Mettre Ribéry et Eastwood dans la même phrase est déjà une expérience en soi, mais c'était pour dire qu'à un moment il faut savoir prendre sa retraite et laissez les petits jeunes prendre la suite, on ne peut pas jouer au football et réaliser des films éternellement.
Je dis cela aujourd'hui mais au prochain film d'Eastwood et le prochain match de Ribery je vais m'extasier.
Il faut dire que Eastwood a des excuses , il a mal au dos, et ne peut faire que des plongeons dans une piscine à Ibiza, et Ribéry joue par intermittence comme les grévistes du même nom. Mais l'un et l'autre pas avec le même salaire, Eastwood doit rouler en grosse jeep, et Ribéry en Bus c'est bien connu.
Donc petite semaine, toujours dans le cadre du Festival de la Coupe du Monde de Football.
Jersey Boys est un film de Clint Eastwood avec John Lloyd Young, Rebecca Eastwood, Chrisopher Walken et Vincent Piazza.
L'histoire raconte comment 4 garçons du New Jersey, montent le groupe "The Four Seasons" qui deviendra mythique dans les années 60. Leurs épreuves et leurs triomphes sont ponctués par les tubes emblématiques de toute une génération qui seront repris par les fans de la comédie musicale gros succès à Broadway.
Avec déjà un nom de Pizza, le groupe en France ne pouvait faire qu'un four, car qui a connu ou connait Les Fours Seasons ou Franki Valli sont leaders, en France on était passé à Halliday, Rivers, Mitchell ou Claude François.
Donc faire un film 50 ans après de chanteurs (!!!!) déjà style boys-bands de l'époque, c'était une gagure que je ne comprends pas, qui peut s'intéresser à ces personnages.
Le héros Franki Valli est déjà trop lisse, et sa vie pas vraiment emballant , et surtout pas de quoi de faire un film.
C'est assez mal réalisé et les personnages sont plutôt agaçant, de plus Eastwood nous prend pour des imbéciles, en faisant parler ces personnages pour présenter les protagonistes de l'histoire, comme si on était aveugle et sourd (Joe Pesci qui fut leur manager, ou Liberace qui a été leur producteur).
Seul le jeune Vincent Piazza semblent avoir un avenir, Christopher Walker parce que, par contre John Lloyd Young (un petit Lapaglia jeune) ne dégage rien.
A vite oublier et on se refait Mystic River du maître qu'il était à l'époque.
Frankie Valli est connu chez nous pour la chanson "Sherry" et "Décembre 1963" reprise par Claude François (Cette année là) ma première boîte de nuit, et ses chansons dans Grease.
Note : 12.20
Two Faces of January (comme je parle anglais couramment que je traduirais par 2 fesses de Janvier), les 2 fesses bien sûr de Kirsten Dunst, que l'on voit de long en large.
Ce film est un thriller de Hossein Hamini scénariste de Drive avec Viggo Mortensen (qui n'est pas dans la purée), Kirsten Dunst et Oscar Isaac.
Le film est tiré d'un roman de Patricia Highsmith (Plein Soleil et son remake La talentueux M.Ripley), scénari classique de polar sur la chaleur grecque avec des escrocs et un couple qui se déchire entre le grand et le petit escroc.
Film porté par 3 festivals récemment (Cannes, Beaune et Paris) avant de sortir en France.
Le film suit l'histoire d'un couple de touristes américains, le charismatique Chester MacFarland et sa jeune épouse Colette arrive à Athènes. A l'Acropole ils, rencontrent Rydal, jeune guide américain, arnaqueur de touristes à l'occasion. Séduit par la beauté de Colette et impressionné par la fortune de Chester, Rydal accepte sans hésiter leur invitation à dîner. Les McFarland se révèlent moins lisses qu'il n'y paraît ; le luxe et leur raffinement cachent bien mal leur part d'ombre.
En navigue, dans des décors superbes entre les vestiges d'Athènes ou d'Heraclion et d'Istambul et les bas-fonds ou à chaque coin de pierre, pourrait surgir Hercule Poirrot.
Le film en 2 parties et peu intéressant tant que Kirsten Dunst est présente à l'écran (vraiment pas efficace et sexy) ou il s'agit d'une histoire d'adultère, et plus intéressante quand les 2 hommes (les 2 acteurs excellents) joue au chat et à la souris jusqu'au dénouement final.
A petit polar , malgré tout du vendredi soir.
Note : 13.80
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire