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dimanche 8 juin 2014

CHRONIQUE QUOTIDIENNE DU FESTIVAL DES CHAMPS ELYSEES DE CINEMA


Le Festival des Champs Elysées du Cinéma est sa 3ème édition, et a lieu du 11 Juin au 17 Juin 2014, et ce pendant la Coupe du Monde de Football.

On verra surtout le soir, il y aura un impact sur les avants-premières.

Il y aura peu de Photo du Festival, car je ne vais pas courir après les Stars, sauf si je tombe dessus par hasard comme Keanu Reeves, Jacqueline Bisset, Mike Figgis, Betrand Tavernier, Agnès Varda ou Whit Stillman.



En général le réalisateur des films en compétitions sont présents, et il y a des tapis rouge pour les films français, mais mon objectif c'est de voir le plus de film possible (américain si possible).






Je ferais donc à partir de mercredi une chronique quotidienne des films que j'aurais vu et le plus possible , mais l'organisation de ce Festival est toujours très compliquée, préférant favoriser les invitations aux gens qui paient, donc on peut faire la queue et pas voir le film, rien n'est impossible.

Pour le moment mais objectifs des films à voir sont les suivants (soit au total  25) :

Kill Your Darling - 1982 - Ping Pong Summer - Fast Life - The Face of Love - This is Comédy - Anchorman II - Sun Belt Express - Fort Bliss - Sommer of Blood - The Magic City - Cheap Thrills - A Toute épreuve - Last Summer - Test - Locke - Triple Alliance - Nos Pires Voisins - Maestro - Vito - Jersey Boys - Metropolitan - Rich Bill - Kiss of the damned et Albert à l'ouest.

Allez on va suivre mes péripéties 


MERCREDI 11 JUIN 2014


Il a fait beau hier sur Paris, ni trop chaud ni trop froid, pour voir des tapis des tapis rouges, il fallait se téléporter si on voulait voir quelque chose, j'ai du faire un choix l'AP de Fast Life, de toute façon tout est concentré sur le week-end, comme d'habitude.

Des retards dans tous, le film de 18h sans vedettes présentes a commencé à 18h15, et l'AP avec une demi-heure de retard, peu de journalistes , 10 photographes on est loin de Cannes, il est vrai que Paris est une petite ville, de plus aujourd'hui commence la Coupe du Monde, donc je sens les galères dans les salles avec assez peu de spectateurs.

Les actrices sont passées en premier et lâcher dans la salle, pour laisser passer les stars ........... qui n'on eu aucun regard pour les peu de Fan, aucun regard vers nous, aucune pose, pas de selfie évidemment, il fallait se contenter du Tapis Rouge, seul Olivier Marchal comme d'hab a pris son temps avec le public. Il y en a qui faut dégonfler la tête, Ndjijol sourire crispé, et Boisselier sourire forcé.
Une salle bizarre, ou on entrait on montrant son portable (!!!) avec 90% de Blacks sortant d'un concert de Rhoof ou de Booba, c'était irréaliste, surtout que le film n'a rien de communautaire.

Assez drôle, un mec se cachait derrière une cabine téléphonique sur les champs (réaliste) pour obtenir une photo volée........... de Njijol, il se prenait pour un paparazzi , il s'est fait jeter par la sécu évidemment.

Ma garde rapprochée

Ma friterie 

Nostalgie pour se rappeler de Septembre

Sophie Dulac Présidente du Fesival

Le premier de ce festival est "Ping Pong Summer " de Michael Tully avec Marcello Conte, Léa Thomson, Amy Sedaris, John Hannah et Susan Sarandon : Le film raconte comment Radford Miracle et sa famille posent leurs valises à Océan City (sortent d'Atlantic City) dans le Maryland pour les grandes vacances. Jeune adolescent solitaire mais sympathique (un faux air d'Emile Hirsh jeune), Rad est obsédé par le Ping-Pong et le Hip-Hop et Stacy Summers, la fille populaire sur laquelle il a flashé dès son arrivée. Sportif médiocre, piètre danseur et a priori peu dragueur, cet été sera pourtant le sien, celui ou il va gagner son surnom de Radical Miracle.

Cela vous rappelle rien, bien sûr la même intrigue que Karaté Kid, la même violence physique (lol) pour un faire un semi champion de PingPong, avec une prof comme Susan Sarandon.
Ce petit film pas bien méchant sent le formol, on croirait qu'on a trouvé une cassette VHS de jeune ado dans un placard comme les films du même genre, qui nous raconte ces vacances d'été.
Cela ce veut déjanter, heureusement, mais c'est mou de la gâchette, et fait passer à ces films des années 80, loin des Judd Apatow. Je pense que ce film ne sortira jamais en France, ni en DVD/VOD, et restera un film de festival qui essaie de trouver sa place (comme Sundance), à noter la présence de Léa Thomson égérie de ce type dans les années 80.

Note : 11.70



Le deuxième film du jour était une Avant-Première avec tapis rouge du film "Fast Life" de Thomas Ngijol qui sortira le 16 juillet 2014 avec Thomas Ngijol, Karole Rocher, Julien Boisselier et Olivier Marchal : Fast Life qui veut dire aller plus loin, plus vite, pour briller aux yeux des autres, telle est la devise de Franklin. Franklin est un trentenaire mégalomane obnubilé par l'envie de briller à n'importe quel prix. Il devra choisir entre devenir un homme ou continuer à vitre la Fastlife.

Contrairement au film avec Fabrice Eboué car mieux écrit et assez communautaire, celui-ci est une grosse pochade avec des dialogues de banlieue, du style des films des Charlots ou de 3 Zéros.
Pas d'intérêt technique (car mal réalisé) je parle pas de l'interprétation, n'aura pas la carrière de Case Départ.

Note : 8.70

JEUDI 12 JUIN 2014

Raconté Légendes vivantes en sortant de la salle à minuit, c'est comme chroniqué un Terrence Mallick moins de 8 jours après, il faut du temps.

Donc Légendes vivantes de Adam McKay avec Steve Carrel, Paul Rudd, Christina Applegate et Will Ferrel est la suite des aventures de Ron Burgundy en 2004, que peut de personnes finalement avait vu en 2004 (un total de 2800 entrées en France, mais un carton US avec 86 millions de $ avec un budget de 26 pour le 1er, et 127 millions de $ de recettes pour le second pour 50 de budget, mais malgré cela ce film ne sortira jamais en France, allez comprendre pourquoi, alors qu'on nous sert des bouses mémorables du coté des jupes des filles ou autres. Il faut dire que Will Ferrel n'a jamais cartonné en France, mais quand même. C'est le 3e film à plus de 100 millions de $ de recettes qui ne sort pas en salles en France, une méthode qui va se multiplier dans les prochaines années, on en fait le pari.

Légendes vivantes donc, c'est le  présentateur télé, érotomanes, mégalo, macho et racistes, inspiré de Mort Grim présentateur à Détroit. C'est un présentateur nul qui se fait virer de chaque journal, mais fidèle avec sa banque de bras cassés, va être embauché par une petite télévision au début des années 80, qui ressemble à CNN. Et il va mettre les pieds dans le plate, et casser les pieds de tous ceux qui l'approche.

C'est 1h45 de délire verbale, et physique, ou je retiendrais 4 vannes en particulier :
- Prendre 5mn pour expliquer que c'est dur d'avoir une présentatrice noire, mais pas parce qu'elle est noire (à mourir de rire) plus le repas avec la belle famille.
- La bataille finale dans les jardins de la ville avec une multitude de vedettes (Will Smith, Liam Neeson, Kanye West, Marion Cotillard, Kirsten Dunst et Jim Carrey) pour venir casser la gueule à Ron, dans une surenchère de conneries énormes.
- Dans cette même battle, ou Carrel se retrouve avec un pistolet du Futur, ou Ron lui demande où il lui demande ce que c'est "Un pistolet du futur", et tu l'as trouvé ou ? "Mais dans le futur", c'est con mais cela me fait rire.
- Le plus drôle encore pour Carrel, ou dans le journal de Ron, il est présentateur météo, et essaie le fond vert , mais hélas il a mis et il en est fier un pantalon vert, et quand il se voit sur l'écran , il se voit sans jambes évidemment, et là il défaille "mon dieu je n'ai plus de jambes" et s'écroule. La salle a mis plusieurs minutes à s'en remettre, et quand je l'écris je me marre encore.

Une bonne dose de débilité assumé, et un politiquement incorrect.

Note : 15.30
VENDREDI 13 JUIN 2014

Le seul Vendredi 13 de l'année, la programmation du festival était très axé sur le gore dans cette journée, ou Mike Myers traînait dans les rues de Paris.

Les petits tapis rouges auxquels on a le droit , ce font au pas de charge et dans des salles vides ou presque, faut pas louper le foot.

J'ai profiter de cette journée pour allez à la rencontre d'une célèbre blogeuse de Deauville, Sandra Mézières avec qui j'ai discuté de Deauville, elle m'a reconnu ce qui est déjà bien, avec des sourires et politesses de circonstances.

Moi et Anna Mouglalis

Claudia Meyers

Ana Mouglalis

Onur Tukel

Joséphine de la Baume

Joséphine de la Baume et Ana Mouglalis

Le 1er film de la journée "Fort Bliss " de Claudia Meyers, avec Michelle Monaghan, Ron Livingston et Emmanuelle Chriqui : raconte l'histoire de Maggie Swann, mère célibataire, qui tente d'équilibrer sa carrière de médecin de l'US Army et l'éducation de son fils Paul, âgé de 5 ans. Elle devra choisir entre le devoir et sa vie de mère.

Voilà le type de film, type du Festival américain, que l'on ne verra jamais en France, ni en salles, ni en VOD, pas qu'il est mauvais, mais ne correspond pas à nos standards.

A noter dans ce film, la déflagration la plus efficace que l'on ai vue au cinéma sans 3D, on aurait cru que le cinéma explosait.

Note : 11.50

Le deuxième est un Ovni comme on voit souvent dans ce type de festival, il s'agit de "Summer of Blood" de et avec Onur Tukel avec Jonathan Caouette et Zack Clark, car Onur qui est venu présenter son film dans une dégaine étonnante, est un mixte entre Groland et Gustav Kervern.

Sparrow, lourdeau naturel ne pense qu'à draguer, de branler sur des photos de sa collègue de bureau (donc pas de harcèlement) et tente vraiment de tirer son coup avec des 14 cm certainement exagéré après avoir palabré des heures au resto pour conclure, des fois cela marche, des fois et le plus souvent non.

Mais voilà la nuit à New York est pas tranquille, et Sparrow va rencontrer et se faire mordre par un vampire, devenant lui même vampire, il va trouver des ressources incroyables et baisers et mordre toutes les femmes qui se présentent à lui.

Délirant et sanglant, on va suivre cet acteur turc complètement taré et hors norme. Sang pour Sang bizarre, mais très mal filmé, zoom flou et preneur de son dans le champ. On va dire que c'est une exquisse mais il y a du potentiel.

Note : 11.90

Le 3e film du jour, "Cheap Thrills" est dans la même veine, de E.L Katz avec Pat Healy, Ethan Embry, David koehner  et Sara Paxton.
Tout juste licencié et menacé d'expulsion, une jeune papa endetté voit sa vie bouleversé quand il rencontre, dans un bar, un couple de gens aisés, qui lui propose une propose une solution à ses problèmes financiers... Mais à quel Prix.
On est dans le style cap... pas cap cher au réseau sociaux, ou la débilité et l'appât du gain devient irréaliste. Très très gore, et jusqu'au irais t-on pour de l'argent.

SAMEDI 14 JUIN 2014

Journée thématique, après Vendredi 13, ce Samedi était réservé à la communauté Gay, avec 2 films aux antipodes, tellement ils sont différents.

Le 1er est Last Summer de Mark Thiederman avec Deb Lewis, Samuel Petit et Sean Rose qui raconte l'histoire de deux adolescents amoureux de lycée et se depuis leur plus jeune âge, qui passent leurs derniers mois ensemble au cours d'un été long et tranquille dans le Sud rural - un monde de base-ball, bicyclettes, d'églises et de Haricot vert cocotte, qui envisagent leur avenir incertain et l'incertain avenir de l'Amérique.

Comme les héros, le réalisateur prend son temps, filmant les doigts et les corps qui s'effleurent, les fleurs qui éclosent, les rivières qui coulent comme d'amour et d'eau fraîche, sur transgression, leurs baskets qui s'enlacent plus que tendrement. Un film plus que soft, jolie, mais on ne s'est pas ou le réalisateur nous emmène , à moins qu'il voulait nous montrer son film de vacances. Dommage cela manque totalement de fond.

Note : 13.20

Avec Test de Chris Mason Johnson avec Kevin Clark, Kristoffer Cusik, Scott Marlowe, avec ce film on est dans un autre domaine, plus de rural, mais la ville avec San Fransisco, dans une période noire pour la communauté Gay.
Bill est un jeune danseur de ballet qui cherche à intégrer par un Test, le rôle principal du ballet qui se monte. Il va se battre pour obtenir cette place, entre deux amants, mais à cette époque aussi et surtout dans cette ville, l'épidémie de Sida fait des victimes à la pelle, le 1er test est enfin arrivé, et Bill comme les autres devra s'y contraindre. Ou on devra attendre les résultats et prévoir sa mort ou sa survie.

C'est un film intéressant, car le réalisateur n'appuie pas sur la pathos (c'est presque un film préventif), grâce à ces moments de Ballets, qui sont extrêmement bien filmé et on peut reconnaître que Kevin Clark est aussi bon acteur que danseur, ce qui est rare.

Un beau film, sur la difficulté à appréhender durant cette époque .

Note : 15.00

DIMANCHE 16 JUIN 2014

Journée pas très chaude sur Paris, en attendant le match France-Honduras, mais très chaud du côté du cinéma Publicis pour la venue de Keanu Reeves.

J'ai fait 2 photos, mais de mauvaise qualité, mais je devais être trop bien placé, on était une petite cinquantaine avant son arrivée, puis une vague surtout de touristes sont arrivés au dernier moment, et les cahiers d'autographe, de plus je me suis retrouvé à côté de quelqu'un qui avait déjà des centaines d'autographes de Keanu, qui en avait encore à signer et qui a voulu baisser sa planche, plus un photographe officiel qui m'a jeté pour se poser devant moi, considérant que lui travaillais, l'attachée de presse qui le collait comme une moule, et un mec de la sécurité, qui est venu dans ma ligne de mire, je ne sais pas pourquoi, c'est pourquoi que les photos de sont pas très bonne.

Au niveau des films, on est passé au niveau supérieur, une comédie Trash très drôle "Nos Pires Voisins" et le film invisible "Kill Your Darling" diamant serti que j'ai préféré voir à la place de France-Honduras.

En sortant vers 11 heures, vu le résultat, j'attendais une vague humaine sur les champs, rien de bien excitant.



Kill Your Darling de John Krokidas avec Daniel Radcliffe, Ben Scoot, Ben Foster, Michael C.Hall et Dan DeHaan.

Il a fallu attendre le 5e jour de ce festival, pour trouver un diamant serti de topaze et d'Or, malheureusement match oblige on était 100 dans la salle avec 90% de femmes, cela expliquant cela.

Une fois de plus, ce film ne sortira pas en salles en France, mais directement en VOD/DVD après avoir fait le tout des Festivals du monde entier, et provoquer comme dans les années 50 avec la Beat Génération, des yeux qu'on ferme de peur de se rendre aveugle.

Je ne suis pas peut être très juste, car je suis un fan de ce groupe de poètes qui se veulent maudits, mais qui ont modifier l'âme et les coeurs de tout un peuple américain, après que les censures américaines ai fait leurs oeuvres dans les 70. J'ai lu et même fait lire comme un cours, la route de Kerouac plusieurs fois, je bois les poèmes de Ginsberg comme son recueil "Howl", et bien sûr le Festin nu de Burroughs.

J'adore cela aussi, car j'aime le Jazz, dont il était friand, et même si je ne suis pas un adepte de l'alcool qui pique, de la cigarette qui tâche ou des champignons qu'on ne trouve pas que dans les forêts, mais j'aime cette transgression, son côté libertaire qui ont parcouru ma jeunesse, je suis né trop tard, mais bon.

L'histoire vient d'une nouvelle William S.Burroughs écrite quelques temps avant sa mort en 2005, qui a raconté une histoire connu que d'eux, et des journaux de l'époque, mais qui resta sous les draps pendant des années.

Elle met en scène Lucien Carr, jeune dandy homosexuel, violé dans sa jeunesse par un prof de lettres, qui va le mettre sous sa coupe, et en faire son jouet, n'acceptant pas que d'autres tourne autour de lui, il rencontrera un certain Allen Ginsberg (le futur plus grand poète de sa génération) dans un collège huppé, stricte et vieux jeux, Jack Kerouac (l'auteur de "La route"), et William S.Burroughs témoin privilégié.

Le réalisateur se focalise sur la rencontre entre Ginsberg et Carr, qui ne vont avoir de cesse, de provoquer les bonnes moeurs, les interdits, et les lectures maudites comme Henry Miller.

Jusqu'à le meurtre par Lucien Carr (mort en 2005) de ce professeur envahissant, et où il va après de longues années de souffrance mettre fin à sa relation, pour lui la seule était de le tuer.

Donc les Kerouac, Ginsberg, Burroughs étaient dès le plus jeune âge impliqué dans une affaire de meurtre.

A la différence du légèrement décevant "La route" de Walter Salles, ici Krokidas, ne nous fait pas d'esbroufe, ne montrant que les scènes ayant son intérêt dans l'histoire, sous le rythme d'une photographie exceptionnelle, des fumées de cigarettes, et de cette musique de Jazz, tout en douceur. Effleure les corps et les doigts sans être sur de ce qu'on devrait savoir.

Même si il y a des scènes chaudes, surtout pour Radcliffe, la fameuse scène qui excitait la toile en 2013, a été expurgé et ne sera vu quand VOD/DVD, aucune importance, peut être que cela aurait gâcher cette ambiance de début d'une génération. Un film entre Basketball Diaries et Le cercle des poètes disparus (poète, poète) d'une beauté plastique qui m'a beaucoup, cela sent le souffre mais pas trop.

Les acteurs, enfin Daniel Radcliffe a un rôle à sa mesure, et le petit Harry Potter dans la lignée d'Equus qu'il avait joué au théâtre, semble prendre la bonne voie, Ben Foster est plus qu'excellent, mais que dire de Dan DeHaan, qui est hors-norme dans le rôle de ce dandy provocateur et aimant.

A voir pour les amoureux de ce groupe de poètes et des libertaires qui sont en nous, loin des films du politiquement correct et expurgé de tout plaisir.

Note : 18.10



Quel différence entre un film copieur qui se veut trash, mais sans aucun gag, et illisible au niveau sonore (Baby Sitting) et un film trash politiquement incorrect comme Nos Pires Voisins de Nicholas Stoller  avec Zac Efron, Seth Rogen, Steve Carrel, Dave Franco , loin des supposés des minauderies post -élection du film avec Clavier.

Quitte à allez au bout des intentions des auteurs, autant y allez et de pas faire semblant , il faut dire qu'avec Seth Rogen, on va toujours très loin, digne et la l'hommage est très appuyé à Américan Collège (communauté déjanté et Toge partie), et aussi au film "Les voisins" avec Belushi/Aykroyd.

Ce n'est pas signé Appatow, mais on sent la patte, déjà avec la présence de Rogen, le petit frère Franco, pour remplacer James et un caméo de Steve Carrel en présentateur.

Bien sur c'est pas du Faulkner ou du Verlaine, mais le principal dans ce type de films, c'est de rire à gorge déployée (ce méfier des 4 Airbags, d'un trampoline et oui cela rebondit) et des dizaines d'autres dont les imitations de De Niro.

L'histoire est celle de voisin établie avec leur bébé, (devant qui ils font l'amour, sans vergogne), va avoir des nouveaux voisins, qui s'avèrent être une communauté étudiante, qui ne fait que fumer, boire, fumer, boire et baiser bien sûr, le silence pour les uns, la liberté pour les autres va enclencher une guerre mondiale entre ses voisins, qui va allez crescendo.

Zac Efron est toujours beau (ah les pectoraux)  comme un camion, mais enfin de défait de son rôle de beau gosse lisse, mais le principal c'est de bien se marrer et ne pas regarder sa montre.

Note : 14.90



Two Faces of January (comme je parle anglais couramment que je traduirais par 2 fesses de Janvier), les 2 fesses bien sûr de Kirsten Dunst, que l'on voit de long en large.

Ce film est un thriller de Hossein Hamini scénariste de Drive avec Viggo Mortensen (qui n'est pas dans la purée), Kirsten Dunst et Oscar Isaac.

Le film est tiré d'un roman de Patricia Highsmith (Plein Soleil et son remake La talentueux M.Ripley), scénari classique de polar sur la chaleur grecque avec des escrocs et un couple qui se déchire entre le grand et le petit escroc.

Film porté par 3 festivals récemment (Cannes, Beaune et Paris) avant de sortir en France.

Le film suit l'histoire d'un couple de touristes américains, le charismatique Chester MacFarland et sa jeune épouse Colette arrive à Athènes. A l'Acropole ils, rencontrent Rydal, jeune guide américain, arnaqueur de touristes à l'occasion. Séduit par la beauté de Colette et impressionné par la fortune de Chester, Rydal accepte sans hésiter leur invitation à dîner. Les McFarland se révèlent moins lisses qu'il n'y paraît ; le luxe et leur raffinement cachent bien mal leur part d'ombre.

En navigue, dans des décors superbes entre les vestiges d'Athènes ou d'Heraclion et d'Istambul et les bas-fonds ou à chaque coin de pierre, pourrait surgir Hercule Poirrot.

Le film en 2 parties et peu intéressant tant que Kirsten Dunst est présente à l'écran (vraiment pas efficace et sexy) ou il s'agit d'une histoire d'adultère, et plus intéressante quand les 2 hommes (les 2 acteurs excellents) joue au chat et à la souris jusqu'au dénouement final.

A petit polar , malgré tout du vendredi soir.

Note : 13.80


Jersey Boys est un film de Clint Eastwood avec John Lloyd Young, Rebecca Eastwood, Chrisopher Walken et Vincent Piazza.

L'histoire raconte comment 4 garçons du New Jersey, montent le groupe "The Four Seasons" qui deviendra mythique dans les années 60. Leurs épreuves et leurs triomphes sont ponctués par les tubes emblématiques de toute une génération qui seront repris par les fans de la comédie musicale gros succès à Broadway.

Avec déjà un nom de Pizza, le groupe en France ne pouvait faire qu'un four, car qui a connu ou connait Les Fours Seasons ou Franki Valli sont leaders, en France on était passé à Halliday, Rivers, Mitchell ou Claude François.

Donc faire un film 50 ans après de chanteurs (!!!!) déjà style boys-bands de l'époque, c'était une gagure que je ne comprends pas, qui peut s'intéresser à ces personnages.

Le héros Franki Valli est déjà trop lisse, et sa vie pas vraiment emballant , et surtout pas de quoi de faire un film.

C'est assez mal réalisé et les personnages sont plutôt agaçant, de plus Eastwood nous prend pour des imbéciles, en faisant parler ces personnages pour présenter les protagonistes de l'histoire, comme si on était aveugle et sourd (Joe Pesci qui fut leur manager, ou Liberace qui a été leur producteur).

Seul le jeune Vincent Piazza semblent avoir un avenir, Christopher Walker parce que, par contre John Lloyd Young (un petit Lapaglia jeune) ne dégage rien.

A vite oublier et on se refait Mystic River du maître qu'il était à l'époque.

Frankie Valli est connu chez nous pour la chanson "Sherry" et "Décembre 1963" reprise par Claude François (Cette année là) ma première boîte de nuit, et ses chansons dans Grease.

Note : 12.20



A toute épreuve de  Antoine Blossier avec Marc Lavoine, Samy Seghir et Thomas Soliveres, voilà un film ou je vais pas trop m'étendre, on dirais le réalisateur des charlots de retour, il faudrait arrêter de donner des bons pour faire des films, dans les Kinder Surprise, car les enfants plus grands pensent être Tati ou Coppola.

Rien à débattre dans ce navet, et si je continue mes nerfs seront mis à toute épreuve et Samy Seghir mon nouveau Vincent Lacoste.



Note : 4.70



Une autre blonde dans le film "Albert à l'ouest" de Seth McFarlane (Ted) avec Lui-même, Charlize Théron, Giovanni Ribisi, Liam Neeson, Jamie Foxx, Ryan Reynolds et Christopher Lloyd.

Les plaines du grand ouest, les canyons dignes des films de John Ford, les indiens, une ville du nouveau ouest américain, la musique digne d'un western classique, des rues boueuses, des vautours, des moutons, des grandes ballades à cheval, des coucher de soleil, tout y est pour nous faire croire qu'on est dans un western , il est vrai on y est (quand même plus proche des attractions de Disneyland), mais on un surtout dans un film de Seth McFarlane, et là commence le délire.

Le titre anglais est déjà plus parlant "Mille façons de mourir dans l'ouest), oui car dans l'ouest on meurt beaucoup, par la dysenterie, le paludisme, le choléra, des pains de glace pas solide, une fête foraine peut même tuer, du venin de serpent, des bouses humaines, des moutons avec des problèmes de vessie, et le plus grand tueur de l'ouest "Clinch Easterwood".

On a aussi des femmes qui se marient à 9 ans, de peur d'être vielle fille à 15, des prostituées qui font 15 passent par jour mais refusent une relation à leur ami, ami qui n'a jamais vu de vagin, et va le comparer un rôti de boeuf.

McFarlane tape souvent sous la ceinture, mais sous les genoux, cela restent cibler, toutes les races en prennent pour leurs grades, les parents d'Albert qui ont élevé leurs fils à la dure, à la petite souris qui va mettre un penny sous l'oreiller, sauf qu'il n'y a pas de souris.

Bien sûr c'est pipi, caca, prout avec des pets qui tuent, mais putain qu'est ce que c'est drôle et irrévérencieux, le trublion d'Hollywood n'arrête jamais, on verra Ryan Reynods en coup de vent comme dans Ted, des moutons pas à cinq pattes, mais sur des échasses, des vautours se prendre un coup dans les parties, dans une scène parodiant avec hilarité 'Blueberry" ou le partage de la drogue n'est pas équitable.

Si on a des références de films de l'ouest, on s'amuse à reconnaître les clins d'oeil, les mauvais esprits, les mauvais jeux de mots.

En passant au bout d'une heure un quart, je trouvais qu'Albert jouer par McFarlane, sentait le savon propre dans cette ville poisseuse, ou tous les hommes portaient barbe mal taillés, moustaches et sentaient la sueur, je me disais dans mon petit cerveau, que je voyais Marty McFly dans l'ouest, et bingo "Nom de Zeus", au détour d'un hangar, on rencontre Christopher Lloyd et sa deLoreane, clin d'oeil mais aussi le fan, il en parle dans chaque film de la trilogie, et a acheter la voiture du film.

Le film est déjanté comme son réalisateur, digne des Monty Phytons, Mel Brooks ou les ZAZ. Après avoir été lobotomisé par Under the Skin, j'ai retrouvé quelques neurones nettoyés, et prêt a fonctionnés.

Note : 15.20



Locke de Steven Knight avec le seul Tom Hardy (Bronson, La Taupe) à l'écran, nous narre la salle de Ivan Locke qui préfère rejoindre sa maîtresse à 200 km de là qui va accoucher difficilement, que de rejoindre sa femme qui sait q'il l'a tromper, ses enfants pour regarder un match de Soccer, ou préparer sa mission de chantier qu'il déserte.

Le film se déroule en temps réel (1h20) et ne quitte pas le cockpit de la voiture de Locke, qui devra à l'aide de son téléphone débrouiller les problèmes sur le chantier qu'il veut finir, alors qu'il vient d'être virer, se faire pardonner de sa femme, négocier les buts du match avec ses enfants et rassurer sa maîtresse dont l'accouchement se passe mal.

Comme quoi, il faut pas 50 scénaristes, mais simplement 7 jours de tournage, pour en faire un thriller passionnant sans mort, mais ou en sens l'urgence et la détresse, dans ses coups de téléphone que Locke effectue de sa voiture.

Le réalisateur arrive avec des plans différents, de nous faire croire, que l'on bouge, que l'action est vivante, à travers hublots, rétro, vitre, boutique sans quitter la voiture.

Tom Hardy excellent loin de ses rôles de brutes.

Passionnant, et de bon aloi, pour finir par un cri.

Note : 15.00





MON CLASSEMENT APRES 15 FILMS

1 - Kill Your Darling
2 - Locke
3 - Nos pires voisins
4 - Test
5 - Légendes Vivantes
6 - Albert à L'ouest
7 - Summer of Blood
8 - Two Faces a January
9 - Last Summer
10 - Fort Bliss
11 - Jersey Boys
12 - Cheap Thrills
13 - Ping Pong Summer
14 - Fast Life
15 - A toute épreuve

QUELQUES PHOTOS

L'équipe du Film "Fast Life"












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