

Note : 10.90



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